Des super éco-délégués

Dessin Manon Fetz

       L’environnement est un sujet sensible qui passionne certains et ennuie d’autres. Mais au fond il est une problématique à laquelle peu de personnes peuvent répondre de manière structurée et approfondie. Aujourd’hui nous avons pu assister à une conférence sur le thème de l’environnement donné par Nathalie Maisonnas professeur de lettres à Naves, de Thomas Paré  professeur de SVT au collège Cabanis à Brive et de Thierry Titone qui est animateur de l’Office Centrale de la Coopération à l’école (OCCE19).
Parmi les exemples évoqués les activités des éco-délégués du lycée de Naves ont été largement mis en avant. Or le lycée de Naves n’est pas le seul à avoir des éco-délégués.
Le lycée Edmond Perrier dispose également d’éco-délégués qui tiennent un rôle important dans le fonctionnement écologique et environnementale de notre établissement. Depuis le premier trimestre de l’année scolaire 2015-2016 ces éco-délégués sont au nombre de 6 (Léa Hourtoule, Anna Loub, Pierre Marquet, Joséphine Maury, Camille Pallaisou et Emma Raynaud) ils ont pu mettre en place une multitude d’actions pour sensibiliser la communauté éducative.

Le gaspillage alimentaire, le tri et la lutte face à la dégradation des lieux sont des sujets qui reviennent souvent et qui sont traités au lycée Edmond Perrier. Ainsi en 2015-2016 des actions contre le gaspillage ont été mises en place au self. Nos éco-délégués, tels des supers écolos, ont agi et nous ont donné l’habitude du tri grâce à une réorganisation ingénieuse des poubelles dans nos selfs. Par ailleurs, des corbeilles de récupération de papier ont été mises en place dans nos salles. 

Les éco-délégués ont comme l’an dernier mis en place un questionnaire et ont effectué un sondage auprès des élèves pour prendre en compte leurs opinions et organiser de nouvelles élections. Ils cherchent aussi à agir sur nos comportements quotidiens et sur le civisme. Après l’apparition de certaines dégradations dans le lycée (au foyer, dans des WC),   ils ont décidé,  en concertation avec le proviseur, de fermer les WC pendant un certain temps. Et ça à marché ! Aujourd’hui, les élèves sont plus respectueux du travail du personnel.

Leur action et leur application nous incitent tous les jours à changer notre façon d’être pour un meilleur vivre ensemble.
Merci à eux.

Rédaction : Manon, Rémy, Grégoire, Romain, Thomas

Histoire(s) de migrations

Retour sur deux rencontres qui ont permis aux élèves d’apprécier une hauteur de vue nécessaire concernant les préjugés sur l’immigration et  l’histoire de l’immigration.

Le vendredi 03 février c’est Catherine Portevin*, journaliste et rédactrice à Philo Magazine,  qui est venue apporter des éléments de réponses aux élèves de Terminales ES et aux élèves de Terminale L de l’option DGEMC (Droit et Grands Enjeux du Monde Contemporain) concernant les questions et préjugés sur les migrants et les réfugiés.

 Cliquer sur l’image ci-dessous pour accéder au compte-rendu de la rencontre (L’Echo de la Corrèze 04/02/2017)

* Catherine Portevin est co-auteure avec Claire Rodier, de l’ouvrage : Migrants et réfugiés, réponses aux indécis, aux inquiets et aux réticents.  La Découverte, 2016. 94 p.

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Jeudi 09 février c’est Victor Pereira, historien et enseignant à l’Université de Pau qui s’est entretenu avec deux classes.

Les élèves de 1ère L1 avaient travaillé en amont avec M Badefort leur professeur d’Histoire-géographie afin d’appréhender au mieux la rencontre. Le support de travail utilisé a été le film : deux siècles d’histoire de l’immigration en France, un balayage en 40 minutes de l’histoire de l’immigration en France. Les éclairages de M Pereira ont permis d’avoir des éléments de réponse afin de comprendre  « les vagues successives d’arrivées d’immigrants et de réfugiés, la mise en œuvre des politiques publiques et les questions de nationalité, les réactions de l’opinion publique entre xénophobie et solidarité, le travail et les métiers de l’immigration, les combats menés en commun en temps de paix comme en temps de guerre, les modes de vie et les questions culturelles ». De comprendre également que les immigrés ont fait l’Histoire de France et de s’interroger sur l’actualité et ce que l’on appelle la « crise des migrants »,  qui, replacée dans le contexte historique serait plutôt une crise de l’accueil des migrants.

Crédit photo : Musée national de l’histoire de l’immigration. 

La classe de seconde 5 et son professeure d’Histoire Mme Botton ont eu une démarche différente puisqu’une partie de la classe a travaillé sur les documents des Archives départementales. L’objectif ici était de s’intéresser à lHistoire des étrangers en Corrèze de la IIIème République jusqu’aux années 1970. Les élèves ont du adopter une démarche d’historien puisqu’ils ont consulté et interrogé des documents d’archives : procès verbaux, relevés administratifs… Plusieurs thèmes ont été étudiés :  la participation des étrangers à la construction des barrages corréziens, la surveillance des étrangers, les réfugiés espagnols, les compagnies et groupements de travailleurs étrangers pendant la seconde guerre mondiale, les immigrés portugais en Corrèze.

crédit photo : Archives départementales 19

C’est également le travail de l’historien qui a été abordé avec M Pereira ainsi qu’avec Mme Crison et M Mendes tous deux co-auteurs du CD-ROm Histoire des étrangers en Corrèze de la IIIème République jusqu’aux années 1970.

Par ailleurs, M Pereira étant spécialiste de l’histoire de l’immigration portugaise, il a été intéressant de porter l’intérêt sur l’immigration portugaise, notamment  à Tulle et en Corrèze.

Il s’agissait aussi de comprendre que ce sont les histoires singulières, individuelles qui font aussi l’Histoire.

Mon histoire est passée par l’Espagne

De la séparation aux retrouvailles avec son père, la découverte de nouveaux pays, l’apprentissage de nouvelles langues : c’est l’histoire de Nora*, élève de seconde à Edmond-Perrier.

Illustration d’un cours d’espagnol et de catalan © Agence TULLE

Cliquer sur l’image pour accéder à l’article de La Montagne.fr

*le prénom a été changé

 

 

Plusieurs départs, une seule destination

Leïla*, lycéenne à Edmond-Perrier, témoigne du périple familial depuis le Maroc jusqu’à Tulle, en rêve de travail, d’études et d’une vie meilleure.

Le Maroc, point de départ du périple familial
(photo d’illustration) © Shalabi Basem

Cliquer sur l’image pour accéder à l’article paru sur Lamontagne.fr

(*Le prénom a été changé)

Rosy

                                                                     

                                                                            Crédit photo : CDIPerrier

   October2nd, 1894

My dear family,

     I arrived  at Ellis Island on the first of September 1894. During a long travel in the boat, the conditions were very crowded and uncomfortable. It was very hard for me, I slept in straw and the space was very small because we were a lot of people. But even if it was difficult, it was the only way to have a better life.

      I will never forget the first thing I saw when I arrived here, it was the Statue of Liberty, it was amazing! I believe in the American dream because I want to have a better life…a better future in the United States.

     Then, I was examined with other immigrants by two doctors. After the medical examination, we were asked questions by a clerk.

I felt lonely among all these people.

     During the first month in America, I worked in a factory on an assembly-line. Every night, I was very tired but it was the only way to earn money.

     Sometimes, before going to sleep, I am very homesick and I wonder how my life would be if I was still there. I miss you a lot that’s why I will send you many letters every month and once a month I will send you money.

Love,                                                                                          

Rosy

 

 

DECLOUX ANAIS/PHALIER MARLENE 2°8