La liberté de la presse en action avec RENVOYE SPECIAL

Un grand bravo à Samuel Bourg pour la rédaction de l’article paru dans La Montagne du 09/04/2021 rendant compte de la rencontre avec Mme Gathy Kafuti Mpolo. Celle-ci, journaliste originaire de RDC, était venue rencontrer les élèves dans le cadre du dispositif renvoyé spécial organisé par la Maison des journalistes. Rencontre rendue possible au lycée grâce au partenariat avec Peuple et culture 19.

Clic sur la photo pour accéder à la version numérique de l’article.

Crédit photo : CDI –

 

Cela fait partie des rencontres qui permettent, au cours de la scolarité,

de mieux comprendre le monde à travers d’autres regards et d’autres sensibilités, venus d’ailleurs.

 Mme Kafuti Mpolo, merci beaucoup pour votre témoignage, votre expérience a pu m’apporter une réflexion quant à mon orientation. Je vous souhaite une bonne continuation dans votre reconversion, et vous remercie du message que vous nous avez transmis sur la liberté de la presse.    Samuel B.

Cette rencontre avec Madame Kafuti Mpolo m’a beaucoup touchée, c’est une femme très attachante et pleine de vie. Son histoire m’a bouleversée.

Cela m’a permis de me rendre compte comment certaines femmes, certains enfants et tout simplement certaines personnes pouvaient être traitées et considérées en République Démocratique du Congo.
Cela m’a aussi ouvert les yeux sur la chance que j’avais pu avoir dans ma vie de vivre en sécurité. Elle m’a donné cette envie, de permettre à certaines personnes de retrouver ou de trouver la vie qu’ils méritent de vivre. Et de leur donner cette chance que j’ai moi même eu, de vivre une vie heureuse. D’essayer de changer les choses et de rendre ce monde plus juste et plus libre pour que chaque femme, chaque enfant puisse se sentir en sécurité, aidé et écouté.
Je la remercie énormément pour le courage dont elle a fait preuve en venant nous raconter son parcours, son histoire. Et aussi je souhaite  lui dire qu’elle est un exemple de bravoure, de bonté et de ténacité. C’est une des femmes les plus courageuses que j’ai eu la chance de rencontrer.  Il me tarde qu’elle soit enfin réunie avec ses enfants.
Une dernière fois merci.
Capucine Meneyrol

 

 

Une mobilisation pour faire revivre la culture

Depuis le lundi 15 mars 2021 le théâtre de l’Empreinte, scène conventionnée Tulle Brive, prend part au mouvement national d’occupation des salles de spectacle qui a débuté le 4 mars au théâtre de l’Odéon.

Photo : Calixte

Le collectif corrézien  » Occupation 19  » exige notamment  » le retrait de la réforme chômage, une prolongation de l’année blanche et son élargissement à tous les travailleurs précaires  » nous indique Vincent Acampo, régisseur plateau, l’obtention d’un calendrier d’ouverture fixe avec le respect des consignes sanitaires et continuer le « partage d’émotions avec des êtres vivants ».

Ainsi, 15 personnes se relaient afin d’assurer une présence constante dans le théâtre et une assemblée générale de 12h à 14h a lieu quotidiennement au forum du théâtre. Ces assemblées sont ouvertes à tous bien que les personnes travaillant dans la culture soient majoritaires, nous avons pu constater que des personnes extérieures  au monde de la culture ont eu droit à la parole comme par exemple des enseignants, des personnels de santé ou encore des personnes retraitées. 

Dessin réalisé par Nell

«  Aux Assemblées Générales nous sommes environ 70, tout le monde peut être présent et nous prenons des décisions pour les manifestations à venir. Nous faisons en sorte que tous les jours il y ait un concert ou un autre événement artistique  » nous informe la metteuse en scène Marie-Pierre Bésanger. Durant les assemblées générales, les participants abordent des sujets divers autour de la santé, des hôpitaux, de l’éducation et essentiellement du monde culturel. Des décisions sont prises et votées pour les prochaines manifestations sous la surveillance d’un président de séance.

L’occupation n’a pas de durée déterminée et les intermittents du spectacle sont déterminés à faire entendre leurs revendications.

Retrouvez l’évolution de la mobilisation et les différentes actions engagées par le théâtre ici 

Florian Calixte et Lisa

Madeleine Antoine, une femme altruiste.

Lorsque les inégalités et les discriminations sont ancrées dans la société, certaines personnes se démarquent et proposent leur aide à ceux qui se trouvent dans le besoin. Parmi elles Madeleine Antoine.

Madeleine Antoine.
Source image : Brivemag

Madeleine Antoine, retraitée, ancienne conseillère d’orientation psychologue et professeure des écoles, a partagé son parcours et ses motivations. Elle a à coeur de partager son combat contre les discriminations notamment avec des jeunes.

Cette envie de rendre service aux autres est innée chez elle. Madeleine Antoine est investie dans plusieurs associations : la Ligue des droits de l’homme (LDH) et Réseau éducation sans frontières (RESF). Son combat consiste principalement à venir en aide aux mineurs isolés et aux femmes migrantes. Dans cet objectif, elle apporte des conseils dans le domaine administratif, notamment  pour l’obtention des titres de séjour. Pour cela elle accompagne fréquemment les personnes concernées à la préfecture par exemple. Elle assiste également les personnes dans la recherche de travail ou de formation. Elle oeuvre à faire reconnaître les droits des personnes.

Par ailleurs elle est fortement préoccupée par la situation des mineurs isolés qui se retrouvent seuls en Europe. Mais aussi par les femmes en demande d’asile souvent porteuses d’histoires personnelles difficiles (victimes de violences conjugales, mariages forcés…) qui les obligent à quitter leur pays.

Quand on demande à Madeleine Antoine ce qui la pousse à  s’engager ainsi :   « Le principe de fraternité », répond-elle avec conviction.

Ne serait-ce pas un exemple à suivre !

Ashley P. /Maïlys J./ Fanny L

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RESF : Un « délit de solidarité » au Kremlin-Bicêtre ? - SNUipp-FSU du Val-de-Marne
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Dominique Grador, une femme aux multiples engagements.

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Source image La Montagne

Dominique Grador, ancienne élue de la Corrèze, nous raconte son engagement auprès de Peuple et Culture (PEC) et de Réseau Education Sans Frontière (RESF).

Pourquoi vous êtes vous engagée auprès de Peuple et Culture après votre carrière politique ?

« Je ne me suis pas engagée après ma carrière politique, je me suis engagée très tôt auprès de cette association d’éducation populaire. Je me suis sentie concernée très jeune. »

Quel est votre rôle au sein de cette association ?

« Je suis représentante légale car Peuple et Culture n’a pas vraiment de président. Il faut donc des représentants légaux pour prendre des décisions ensemble »

Comment les rencontres et animations sont-elles organisées pendant la période de crise sanitaire ?

« Cette crise nous demande une réflexion importante puisque notre objectif est de travailler le plus possible de la même manière avec un public restreint et isolé qui a besoin d’éducation citoyenne et de rencontres interculturelles. Nous avons donc choisi de nous occuper d’un public isolé qui connaît d’importantes difficultés, comme des familles pauvres et des migrants. Nous avons dû prendre des initiatives pour ceux qui ont le plus besoin d’un enseignement culturel.

Que pensez vous de l’occupation du théâtre qui a lieu en ce moment ?

« Je suis tout à fait pour et je suis impliquée : j’ai occupé le théâtre pendant des jours et trois nuits. Je participe à l’occupation principalement pour faire valoir nos revendications et pour mettre en commun ces revendications. On organise des spectacles et pendant les assemblées générales, on réfléchit à ce qui peut rassembler et intéresser le personnel de santé et le public en général.

Est-ce que pour vous c’est important l’ouverture des lieux culturels ?

« Oui et j’ai été particulièrement touchée et meurtrie par les propos du gouvernement en qualifiant les lieux culturels de non-essentiels. Cela signifie la non-reconnaissance d’une partie de notre société et de notre citoyenneté. Pour moi, il est essentiel de rouvrir les lieux culturels car se sont des lieux d’échanges sociaux et de développement culturel, c’est une partie importante de notre société ».

L’engagement de Dominique Grador reste intact depuis de nombreuses années, au service de la culture et des plus démunis.

Calixte et Lisa

Mathieu Bosredon un athlète engagé

Mathieu Bosredon, sportif paraplégique de 30 ans champion de Handbike*, évoque l’intégration des personnes en situation de handicap dans la vie quotidienne en France.

La lutte contre les discriminations à l’égard personnes porteuses de handicap, où en est-on ?

La France a un retard assez important par rapport aux pays anglo-saxons (de 15 à 20 ans). Elle fait des efforts considérables mais malheureusement, on trouve encore des discriminations lors des entretiens d’embauche par exemple. D’après Mathieu, « la France manque de formations, les professionnels ont trop d’idées reçues sur les handicapés ». En France, on ne met pas en valeur les personnes en situation de handicap, comme le font par exemple les pays anglo-saxons dans les films, séries et publicités. « Il reste des progrès à faire » ajoute t-il.

Mathieu Bosredon. Source image : france-paralympique.fr

Quel engagement personnel dans cette lutte ?

Mathieu aide les personnes en situation de handicap en les encourageant au maximum sur les réseaux sociaux : chacun peut lui poser des questions auxquelles il répondra avec plaisir, en essayant de les motiver. Ils les pousse à aller de l’avant, à faire du mieux qu’ils peuvent, à donner le meilleur d’eux-mêmes. Mathieu donne l’exemple en pratiquant son sport : il veut ainsi prouver que chacun peut faire de grandes choses et être fier de soi. Le handicap ne devrait freiner personne dans ses aspirations.

L’insertion de Mathieu et son avis sur l’inclusion à l’école.

Mathieu a vécu son enfance en Corrèze et, comme les autres enfants,  a pu suivre une scolarité classique car les écoles qu’il a fréquentées permettaient déjà l’inclusion  des personnes en situation de handicap. A l’âge adulte il constate que la discrimination se fait davantage sentir, notamment lors des entretiens d’embauche. Néanmoins les idées reçues tendent à disparaître et la société commence à apprendre à vivre avec les personnes en situation de handicap.

A la question « Vous sentez-vous différent ? » Mathieu répond « tout le monde est différent, et c’est une bonne chose mais personne ne doit se sentir exclu ».

La discrimination semble de moins en moins prégnante, cependant des progrès sont encore à faire en matière de tolérance et d’inclusion. La France fait beaucoup d’efforts à ce sujet même si elle a encore beaucoup à apprendre… Mathieu Bosredon est optimiste.

 

* Le handbike ou « vélo à propulsion manuelle » est une discipline handisport apparentée au cyclisme.

Vous pouvez suivre l’actualité et le combat de Mathieu sur Facebook, 

 Thomas B & Bastien MdC

Devenir pompier volontaire, une voie à suivre !

Devenir pompier volontaire : une passion, des valeurs !
Compte-rendu d’interview d’un commandant et d’une sapeur pompier.

Parcours d’une jeune sapeur pompier :

Elodie, 18 ans, est une JSP, c’est à dire une jeune sapeur pompier. Son but est d‘aider la population et d’être utile. Ses valeurs sont d’avoir du respect envers les autres, savoir vivre en collectivité et s’entretenir physiquement. Pour devenir pompiers volontaires il existe plusieurs options mais Elodie a choisi la plus courante celle d’être JSP et de passer un brevet cadet en suivant des formations, dès l’âge de 12 ans jusqu’à 17 ans. A côté de cette activité bénévole, elle est scolarisée en  bac professionnel métier de la sécurité à Tulle. Elle souhaite par la suite devenir pompier professionnel.

Durant leur période d’engagement au sein des JSP, les jeunes élèves apprennent les gestes du secourisme, la manœuvre incendie, l’utilisation des lots de sauvetage…etc. Sans faire d’intervention, on leur enseigne la fonction de sapeurs pompiers. Suivant les formations qu’ils ont choisies, ils seront affectés à différentes missions. Il y a plusieurs formations possibles comme « équipier incendie » pour se spécialiser dans la gestion des feux, « équipier SAP » pour ce qui concerne les ambulances. La mission la plus valorisante et la plus dangereuse d’après elle, est celle en rapport avec les incendies : on y trouve et on y apprend beaucoup de choses.

Parcours du commandant Durina Eric :

Le commandant Durina est le responsable de la direction départementale des sapeurs pompiers et du développement  du volontariat. Pour être pompier volontaire il faut répondre à certains critères, comme avoir au minimum 16 ans et au maximum 60 ans,  « Qu’importe que nous soyons homme ou femme, étranger ou non, cela ne change rien. Il faut tout de même être en bonne santé physique et donc passer des examens médicaux ».
On n’est pas obligé de passer par la case jeune sapeur pompier, il faut aller au Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS), par la suite remplir un dossier d’engagement, puis le compléter avec des formations. Toutes les missions sont dangereuses étant donné qu’un sapeur pompier peut prendre des risques même sur la route, comme tout le monde.
Les pompiers volontaires s’engagent pour une moyenne nationale de 11,7 ans. Pour les hommes cela équivaut à environ 12 ans et pour les femmes à 8 ans. Les femmes sont en effet de plus en plus présentes dans les casernes et pour une bonne intégration les responsables ont créé des vestiaires non mixtes.
Lors du recrutement, Mr. Durina a interrogé les futurs pompiers volontaires sur leur motivation et leur but. La grande majorité a répondu que c’était pour rendre service aux autres, puis une autre partie pour la valeur morale et finalement une autre pour la discipline, l’esprit d’équipe et le contact humain.
Les pompiers volontaires n’ont pas d’heures limite, ils ont 40 heures de formations obligatoires tous les ans. Selon les JSP, les  avantages sont les valeurs, les services rendus et la notion de groupe. Il existe ce pendant des inconvénients : la perturbation de la vie privée et celle dans le travail.

                          Commandant Eric Durina, pompier à Brive ( avec l’autorisation de La Montagne)

Clara.B, Enora.B, Oceane.P

Les militaires seniors au service de la jeunesse

 

Eric Zavras source image: Canopé E-reporter

Aujourd’hui, les militaires qui ne sont plus actifs professionnellement s’investissent activement pour la jeunesses.

Eric Zavras  et Yves Lasvigne  Délégué militaire Corrèze du SNU

Yves Lasvigne est un militaire toujours en activité qui a pour responsabilité de représenter toutes les armées en Corrèze. Engagé depuis longtemps dans la citoyenneté il explique que dès sa jeunesse il a voulu s’impliquer pour les autres notamment dans des clubs de sports lorsqu’il était au lycée.

Eric Zavras est un militaire retraité de 62 ans et tout comme son confrère, a fait partie de l’armée de terre pendant près de 40 ans. Il s’occupe de la direction de la citoyenneté deux fois par semaine à Tulle.

Le SNU, service nationale universel, a été créé par Édouard Philippe en 2019 et est une des promesses de campagne du président Macron. Ce service a pour objectif  de renforcer les liens de fraternité entre les jeunes français et de promouvoir l’investissement des jeunes dans la société actuelle ainsi que le sentiment d’engagement dans la république. « L’apprentissage en collectivité est nécessaire » insiste Eric Zavras.

Le métier de militaire n’est pas une profession facile, n’est pas un métier comme les autres. Un militaire, se doit de faire preuve d’une citoyenneté « exacerbée » tant dans son métier qu’en tant que civil précise Eric Zavras.

Quand on leur demande si le SNU permet aux jeunes de devenir un peu plus citoyens dans le monde actuel et si le niveau de citoyenneté a évolué avec le temps, ils sont unanimes pour dire que le SNU permet d’augmenter la citoyenneté et de s’impliquer. Ils sont plus mitigés quant à l’évolution dans le temps : « il y a plusieurs années on n’avait pas besoin de faire des actions pour inciter les personnes à s’engager en tant que citoyen, cela se faisait plus naturellement ». Il semblerait en effet que les jeunes perdent les valeurs de la France.

Par ailleurs, ils expliquent que depuis 20 ans on parle plus de la citoyenneté à cause des attentats. Pour eux, « être un citoyen impliqué dans la vie, se résume principalement à vivre en collectivité mais surtout apprendre ses droits mais aussi ses devoirs ».  Une des qualités du service militaire (disparu en 2002) était  de réaliser un « brassage des jeunes ». Cela permettait de rencontrer des personnes provenant de tout milieu social et géographique. Cependant la fin de ce service a été inévitable car l’armée étant professionnelle elle nécessite des études spécifiques.

Ainsi le SNU a été crée afin de permettre aux jeunes de participer à des actions dans un département différent du leur, de sortir de leurs habitudes et d’apprendre à vivre en collectivité. Pour pouvoir y participer les jeunes doivent d’abord faire la démarche de s’inscrire. Puis ils vont participer à un séjour de 15 jours en collectivité avant de pouvoir apprendre à s’investir pour les autres en faisant des travaux d’intérêt général par exemple. 

Yves Lasvigne source image: Canopé E-reporter

Le rallye citoyen, un lieu de d’engagement 

Le rallye citoyen fête cette année ses 7 ans d’existence. Il est dédié aux collégiens regroupés en équipes, et le principe consiste en plusieurs ateliers civiques et sportifs sur un thème local et le but de cette opération est de permettre des échanges historiques et citoyens entre les collégiens et les partenaires comme les pompiers, la gendarmerie,  l’armée, des représentants de communes ou des associations.

 Ce rallye est composé de plusieurs ateliers comme allant par exemple du secourisme, à la découverte des métiers de la défense, en passant par le parcours du combattant qui est l’activité majeure et sélective pour l’armée et bien d’autres. Le Lieutenant colonel Lasvigne précise que ce rallye a été organisé sur une journée avec différents intervenants qui doivent expliquer aux collégiens leurs différentes implications dans la citoyenneté en fonction de leurs métiers.  « Ces interventions apportent une prise de conscience dans les différents niveaux de citoyenneté chez les jeunes ». A l’issue de cette journée les jeunes repartent donc avec une connaissance plus élargie des domaines de l’entraide, « une réelle prise de conscience de la citoyenneté ». Il y a aussi une émulation grâce au classement final avec des récompenses. 

Kevin.J/Pierre.D/Gabriël.A

Deux élus corréziens au service de leur commune, face à la crise

Vincent Arrestier, un maire investi pour la commune de Monceaux-sur-Dordogne.

Vincent Arrestier, maire de Monceaux-sur-Dordogne.
Crédit photo : Mairie de Monceaux-sur-Dordogne

Monceaux-sur-Dordogne est une petite commune de Nouvelle-Aquitaine de 641 habitants. Celle-ci est classée « vallée de la Dordogne » pour ses paysages idylliques et sa vaste diversité. Ce village est très bien situé au bord de la Dordogne pour accueillir les visiteurs qui sont nombreux en été.

Nous avons pu nous entretenir avec le maire de cette commune, Vincent Arrestier, élu depuis 1 an. Celui-ci a été pendant 6 ans conseiller municipal puis s’est présenté aux élections dans sa commune car il estimait avoir une chance inouïe d’y vivre et de pouvoir profiter de ses magnifiques paysages et de sa communauté. Il veut s’y investir au maximum.

Il nous a expliqué que pour être maire, il faut avoir été élu par les habitants de la commune et il ne faut pas de diplôme en particulier. La fonction de maire n’est pas toujours simple car il faut y consacrer beaucoup de temps, mais aussi savoir répondre aux différents soucis qui se présentent en permanence. C’est pour cela que lorsqu’on se présente, il faut être sûr de son choix et vouloir s’investir pleinement dans la vie de la commune. Le maire est entouré de 15 conseillers municipaux dont 3 adjoints, chargés chacun de plusieurs domaines comme les finances ou le tourisme.

Stéphanie Perrier, professeure et adjointe au maire de Tulle.

Crédit photo : Mairie de Tulle

Nous avons également interviewé Madame Stéphanie Perrier, qui est professeure de SVT dans notre lycée. Celle-ci est aussi adjointe au maire de la commune de Tulle qui est la préfecture corrézienne, composée de 14500 habitants, donc d’une taille bien supérieure à celle de Monceaux. Le conseil municipal de Tulle est donc constitué de davantage d’élus :  33 conseillers municipaux dont 8 adjoints. Stéphanie Perrier est en charge de l’Environnement, des Espaces Verts, des Mobilités et de la Santé environnementale. Cela consiste à définir quels sont les axes politiques sur lesquels l’équipe municipale va travailler dans les 6 ans à venir du mandat.

 

 

Des communes de taille différente mais toutes deux touchées par la crise.

Ces deux communes sont toutes deux très différentes autant sur le plan des revenus que du nombre d’habitants, mais ont pour autant toutes les deux du mal à vivre la crise sanitaire car elles perdent leur côté festif et donc une partie de leur recettes. Cette pandémie a également entraîné de nombreux surcoûts dans les communes, liés aux achats d’équipements de protection. Le budget qui devait être consacré à de nouveaux projets a donc dû être réaffecté, au grand regret de Vincent Arrestier et de Stéphanie Perrier, deux élus qui avaient prévu de nombreux projets dans leurs communes respectives, comme la création d’une maison de santé à Monceaux et des aménagements des trottoirs pour faciliter l’accessibilité des personnes handicapées à Tulle. Des projets qui, ils l’espèrent, pourront tout de même être réalisés au cours de la mandature.

Loane Arrestier, Mathilde Sampaio et Léonie Farges

Ça roule toujours aussi fort à Tulle !

Depuis quelques semaines, nos vttistes Tullistes sont bien motivés à poursuivre les entraînements sous le soleil, malgré la pandémie du Covid 19.

Depuis le début de la pandémie mondiale, les clubs de sports sont restés fermés. Mais en septembre 2020, le club de VTT de Tulle (TVTT) a pu reprendre les entraînements les samedis. En revanche, il faut respecter quelques règles sanitaires, comme par exemple le port du masque obligatoire en début et fin de séance, respect du couvre feu… L’entraîneur Guillaume Simonet nous explique comment se passe l’encadrement, la gestion de la crise et sa motivation à continuer  les entrainements pour les jeunes.

Pour la petite anecdote, le club a été créé lors d’un repas de famille avec Guillaume, un éducateur sportif dans les écoles, et son cousin qui fut le premier président du TVTT. Leur volonté était de transmettre leur savoir sur le VTT et partager leur passion. 

Ce club est principalement destiné aux mineurs dans le but de développer l’activité du vélo sous toutes ses formes comme la maniabilité, la descente, le trial, l’enduro ou encore le cross country. Il existe également une section enduro accessible à partir de 14 ans et jusqu’à tout âge. En revanche, à cause de la crise sanitaire, pendant un certains temps, il a fallu diviser les adhérents en plusieurs petits groupes et suspendre les entraînements pour les adultes. Grâce à la FFC (Fédération Française de Cyclisme) les entraînements ont pu reprendre normalement depuis mi décembre malgré l’absence de compétitions.

source image Tulle VTT

Suite à notre entretien avec Guillaume Simonet, nous avons pu comprendre le fonctionnement du club, des entraînements… Les entraîneurs, des bénévoles rencontrés lors des formations ou encore des parents d’enfants licenciés au club, leur rôle est de préparer les séances, de coacher les vttistes afin de les faire progresser…

Guillaume nous indique qu’il faut environ une heure pour préparer une séance de trois heures, de même que pendant l’été la planification de l’année prend beaucoup plus de temps afin de trouver des lieux d’entrainement en fonction de la discipline et de la météo mais aussi de créer des parcours de randonnée. Chaque licencié doit venir avec son propre matériel mais il existe tout de même des locations de vélo à Tulle  notamment l’association A bicyclette

Si vous voulez découvrir les activités du club, rendez-vous sur sa page Facebook

Antoine.B/Clara.C/Thomas.M

Le 25 Mars dans l’histoire

Éphéméride : ça s'est passé un 25 mars - Notre-Siècle
Source image : Notre siècle

Aujourd’hui, jeudi 25 mars c’est la journée E-reporter mais le 25 mars nous cache quelques dates, ma foi, mal connues! Alors partons à la découverte de la face cachée de cette date. D’un traité de paix à l’incorporation d’unité, en passant par la perte de sous-marin, le 25 mars regorge dinnombrables événements  plus incroyables les uns que les autres. Voici quelques une de ces dates :

 

Le 25 mars 1347 signe la naissance d’une femme qui change l’histoire. Non pas celle de Jeanne d’Arc mais celle de Catherine de Sienne, la première femme devenue conseillère d’un pape. Malgré son analphabétisme, elle a su grimper l’échelle de la société pour avoir un des rangs les plus prestigieux de son temps. Elle réussit même à être déclarée docteure de l’église par Paul VI.

En 1802, un traité de paix est signé : le traité d’Amiens. Il amorce une paix précaire entre le Royaume-Uni et la France d’une part, et d’autre part entre l’Espagne et l’Empire Batave. La paix ne dure seulement que treize mois et prend fin le 18 mai 1803.                                                                                    

Le 25 Mars 1821 est une date très importante pour la Grèce car elle marque sa libération de l’Empire ottoman. Malgré de terribles événements, comme le massacre de Scio, le congrès d’Epidaure proclame l’indépendance de la Grèce après dix ans de douleur.

Dans un autre temps en 1871, Thiers abandonne Paris aux Communards, des révolutionnaires luttant contre les dirigeants de la France. La capitale est alors secouée par des émeutes et encerclée par les Prussiens. Adolphe Thiers, un homme d’état français, décide d’évacuer ses soldats de Paris et de revenir en force pour éliminer de la ville les socialistes, républicains ou révolutionnaires.

Photo d’illustration des Prussiens. Source :Snappy Goat

En 1943, a lieu un convoi de déportés, plus précisément le 53ème, partant de Drancy pour rejoindre Sabibor. Cette date est tristement connue car ce jour-ci,  1008 personnes décèdent. Lors de la libération de Sabibor en 1945, seulement 5 personnes ont survécu aux attaques.

Photo d’illustration du 53ème convoi de déportés. Source : Wikimedia Commons

L’année 1944, pour l’Allemagne nazie est une année de défaite. Dans un premier temps, elle perd de nombreux territoires ainsi qu’énormément de matériel. Le pays a notamment perdu un de ses sous-marins appelé U 976. Un jour, il est parti patrouiller et n’est pas revenu. Le navire est porté  disparu depuis le 25 mars 1944.

Photo d’illustration du U 976 Source : Wikimedia Commons

Lors de l’année 1945, dans un mouvement désespéré, l’unité d’infanterie allemande nommée F rejoint une unité anti-partisans nommée E.  L’unité anti-partisans  a commis d’innombrables crimes de guerre et en particulier des massacres, comme celui de l’Italie lors de son désarmement.

Photo d’illustration de l’unité F. Source Flickr

Dorian L.