Visite à la Foire du livre de Brive

A l’occasion de la 36eme édition de la Foire du Livre de Brive du 10 au 12 novembre, notre équipe s’est rendue sur place vendredi afin de prendre un bain de foule entre livres, auteurs et maisons d’édition mais ce fut aussi l’occasion pour nous d’étendre notre culture littéraire.
Pari réussi pour Brive cette année avec pas moins de 300 auteurs qui étaient au rendez – vous de Cyril Lignac, Amélie Nothomb, Bernard Cazeneuve en passant par Stéphane Le Foll, etc… Et une forte progression des ventes comme des entrées.

 

Deux Interviews express

Nous avons rencontré Nicolas Michel, journaliste et auteur français pour lui poser quelques questions au sujet de son dernier livre Quand le monstre naîtra paru aux Editions Talents Hauts.

 

 

Littérature & Société -Votre dernier livre,  »Quand le monstre naîtra » est paru il y a peu. Vous y parlez de la guerre vue par une petite fille juive, de ce qu’elle ressent face au conflit,… Pourquoi ce sujet ? Et pourquoi utiliser cette petite fille ?

Nicolas Michel  -J’ai eu l’idée lors du décès de mon grand père, il était résistant et me parlait parfois de la guerre alors j’ai voulu continuer à transmettre ce souvenir aux enfants des générations futures.
Je me suis demandé comment leur faire passer ce souvenir alors là, la fiction était la meilleure solution. Raconter l’histoire à travers une enfant apporte de la légèreté. Je trouve que l’enfance
amène beaucoup de fraîcheur donc c’était parfait pour que d’autres enfants puissent lire ce livre et le comprendre.

L&S – Vous dites que votre grand père était résistant, est ce que ce livre est une autobiographie ou le récit d’une des histoires qu’il vous a raconté ?

NM -Non mais oui ( rires) c’est inspiré de sa vie et de ce qu’il me racontait mais ce n’est pas un récit direct ou de quelqu’un de proche qu’il aurait connu à ce moment là. Comme on écrit par rapport à ce qu’on connaît il y a une part de vérité dans ce livre, une part de lui. C’est aussi un peu un moyen de lui rendre hommage.

L&S – Avant d’être un auteur vous êtes tout d’abord journaliste. Pourquoi avez-vous voulu écrire un livre ?

J’ai toujours évolué dans un environnement où il y avait beaucoup d’histoires : mon père était prof de français, il nous parlait beaucoup de littérature, de toutes sortes d’histoire. Ma mère était infirmière à domicile donc elle nous racontait souvent ce qu’elle voyait . Je crois que j’ai commencé à vouloir écrire quand j’étais jeune, à peu près vers le collège .

L&S – Les histoires c’est de famille alors ?

MN – Exactement, oui ! ( rires )

************************************************************************************************************************************************************************************

Crédit Photo : Les Ardents éditeurs

Laurent David est un  auteur de BD. Il a publié aux Ardents Editeurs deux bandes dessinées autour du cyclisme : « Un Espoir en Jaune » et « Dossard de Légende ».

L&S – Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Laurent David – Je fais du vélo depuis longtemps et, à vrai dire , j’ai toujours aimé dessiner, que ce soit des paysages , des cyclistes , des vélos … Raconter des histoires aussi donc c’est un peu une
synthèse de tout cela .

L&S – Qu’est ce qui vous a donné envie de traiter ce sujet précisément ?
Laurent David – En étant cycliste , on a toujours envie de voir plus de livres sur ce sujet mais il est très rare d’en trouver qui soient véritablement réalistes . Ils sont plutôt écrits sous forme de romans , avec beaucoup de bio et auto-biographies d’athlètes mais pas de BD.  Je pense que ce qui m’a poussé c’est aussi le fait qu’il y ait très peu de genres différents, d’ouvrages sur le cyclisme . L’idée m’est venue comme ça : pourquoi pas moi ?

L&S -Pourquoi choisir une BD plus qu’un roman , un journal … ?
Laurent David – Parce que le côté artistique et libre du dessin est un bon moyen de retranscription. Qui plus  est, le vélo c’est très visuel donc ça me paraissait assez évident .

L&S -Pourquoi plus le style BD que manga par exemple ?
Laurent David – Je ne suis pas fan du manga . Il y avait déjà quelques BD sur le cyclisme qui m’avaient inspiré comme « Les Vélomaniaques » mais très axées sur l’humour . Moi , ce que je voulais faire c’était quelque chose de plus fidèle et de plus sérieux donc je me suis focalisé sur le réalisme. J’ai été légèrement influencé par Francq (ndlr : Philippe Francq dessinateur des BD « Largo Winch » représentant Jean Van Hamme) donc on retrouve un peu de son style à lui aussi.

*************************************************************************************************************************************************************************************

Antoine / Emma / Mathilde / Louann