Carmen, Nynon, Bastien, Clélia, Robin et Théophane partagent leur dernier coup de cœur de lecture.
De la science-fiction, de la dystopie, un témoignage, une immersion au japon, le combat d’une jeune femme yéménite pour son indépendance ou encore un récit de vie poignant.
Nouvelles complètes. Philippe K. Dick. Gallimard
Et ils meurent tous les deux à la fin, Adam Silveira. R-Jeunes adultes
Incandescente pour toujours. Adeline Toniutti. Éditions du Rocher
Les chroniques de l’érable et du cerisier. Camille Monceaux. Gallimard jeunesse
La voiture d’Intisar : Portrait d’une femme moderne au Yémen. Pedro Riera – Casanova Nacho. Delcourt
La classe de seconde 4 s’est illustrée lors de la journée E-Reporter. Près de 200 élèves, de l’école primaire au lycée, ont participé cette année à ce dispositif d’éducation aux médias organisé par le CLEMI, en partenariat avec la DSDEN, Canope 19, l’OCCE 19 et les médias locaux.
Toute la journée, nos journalistes en herbe ont pu interviewer les différents intervenants et rédiger des articles, réaliser des interviews filmées ou podcasts radio autour des deux thèmes de cette année, le sport et la santé mais également traiter l’actualité du jour.
Dans le cadre du dispositif Prix Albert Londresen lycée, les élèves de la classe de 504 ainsi qu’un groupe d’élèves de 1ère HLP ont eu la chance de rencontrer Pierre Stéphane Fort, journaliste d’investigation sélectionné pour le Prix Albert Londres pour son documentaire « Qatar 2022, un scandale français ? »
Retrouvez l’interview qu’Inès et Valentine ont réalisée à l’issue de la rencontre.
Merci à Pierre Stéphane Fort de s’être prêté au jeu.
Notre classe participe cette année au dispositif prix Albert LONDRES. C’est en feuilletant le supplément littéraire du Figaro de ce 21 mars que nous sommes tombées sur un article concernant justement Albert LONDRES, ce qui nous a donc inspiré.
« Il était celui qui faisait sauter les verrous »
Albert LONDRES, né en 1884 devient journaliste, écrivain, grand reporter et reporter de guerre. Il publie dans sa jeunesse des recueils de poèmes. Ses articles de journaux sont engagés et dérangeants. Par exemple, il a enquêté sur les liens très étroits entre la police française et les trafiquants de drogue chinois, ou encore sur les communautés juives en 1929, période durant laquelle l’antisémitisme était très présent en France. Il s’est même rendu en Guyane au bagne de Cayenne en 1923 où il a décrit l’horreur de ce qu’il a vu, ce qui a provoqué de nombreuses réactions au sein des autorités.
Dans ses articles, il fait preuve de panache, de tenue, de goût pour les jeux de mot et la provocation et d’un talent pour le portrait. Il est mystérieusement mort la nuit du 15 au 16 mai 1932, dans la mer rouge, mort noyé ? ou asphyxié ? La question se pose toujours puisqu’il était en pleine enquête. Une chose est sûre : il reste l’inspiration du prix Albert LONDRES.
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie en mettant dans la balance son crédit, son honneur, sa vie. »
Le prix Albert LONDRES récompense les meilleurs grands reporters francophones dans 3 catégories : la presse écrite, l’audiovisuel, l’édition. Le prix a été créé en 1932 mais a été décerné pour la première fois en 1933.
Son jury se compose du président du concours, Hervé BRUSINI, de différentes personnalités et des lauréats des deux dernières années.
Les gagnants de l’édition 2023 sont, Hélène LAM TRONG (audiovisuel), Nicolas LEGENDER (édition), et enfin Wilson FACHE (presse écrite).
« Aujourd’hui les reporters c’est nous »
Nous sommes directement concernés par le prix Albert LONDRES puisque depuis le début de l’année nous avons travaillé sur les journalistes participants au prix (vous pouvez retrouver nos chroniques radio sur le blog du lycéeici et là).
Dans ce cadre là, mardi 26 mars 2024 nous nous rendrons au Lycée Simone VEIL de Brive afin de rencontrer le journaliste Pierre Stéphane FORT pour qu’il nous parle de la réalisation de son documentaire Qatar 2022 : un scandale français ? pour lequel il a été sélectionné au Prix Albert Londres cette année.
David Pedenon est informaticien au sein du lycée Edmond Perrier à Tulle et entraîneur de boxe le samedi matin au Cercle des boxeurs tullistes. Elève au lycée et boxeur amateur j’ai souhaité l’interviewer pour en apprendre plus sur ses motivations d’entraîneur.
Alexis : Faut-il un diplôme pour être entraîneur de boxe ?
David Pedenon :
Il faut un Brevet de Moniteur Fédéral de boxe (BMF). Il y a 3 degrés de BMF, le 1er : initiateur, le 2ème : moniteur et permet de pouvoir ouvrir un Club, et le 3ème : entraîneur, qui permet de pouvoir enseigner dans toute les disciplines de la FFKMDA (Fédération Française de KickBoxing, Muay Thaï et Disciplines Associées.
Le BMF est une formation sur 5 jours avec des questions sur la FFKMDA, le milieu associatif, la pratique de la boxe et la gestion/préparation d’un entraînement et avec aussi une partie pratique. Le dernier jour, on passe l’examen qui comprend un QCM le matin et une évaluation sur une partie d’un cours avec un thème fixé par les formateurs. Les participants jouent le rôle des élèves puis des coachs à tour de rôle afin d’être évaluer.
Alexis : Quel type de boxe entraînes-tu ?
David : J’entraîne le samedi matin de 10h30 à 12h au dojo de Tulle et j’enseigne le kick-boxing qui est issue de la boxe américaine, la boxe japonaise et du karaté. J’enseigne aussi le k-1, qui est un dérivé du KickBoxing avec les saisies, les coups de genoux et les balayages en plus en technique. Cette discipline est une forme de Kick-Boxing Japonais se rapprochant un peu plus de la Boxe Thaïlandaise, cette discipline regroupe plusieurs techniques de la Muay Thaï, du KickBoxing, du Tae kwon do et du Karaté. J’ai aussi un peu enseigné la Boxe Française, mais ma préférence personnelle est sur le KickBoxing et même un peu plus le K-1 mais la Boxe Française est une très bonne Boxe efficace et un peu plus artistique que le KickBoxing à mon sens.
Alexis : Qui sont tes élèves ?
David : J’entraîne les jeunes à partir du collège, à partir de 11-12ans… jusqu’à pas d’âge ! Même si vous avez 70 ans, vous pouvez venir essayer !
Alexis : Y a t-il d’autres entraîneurs qui interviennent ?
David : Oui bien sûr, je ne suis pas le seul ! Le samedi, les jeunes de moins de 10 ans sont entraînés par Damian Olivier, un jeune boxeur qui pratique depuis 10 ans la boxe et qui est le fils de Laurent Olivier, un autre entraîneur et qui a été mon coach de Boxe Française et KickBoxing pendant pas mal d’années. Les autres jours de la semaine, car il y a boxe tous les jours sauf le dimanche, ce sont d’autres personnes qui font les cours de boxe, selon les spécialités. Il y a par exemple Laurent Olivier qui entraîne le lundi et jeudi soir le kick-boxing et la boxe française pour les ceux qui font de la compétition et pour la boxe loisir. De son côté, Christophe Sampaio enseigne la boxe anglaise en amateur et loisir le Mardi et Jeudi et aussi Alexandre Combes (le Vice-président du Club) le Vendredi pour les Loisirs. En Boxe Anglaise le terme amateur correspond aux compétiteurs. Il y a aussi Franck Guyot (Président du Club) qui gère le Lady Boxing le mercredi soir, un cours uniquement réservé aux femmes.
Alexis : Depuis combien de temps es-tu entraîneur ?
David : J’ai pratiqué la boxe pendant 10 ans et je pratique encore de temps en temps pour passer voir des collègues du club. Je suis ensuite devenu entraîneur en boxe éducative en Boxe Française au début et ensuite en parallèle j’ai commencé à gérer le cours du samedi matin en KickBoxing et aussi un soutien à Momo (l’entraîneur des enfants) en Boxe Anglaise pendant 1an, lors de la fusion du Club de Boxe Française avec le Cercle Des Boxeurs Tullistes. L’année suivante j’ai totalement pris en charge le cours des adultes en KickBoxing le samedi matin et j’ai passé mon Brevet de Moniteur Fédéral. J’enseigne la boxe pieds-poings depuis environ 6ans.
Alexis : Mais en fait, pourquoi enseignes-tu la boxe ?
Je précise que c’est sur son temps libre que David Pedenon donne ses cours, de façon tout à fait bénévole.
David : Parce que j’adore partager des connaissances avec les jeunes, ils représentent l’avenir. Ils pourront eux-même donner des suites à cela et transmettre à leur tour. Il me semble que ça ne sert à rien d’avoir des connaissances et de les garder pour soi. Pour moi, la boxe est aussi une façon d’apprendre la vie et le respect, c’est une philosophie de vie.
Merci beaucoup à David Pedenon d’avoir accepté cette interview.
Pour plus d’informations sur le club, vous pouvez consulter :
Le parcours professionnel de Rémi Robert, infirmier, formateur à l’IFSI.
Rémi Robert a commencé sa carrière professionnelle en tant que technicien télécoms à l’armée mais a basculé au bout de 10 ans environ en tant qu’infirmier, après un concours. D’abord infirmier à l’armée, il est parti, à cause d’un accident, travailler en hôpital en tant qu’infirmier, en réanimation et en psychiatrie. Il est ensuite allé à l’université pour se spécialiser comme cadre de santé pour gérer les équipes de soins en médecine et en psychiatrie. Il a ensuite poursuivi ses études en université pour former les futurs infirmiers.
Son emploi du temps varie, il peut travailler seulement 2 heures ou dispenser 6 à 9 heures de cours, ce qui fait que sa charge de travail est acceptable et lui permet donc une vie de famille à côté, ce qui n’est pas toujours le cas des infirmiers libéraux et hospitaliers.
Il y a une IFSI à Tulle, qui permet de former des infirmières durant 3 ans et des aides soignantes durant 1an.
Pour aller plus loin vous pourrez écouter Rémi Robert dan l’interview audio d’Inès et Lily-Rose,
Aujourd’hui, nous avons interviewé Rémi Robert qui a pu répondre à certaines de nos questions et que vous pourrez écouter ci- dessous.
Tout d’abord, Monsieur Robert nous a expliqué le commencement de ses carrières.
Puis nous lui avons posé différentes questions comme quelle est la différence entre infirmier et médecin ? Quels sont les diplômes nécessaires pour pratiquer cette profession ? En quoi une bonne activité physique permet-elle une meilleure santé ? Comment rester en bonne santé en 2024 ? A quoi servent les préventions faites ?
Nous le remercions car il a su nous répondre avec précision et clarté.
Ce jeudi 21 mars 2024 dans le cadre de la Semaine de la presse et des médias à l’école a lieu la journée E-Reporter. La SPME est un évènement national dans le milieu scolaire qui permet aux jeunes d’être sensibilisés au rôle des médias dans la société.
Le dispositif E-Reporter se déroule cette année au sein du campus universitaire de Tulle, ce sont des classes de collège et lycée qui y participent. L’évènement accueille 160 élèves en présentiel et plusieurs classes en distanciel. Ces élèves rédigent des articles sur deux thèmes définis à l’avance. En l’occurrence, pour cette année ce sera sur lesport et la santé et bien sûr nos reporters traitent aussi l’actualité du jour. Le jury E-Reporter se réunira ultérieurement pour évaluer les productions des différentes classes. Pour enrichir notre connaissance de ces thèmes des intervenants variés se sont prêtés au jeu des questions.
De notre côté, nous nous sommes préparés à cette journée. Nous avons déjà commencé à travailler sur la presse et les médias puisque nous participons depuis 3 mois au Prix Albert Londres en lycée.
Afin de rendre compte de l’atmosphère du jour, nous avons interviewé plusieurs groupes de collégiens, allant de la 6ème à la 4ème.
Comment ont-ils perçu cette journée ?
D’après Serena, en 4ème au collège Jean Lurçat de Brive : « Cette journée est sympa et super intéressante », Serena apprécie également le fait d’avoir pu interviewer les intervenants.
Le thème du sport leur a t-il plu ?
D’après Emy, Aléanor et Manon élève de 4ème au collège Victor-Hugo de Tulle : « Le sport est vraiment intéressant, on fait toutes les trois de l’équitation ».
Le thème surprise les a t’il transcendés ?
D’après Maïlys, en 4ème au collège Jean Lurçat de Brive : « Il ne m’a pas transcendé, mais c’était super intéressant ».
Qu’ont-ils appris sur ces thèmes ?
D’après Nicolas, en 6ème au collège Voltaire de Ussel : « Cela nous a appris que le sport est important pour la santé, il permet de rester en forme »
Nous avons donc laissé les élèves repartir à leurs travaux, tout en espérant que cette journée aura été fructueuse pour tous.
A l’occasion de la semaine des langues qui a lieu du 18 au 23 mars, les élèves de la spécialité LLCER ont réalisé et monté une émission de radio composée de chroniques sur différents thèmes, littérature, musique, sport…