Avez-vous pensé à valider votre demande de chèque-livre ?
La Région Nouvelle Aquitaine a créé un chèque-livre de 20 eurospour les lycéens et apprentis de Nouvelle-Aquitaine. Ce chèque est utilisableduranttoute l’année scolairedans les librairies indépendantes*, maisla demande de ce chèque doit être effectuée au plus tard le 31 décembre 2019 sur le site de la Région Nouvelle Aquitaine. Ci-dessous le tuto pour demander le chèque.
Ca serait dommage de ne pas en profiter !!!
* librairies indépendantes à Tulle : Librairie Préférence, librairie Chantepages et librairie Trarieux.
La nouveauté pour cette rentrée, c’est l’attribution par la Région Nouvelle Aquitaine d’un chèque livre de 20€ pour chaque lycéen. Il permet l’achat de tout ouvrage dans les librairies partenaires de Nouvelle Aquitaine. A Tulle vous pouvez utiliser ce chèque livre dans les librairies : Chantepages, Préférences et Trarieux.
Dans l’affaire Stéphane, j’ai joué le rôle d‘un des deux juges assesseurs. Ce rôle consiste à poser des questions à toutes les personnes passant à la barre afin de faire éclater la vérité sur l’affaire.
A la fin, le président du tribunal et ses assesseurs délibèrent sur la culpabilité des mis en cause et sur les peines à leur infliger. Le travail en amont du procès est assez long, il faut préparer toutes les questions à poser à toutes les personnes interrogées, tout lire, rassembler toutes les informations qui paraissent utiles pour l’audience mais une fois le travail commencé, les questions sont assez simples à trouver.
Le procès reconstitué est une expérience enrichissante, la salle d’audience est très impressionnante, elle est immense et très oppressante. Cette expérience m’a beaucoup plu car elle m’a permis d’apprendre de nouvelles choses et de faire un travail que l’on aurait pas forcément fait dans une autre classe.
Dans cette affaire, je jouais le rôle de l’éducateur de Jimmy, l’un des mis en cause.
Ayant rencontré la famille, les parents, les amis et les professeurs de ce jeune, je devais être en mesure d’informer le juge et les assesseurs de la situation de Jimmy sur le plan familial et scolaire. De plus, je devais aussi répondre aux questions des différents avocats et notamment de celui de Jimmy auquel je devais donner des éléments nécessaires pour sa plaidoirie.
J’étais très stressé à l’idée de prendre la parole à la barre car en plus des difficultés que je rencontre régulièrement face aux exercices oraux, je trouvais assez peu d’éléments sur Stéphane et je craignais de ne pas pouvoir répondre à toutes les questions qui me seraient posées.
Plus tard, quand je me suis retrouvé face au tribunal la première fois, même si je n’étais que le spectateur du procès joué par mes camarades de l’autre groupe, j’avais un sentiment d’anxiété qui montait. Je savais que le bâtiment était très solennel, ce qui engendre une atmosphère lourde, presque palpable quand on y pénètre. Ce même sentiment s’est intensifié lors du passage officiel au procès auquel j’allais participer. D’autre part, la salle dans laquelle se déroulait le procès était impressionnante non pas par sa taille mais par sa fonction et son activité : on nous avait dit que des gens libres y étaient entrés mais que ce sont des condamnés qui en étaient ressortis.
Pendant la séance, je redoutais de plus en plus le moment inévitable ou j’allais devoir prendre la parole à la barre. J’attendais mon tour, je réfléchissais déjà aux éventuelles questions qu’on pouvait me poser. J’accumulais un peu plus de stress au fur et à mesure de la séance. Quand enfin arriva mon tour, je me suis présenté à la barre. J’ai évacué une bonne partie du stress quand j’étais face au micro. Contre toute attente, je suis parvenu à faire une prestation orale honorable à mon goût et je fus capable de répondre aux questions que l’on me posât. Cette expérience fut pour moi assez stressante mais également très enrichissante car je pouvais pour une fois me faire une idée concrète d’un véritable procès.
Dans l’affaire de Stéphane, j’ai joué le rôle d’Olivier, un témoin et le meilleur ami de Stéphane.
J’ai trouvé le travail en amont plutôt simple mais il faut quand même prendre le temps de le faire correctement. Pour cela j’ai dû me plonger dans la lecture attentive de tout le dossier et porter un regard particulier sur ma déclaration faite aux policiers.
Au moment du procès, quand je suis allé à la barre, le stress est monté très rapidement mais grâce à l’envie de bien faire cela est devenu quelque chose de positif.
J’ai trouvé la salle des assises, où nous avons reconstitué notre procès, très moderne et assez grande. Cette salle nous donne tout de suite la sensation que des choses importantes s’y décident.
J’ai bien aimé l’expérience car cela m’a fait découvrir la vie dans un tribunal. Ce que j’ai moins aimé, c’est le temps que dure un procès, nous sommes restés assis plus de deux heures à écouter les différents acteurs de cette affaire répondre aux questions. Ce qui était difficile était de répondre aux questions posées par les avocats car ils me considéraient comme un coupable alors que j’étais un témoin.
Le procès reconstitué est une bonne découverte pour moi car cela m’a appris à être plus sérieux dans mon travail et cela a été très intéressant.
Dans l’affaire Stéphane, j’ai joué l’éducateur de Diego.
L’éducateur doit apporter des informations sur la vie du jeune qu’il suit, notamment sur le plan scolaire et sur le plan familial. Il est donc censé aiguiller le juge dans sa décision, afin qu’il puisse donner une sanction adaptée.
Le travail en amont est plutôt long. Je devais relever toutes les informations sur le jeune Diego mais le moins évident était de me préparer aux questions qui pouvaient m’être posées. Le plus intéressant a été d’être à la barre. En tant que simple spectateur, on ne se rend pas compte de la grandeur de la salle et la responsabilité énorme que porte les juges.
Cette expérience a été très enrichissante et assez stressante. Elle m’a permis de voir d’une façon différente le travail et la réalisation d’un procès.
Lors de cette affaire, j’ai joué le rôle de la mère de la victime, j’étais donc témoin. J’ai dû travailler avec l’avocat de la partie civile avant le procès. C’est très intéressant car j’ai dû créer en quelque sorte le personnage de Stéphane. J’ai donc bien aimé cette partie d’autant qu’elle est relativement simple à réaliser. De plus, j’ai dû penser aux séquelles que la mort de Stéphane a laissées sur sa mère.
Le travail en amont était agréable à réaliser car il était simple mais aussi très important à faire puisqu’il concernait directement la victime. En tant que mère de la victime, j’ai dû me préparer à répondre aux questions qu’on allait me poser lors de l’audience et à y répondre tout en mettant Stéphane en avant. Lorsque que le moment est venu, on est allé dans la salle des assises pour commencer le procès. Une fois dans la salle, le stress commence vraiment à monter jusqu’au moment où les questions commencent et on se sent alors beaucoup plus à l’aise.
Cette expérience du procès reconstitué est vraiment géniale car en plus d’être bien encadré, on a découvert des choses sur le tribunal, découvert des nouveaux métiers qui peuvent nous intéresser. Cela m’a également permis d’apprendre à ne pas bouger durant 3h.
Dans cette reconstitution de l’affaire Stéphane, j’ai joué le rôle de juge assesseur. Le rôle de l’assesseur est de poser des questions à toutes les personnes présentes dans le tribunal et de trouver la vérité.
Le travail en amont était assez simple mais long, je devais préparer assez de questions à poser aux mis en cause ainsi qu’aux témoins et aux experts psychiatres, aux éducateurs, pour pouvoir faire avancer l’affaire et trouver la vérité. Ensuite durant le procès, cela a été simple de me mettre dans mon rôle, j’étais assez à l’aise mais il fallait rester très attentive à ce qu’il se passait et à tout ce qui se disait dans la salle.
Le tribunal est un lieu très impressionnant. La salle d’audience était très grande et elle est aussi assez imposante, il fallait parler assez fort pour que toutes les personnes présentes nous entendent. Mon avis sur l’expérience est assez positif.
Mon rôle m’a beaucoup intéressé, même si c’était assez compliqué par rapport aux questions, mais également pour prendre toutes les informations en note. Cette expérience m’a aidée à gérer mon stress et à prendre la parole en public.