A la suite d’une bagarre lors d’une fête d’anniversaire, Stéphane est blessé à coup couteau et est retrouvé mort dans le canal de l’Ourcq. Trois jeunes gens sont mis en cause dans cette affaire : Jimmy, Diego et Jean-Claude.
C’est l’affaire que les élèves de 2nde 1 du lycée ont reconstituée au début du mois d’avril 2019 au tribunal correctionnel de Tulle.
Avec le projet de procès reconstitué j’ai eu l’occasion de jouer le rôle de l’avocate de la partie civile (de la victime).
Lors des procès, les avocats sont vêtus de la robe noire des avocats. Le rôle de l’avocat de la partie civile est de défendre les droits et les intérêts de la victime et/ou de sa famille. L’avocat peut poser des questions à toutes les personnes qui passent à la barre pour aider à élucider l’affaire en faveur de son client, et démontrer la culpabilité des prévenus. Ensuite, il doit faire sa plaidoirie devant la tribunal pour expliquer les faits, démontrer la culpabilité des prévenus en argumentant mais aussi expliquer les conséquences pour son client et sa famille. Il demande aussi lors de sa plaidoirie des dommages et intérêts afin de compenser le préjudice subi par son client ou sa famille.
Le travail en amont était assez important mais très intéressant. Il fallait avoir une bonne connaissance de l’affaire pour pouvoir poser le maximum de questions en faveur de notre client. Ensuite il a fallu préparer une plaidoirie. C’est ce qui a été le plus long. En effet, il fallait réexpliquer les faits en démontrant la culpabilité des prévenus et expliquer comment cela a bouleversé la vie de la famille de la victime. Il faut réussir à émouvoir et convaincre les juges. Il faut enfin estimer les dommages et intérêts que l’on va demander pour la victime ou sa famille (ici le prix de la vie d’un jeune homme). Pendant le procès, il fallait être concentré et savoir s’adapter comme par exemple quand les questions que j’avais préparées étaient posées par quelqu’un d’autre. Il faut aussi parfois modifier des parties de sa plaidoirie selon les réponses apportées par les personnes à la barre. Malgré tout le travail que demande le rôle d’avocat c’est un rôle passionnant et très important. Le travail d’un avocat est important car tout le monde a le droit d’être défendu. J’ai adoré dire ma plaidoirie devant le public et la cour.
Dans l’affaire Stéphane, j’ai joué le rôle d‘un des deux juges assesseurs. Ce rôle consiste à poser des questions à toutes les personnes passant à la barre afin de faire éclater la vérité sur l’affaire.
A la fin, le président du tribunal et ses assesseurs délibèrent sur la culpabilité des mis en cause et sur les peines à leur infliger. Le travail en amont du procès est assez long, il faut préparer toutes les questions à poser à toutes les personnes interrogées, tout lire, rassembler toutes les informations qui paraissent utiles pour l’audience mais une fois le travail commencé, les questions sont assez simples à trouver.
Le procès reconstitué est une expérience enrichissante, la salle d’audience est très impressionnante, elle est immense et très oppressante. Cette expérience m’a beaucoup plu car elle m’a permis d’apprendre de nouvelles choses et de faire un travail que l’on aurait pas forcément fait dans une autre classe.
Dans cette affaire, je jouais le rôle de l’éducateur de Jimmy, l’un des mis en cause.
Ayant rencontré la famille, les parents, les amis et les professeurs de ce jeune, je devais être en mesure d’informer le juge et les assesseurs de la situation de Jimmy sur le plan familial et scolaire. De plus, je devais aussi répondre aux questions des différents avocats et notamment de celui de Jimmy auquel je devais donner des éléments nécessaires pour sa plaidoirie.
J’étais très stressé à l’idée de prendre la parole à la barre car en plus des difficultés que je rencontre régulièrement face aux exercices oraux, je trouvais assez peu d’éléments sur Stéphane et je craignais de ne pas pouvoir répondre à toutes les questions qui me seraient posées.
Plus tard, quand je me suis retrouvé face au tribunal la première fois, même si je n’étais que le spectateur du procès joué par mes camarades de l’autre groupe, j’avais un sentiment d’anxiété qui montait. Je savais que le bâtiment était très solennel, ce qui engendre une atmosphère lourde, presque palpable quand on y pénètre. Ce même sentiment s’est intensifié lors du passage officiel au procès auquel j’allais participer. D’autre part, la salle dans laquelle se déroulait le procès était impressionnante non pas par sa taille mais par sa fonction et son activité : on nous avait dit que des gens libres y étaient entrés mais que ce sont des condamnés qui en étaient ressortis.
Pendant la séance, je redoutais de plus en plus le moment inévitable ou j’allais devoir prendre la parole à la barre. J’attendais mon tour, je réfléchissais déjà aux éventuelles questions qu’on pouvait me poser. J’accumulais un peu plus de stress au fur et à mesure de la séance. Quand enfin arriva mon tour, je me suis présenté à la barre. J’ai évacué une bonne partie du stress quand j’étais face au micro. Contre toute attente, je suis parvenu à faire une prestation orale honorable à mon goût et je fus capable de répondre aux questions que l’on me posât. Cette expérience fut pour moi assez stressante mais également très enrichissante car je pouvais pour une fois me faire une idée concrète d’un véritable procès.
Dans l’affaire de Stéphane, j’ai joué le rôle d’Olivier, un témoin et le meilleur ami de Stéphane.
J’ai trouvé le travail en amont plutôt simple mais il faut quand même prendre le temps de le faire correctement. Pour cela j’ai dû me plonger dans la lecture attentive de tout le dossier et porter un regard particulier sur ma déclaration faite aux policiers.
Au moment du procès, quand je suis allé à la barre, le stress est monté très rapidement mais grâce à l’envie de bien faire cela est devenu quelque chose de positif.
J’ai trouvé la salle des assises, où nous avons reconstitué notre procès, très moderne et assez grande. Cette salle nous donne tout de suite la sensation que des choses importantes s’y décident.
J’ai bien aimé l’expérience car cela m’a fait découvrir la vie dans un tribunal. Ce que j’ai moins aimé, c’est le temps que dure un procès, nous sommes restés assis plus de deux heures à écouter les différents acteurs de cette affaire répondre aux questions. Ce qui était difficile était de répondre aux questions posées par les avocats car ils me considéraient comme un coupable alors que j’étais un témoin.
Le procès reconstitué est une bonne découverte pour moi car cela m’a appris à être plus sérieux dans mon travail et cela a été très intéressant.
Dans l’affaire Stéphane, j’ai joué l’éducateur de Diego.
L’éducateur doit apporter des informations sur la vie du jeune qu’il suit, notamment sur le plan scolaire et sur le plan familial. Il est donc censé aiguiller le juge dans sa décision, afin qu’il puisse donner une sanction adaptée.
Le travail en amont est plutôt long. Je devais relever toutes les informations sur le jeune Diego mais le moins évident était de me préparer aux questions qui pouvaient m’être posées. Le plus intéressant a été d’être à la barre. En tant que simple spectateur, on ne se rend pas compte de la grandeur de la salle et la responsabilité énorme que porte les juges.
Cette expérience a été très enrichissante et assez stressante. Elle m’a permis de voir d’une façon différente le travail et la réalisation d’un procès.
Lors de cette affaire, j’ai joué le rôle de la mère de la victime, j’étais donc témoin. J’ai dû travailler avec l’avocat de la partie civile avant le procès. C’est très intéressant car j’ai dû créer en quelque sorte le personnage de Stéphane. J’ai donc bien aimé cette partie d’autant qu’elle est relativement simple à réaliser. De plus, j’ai dû penser aux séquelles que la mort de Stéphane a laissées sur sa mère.
Le travail en amont était agréable à réaliser car il était simple mais aussi très important à faire puisqu’il concernait directement la victime. En tant que mère de la victime, j’ai dû me préparer à répondre aux questions qu’on allait me poser lors de l’audience et à y répondre tout en mettant Stéphane en avant. Lorsque que le moment est venu, on est allé dans la salle des assises pour commencer le procès. Une fois dans la salle, le stress commence vraiment à monter jusqu’au moment où les questions commencent et on se sent alors beaucoup plus à l’aise.
Cette expérience du procès reconstitué est vraiment géniale car en plus d’être bien encadré, on a découvert des choses sur le tribunal, découvert des nouveaux métiers qui peuvent nous intéresser. Cela m’a également permis d’apprendre à ne pas bouger durant 3h.
Dans cette reconstitution de l’affaire Stéphane, j’ai joué le rôle de juge assesseur. Le rôle de l’assesseur est de poser des questions à toutes les personnes présentes dans le tribunal et de trouver la vérité.
Le travail en amont était assez simple mais long, je devais préparer assez de questions à poser aux mis en cause ainsi qu’aux témoins et aux experts psychiatres, aux éducateurs, pour pouvoir faire avancer l’affaire et trouver la vérité. Ensuite durant le procès, cela a été simple de me mettre dans mon rôle, j’étais assez à l’aise mais il fallait rester très attentive à ce qu’il se passait et à tout ce qui se disait dans la salle.
Le tribunal est un lieu très impressionnant. La salle d’audience était très grande et elle est aussi assez imposante, il fallait parler assez fort pour que toutes les personnes présentes nous entendent. Mon avis sur l’expérience est assez positif.
Mon rôle m’a beaucoup intéressé, même si c’était assez compliqué par rapport aux questions, mais également pour prendre toutes les informations en note. Cette expérience m’a aidée à gérer mon stress et à prendre la parole en public.
Dans cette affaire, j’ai joué le rôle d’un avocat. J’ai défendu Diego, un des mis en cause. Mon rôle est de défendre mon client, je dois éviter qu’il ne soit reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés ou qu’il n’encoure une peine trop importante. Pendant le procès, je pose des questions aux différentes personnes passant à la barre et à la fin je plaide la cause de mon client. La préparation en amont est plutôt facile quand le travail nous intéresse.
Malgré cela, c’est un long travail car il faut bien connaître toutes les pièces du dossier, connaître les faits qui peuvent prouver la culpabilité de mon client, préparer des questions pour les différents protagonistes de l’affaire, préparer ma plaidoirie et surtout préparer une stratégie avec mon client pour nous mettre en accord sur les différents faits.
En revanche quand on arrive dans la salle, le stress monte. Mais on prend aussi la mesure de son rôle (qui restait assez abstrait jusque là) et on ne veut surtout rien louper. Même si le procès est très long, l’expérience est vraiment enrichissante, voir inoubliable. Cette expérience m’a donc beaucoup intéressé et ne m’a apporté que du bonus comme la prise de parole en public, la gestion du stress, etc. On était plutôt bien encadrés et tout le monde était à fond dans son rôle.
Dans l’affaire Stéphane, j’ai joué le rôle de l’avocat de Jimmy, l’un des mis en cause. J’avais donc pour but de le défendre afin qu’il soit condamné à la plus petite peine possible en posant des questions aux personnes qui passent à la barre ou en faisant ma plaidoirie.
Dans ce travail, j’ai aimé la préparation en amont même si c’était long. Ce travail consistait à chercher dans le dossier tous les éléments qui pourraient être favorables à mon client et ceux qui pourraient incriminer les autres mis en cause. Mais mon rôle consistait aussi à établir une stratégie avec mon client afin de le défendre. Ce travail était difficile. En effet, il y avait peu d’éléments qui plaidaient en sa faveur et au contraire il y en avait beaucoup contre lui. Le début du procès était stressant, cependant, au bout de quelques minutes je n’étais plus stressé. Cette expérience m’a beaucoup plu car le travail réalisé était sérieux. De plus, j’ai bien aimé l’interaction entre ceux qui posaient les questions et les personnes à la barre qui y répondaient.