France 3 ouvre ses portes aux lycéens : un privilège.

Le vendredi 4 avril 2014, 10 élèves de la classe de  seconde du lycée Edmond Perrier, suivant l’option littérature et société, ont eu  la chance de visiter le studio de France 3 Limousin de Limoges. Cette expérience a pour but de les confronter au monde du journalisme.

Accueillis par Madame Belloir, ils visitent les coulisses du 12/13 avant d’assister au journal en direct pour enfin terminer à la régie.Capture

L’accompagnatrice leur explique tout de France télévision à France 3 Limousin. « Ça marche comme des poupées russes » leur dit elle. En effet, France Télévision dont fait partie France 3 est dirigé par Rémy Pflimlin. Celui-ci a été nommé par Nicolas Sarkozy, lorsqu’il était président de la république. France télévision comprend France 2, France 4, France Ô… C’est en 2012 que François Hollande (nouveau président) délègue ce pouvoir de nomination à la tête du CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel). L’entreprise comprend 11000 salariés répartis sur cinq pôles. Le secteur sud ouest dont le siège est à Bordeaux, possède 850 salariés. Ce secteur couvre 5 antennes dont celle du Limousin. Dans cette région le nombre de salariés s’élève à 130.

Pour commencer, les lycéens visitent les loges de maquillage qui permettent de préparer les présentateurs afin qu’ils ne paraissent pas blafards sous les importantes lumières artificielles. Ils continuent ensuite leur voyage médiatique en entrant sur le plateau des élections municipales 2014. Ce plateau est différent puisque les décors sont amovibles et qu’il y a une possibilité de recevoir un public.

Madame Belloir, explique les quatre grandes familles de métiers présents au journal. Tout d’abord, les journalistes. Dirigés par un rédacteur en chef, les journalistes reporters d’images, caméramans et journalistes travaillent ensemble. Puis l’équipe technique, composée de monteurs vidéos, éclairagistes, machinistes qui travaillent pour l’information. Vient ensuite l’antenne programme,  qui travaille sur les émissions de la grille, elle comprend les producteurs et les animateurs. Et enfin l’équipe administrative, dans laquelle se trouvent la comptabilité, la gestion, la communication…

Les élèves découvrent ensuite le journal en direct. Tout est alors mené par le conducteur détaillé et pris en charge par la régie dans laquelle se trouve la scripte. Les lycéens ont la chance exceptionnelle de visiter la régie. Enfin, après 23 minutes et 38 secondes d’antenne, ils voient la scripte « raccrocher » l’antenne régionale à l’antenne nationale, celle de Paris.

Caméras du studio Fr3
Caméras du studio Fr3

La visite terminée, les élèves nous livrent leurs impressions: «La taille et les spots de lumière, voilà ce qui m’a impressionnée». En effet, le studio est beaucoup plus grand qu’il ne paraît à la télévision et le nombre de projecteurs  fixés au plafond du studio utilisé pour les municipales est effarant. Un autre élève nous déclare : «Je ne savais pas qu’autant de personnes étaient cachées derrière l’écran». D’autres encore sont surpris de l’importance de la maîtrise du temps puisque le journal est réglé à la seconde près. Enfin, l’accompagnatrice des lycéens déclare «L’ambiance est parfois tendue au journal à cause du stress mais tout finit toujours par rentrer dans l’ordre dans une atmosphère familiale». Rien de tel pour faire rêver ces jeunes qu’une visite aussi exceptionnelle que celle qui vient de se terminer.

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India Bac,  Pollen Continsouza et Lisa Moullec (Seconde 3)

 

BFM: Bibliothèque Francophone Multimédia

Le principe de la BFM, est en fait un réseau de bibliothèque multimédia dans tout Limoges, 6 exactement. Celle situé 2 Place Aimé-Césaire, est la plus grande, c’est la base de la circulation des éléments littéraire et multimédia dans ce rassemblement.

Ce bâtiment, est situé à proximité de l’hôtel de ville, derrière l’ancien hôpital, auquel le bâtiment a été relié par une passerelle pour offrir un maximum de place dans ces locaux. Ce centre a vu le jour en Septembre 1998, l’architecture a été pensée  par Pierre Riboulet, qui avait dans l’esprit ‘Mélanger l’ancien avec le nouveau’. C’est ainsi qu’un bâtiment, avant-gardiste pour l’époque a intégré la ville de Limoges. De l’extérieur, ce bâtiment est composé entièrement de vitres, des murs de verre servent de pilier à ce cloître littéraire, cette utilisation est intéressante, elle permet d’optimiser la luminosité de l’endroit, d’apporter une lumière chaude et agréable aux lecteurs. L’entrée se fait au milieu de cet antre vitré, nous y retrouvons le guichet de l’accueil, et en face, un grand espace destiné à une exposition artistique changeant de thème fréquemment. Nouvellement, un espace de restauration à été créé à ce même niveau, cohabitant avec l’accès de la salle de conférence juste à ses côtés.

La grandeur, la netteté, l’ambiance à la fois ancienne par l’aménagement des lieux, mais moderne par la contenance de ces lieux est stupéfiante ! On reconnaît bien le principe de construction qui a en effet été suivi parfaitement par l’architecte qui a su marier  à la perfection ses ambitions. L’endroit est propre, silencieux malgré le nombre de personnes qui y vienne, on y sent un respect. Toutes les couleurs, les bibliothèques, sols, plafonds, annexes artistiques ravissent l’oeil. L’architecture se veut ancienne, mais la modernité qu’a habiter les lieux à l’époque de la création du bâtiment est évidente. On y reconnaît un style des année 70, nous transportant temporellement.

D’un point de vue artistique, comme tout bâtiment culturel, une bourse pour obtenir des objets d’art est fourni. Le choix de la médiathèque a été une tapisserie en provenance de Monluçon, tissé de fil d’or fait des mains de Rachid Koroïchi. Cette tapisserie finement tissée de symboles géométriques ne fait que compenser l’harmonie des coloris qui orne le bâtiment. Dés l’entrée dans la bibliothèque, on aperçoit ce fin travail sur soie, qui est une ouverture culturelle, au monde, car constitué de plusieurs écritures, dans diverses langues, permet une ouverture sur les cultures diverses, sur la démocratisation des livres, de la musique, des points technologiques.

Lorsqu’on progresse entre les rangées géométriquement disposées, on contemple la grandeur de la pièce principale consacrée aux livres et à un espace avec un accès limité à des ordinateurs. En son milieu, on voit à l’étage inférieur une grande mosaïque romaine. Cette mosaïque n’est pas là par hasard. Elle a été trouvé lors des fouilles archéologique obligatoires lors de la préparation du terrain pour bâtir cette bibliothèque. Une fois rénové elle a été installée , à la place identique où elle avait été trouvée.

Coline C. (Seconde 3)

 

Camille Senon, la survivante du tramway d’Oradour sur Glane.

La rencontre avec Camille s’est effectuée à la foire du livre 2014 à Limoges. Elle  nous relate son parcours avec émotion. Nous n’oublierons jamais Oradour, Camille Senon nous le rappellera toujours grâce à ses nombreux et poignants témoignages.

Lors du massacre, Camille venait d’avoir dix-neuf ans. Elle avait pour habitude de prendre le tramway de Limoges en rentrant de son travail jusqu’à Oradour pour rentrer chez ses parents. Ce funeste 10 juin 1944, alors qu’elle attendait son tramway à la gare, un des employés informa les passagers qu’ils ne partiraient peut-être pas en direction d’Oradour car les allemands auraient envahit le village. Dans l’impossibilité de joindre Oradour par les centrales téléphoniques, le tramway prit donc sa route. « A mi-chemin, on voyait un gros nuage de fumée au dessus d’Oradour », nous explique-t-elle. Lors d’un arrêt à proximité de sa destination, un jeune homme connaissant Camille cria : « N’y allez pas, ils tuent tout le monde! » Camille se demanda si les conducteurs avaient entendu les paroles du jeune homme car le tram poursuivit son chemin. « Après cent mètres, on voyait l’église en feu » nous dit-elle, complètement bouleversée. Quand soudain un SS fit stopper le train et descendre les vingts voyageurs dans un champ. De là où ils étaient ils voyaient des grenades, les maisons s’enflammaient, tout explosait. Pendant que les passagers attendaient sans aucune explication, un homme dit à Camille « les femmes et les enfants brûlent dans l’église». Sur un ton de mépris et d’agressivité, un allemand réplique « Vous avez peur hein, vous avez peur ; de toute façon il n’y a plus personne à Oradour ». Camille réussit à se sauver en montrant à un officier qu’elle n’était pas d’Oradour en dévoilant sa carte de Limoges. Par chance, l’officier agacé l’envoya dans un village voisin. Lorsqu’elle fut arrivée dans ce village, les habitants  affolés demandèrent à Camille ce qu’étaient devenu leurs proches qui étaient à Oradour. Elle ne répondit pas car elle ne voulait pas accepter ce qu’elle avait vu et entendu durant cette journée.Un homme apeuré ayant son fils à Oradour proposa à Camille de se rendre au village pour avoir des réponses à leurs interrogations. Ils prirent la voiture et en arrivant Camille comprit qu’elle ne reverrait jamais son père, ni ses grands-parents, ni ses oncles et tantes, ni cousins et amis, tous étaient massacrés. Le village était plongé dans l’horreur, elle avait l’impression d’avancer dans un cauchemar, tout autour d’elle était anéanti. Femmes et enfants étaient fusillés et brûler dans l’église, et les hommes étaient massacrés dans les champs.

Depuis ce jour il ne restait presque plus rien à Camille, sauf sa mère qui n’était pas présente lors de ce massacre car elle devait se rendre à l’extérieur. Cette femme a vécu centenaire,  « Belle revanche pour ceux qui voulaient l’exterminer » dit sa fille. Jamais Camille n’oubliera son village, toujours prête à militer auprès d’écoles et d’associations. Elle trouvera aussi la force de témoigner lors du procès des auteurs du massacre à Bordeaux en 1953, défendant  différentes causes comme la lutte contre les discriminations, le racisme. A l’occasion de cette foire du livre, nous avons pu découvrir le livre de Charles Sancet qui souligne l’engagement des femmes des PTT durant la Seconde Guerre Mondiale.

 

Marion Chaumeil et Julie Giudicelli (seconde 3)

Portraits de lecteurs

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 … Nous avons pu recueillir des avis de lecteurs au salon du livre : sur neuf visiteurs, trois sont habitués de ce genre de foires, trois y vont très rarement et deux souvent. Ensuite, les résultats sont plus mitigés, car autant de personnes aiment aller la bibliothèque que se rendre à la foire, de façon à avoir une rencontre directe et conviviale avec l’auteur, dans le second cas. Bien évidemment, les personnes ayant dit préférer la bibliothèque ont avancé deux arguments bien particuliers : la gratuité et le calme.

En outre, un autre sondage est fourni, celui de dialogues entre utilisateurs de la BFM et élèves. D’après les sondages, 100 % des personnes interrogées (de tous âges et de toutes cultures) sont des habitués de la médiathèque, quant à l’inscription (gratuite), 85% le sont. Une fréquence irrégulière pour les emprunts apparaît, car deux personnes vont emprunter jusqu’à dix livres dans le mois, alors que d’autres seulement deux à quatre. Une autre partie déclare venir à la médiathèque seulement dans le but de travailler ou de lire sur place les journaux et livres proposés, ou encore de regarder des DVD et d’écouter de la musique.

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Tiphaine B. et Anne-Pascale C. (seconde 3)

 

 

Studio radio : la visite

BRAM’FM N’A PLUS DE SECRET

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Qui a dit que le mercredi c’était relâche pour les lycéens ?

Jeanne, Léa, Sara, Mathilde et Jarod (l’invité surprise) ont été accueillis hier, mercredi,  dans le petit studio de Bram FM dans le cadre des chroniques lycéennes !

Thierry Titone, animateur à l’OCCE et bénévole à la radio leur a présenté le studio et le fonctionnement de cette radio associative.

Fanny, la  journaliste leur a présenté son métier, son parcours.

Les chroniques des élèves seront enregistrées dans le studio au printemps et diffusées sur les ondes…en attendant l’émission en direct qui clôturera l’atelier, fin mai.

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POUR ECOUTER BRAM’FM : 98.3 …ou sur http://www.bramfm.com/

Pour plus d’infos sur les Chroniques lycéennes : demander aux documentalistes !

 

M Rochais

 

NEIGE

 

Neige, c’est le coup de coeur de Marina L.

« Un livre à la fois poétique et romantique dans un univers artistique. L’histoire est réellement touchante et étonnante. Alors n’attendez plus et lisez le ! »

 

A la fin du XIXe siècle, au Japon, le jeune Yuko s’adonne à l’art difficile du haïku. Afin de parfaire sa maîtrise, il décide de se rendre dans le sud du pays, auprès d’un maître avec lequel il se lie d’emblée, sans qu’on sache lequel des deux apporte le plus à l’autre. Dans cette relation faite de respect, de silence et de signes, l’image obsédante d’une femme disparue dans les neiges réunira les deux hommes.

Chroniques lycéennes

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Vous aimez la musique ? Vous êtes curieux de tout ce qui touche à la création musicale ? Vous vous demandez à quoi ressemble un studio de radio, la salle des Lendemains qui chantent ? L’atelier Chroniques lycéennes est fait pour vous !

Dans la sélection de cette année on trouve entre autres : Fauve, Alex Beaupain, Mell, Iaross, Mélismell…

Il s’agit de rédiger une p’tite Chronique sur l’un des morceaux, de la mettre sur le site des Chroniques Lycéennes . Les meilleures seront publiées dans les Inrockuptibles !

Et en plus ici, spécialement au lycée Edmond Perrier, il y a deux partenariats : l’un avec La salle des Lendemains qui chantent et l’autre avec la Radio Bram FM. Et alors ?  Et bien les élèves inscrits à l’atelier vont avoir le privilège de de visiter le studio de radio et la salle de spectacle (si si!).

Et cerise sur le gâteau : chacun-E pourra enregistrer sa chronique à la radio . Avec diffusion sur les ondes !

Il reste des places! Inscrivez-vous auprès des documentalistes !

Réunion d’info le mercredi 27/11/2013 à 13h30 au CDI