Le mercredi 3 Avril, le premier groupe de la 2nd1 est parti représenter un procès au Palais de justice de Tulle. L’ affaire dont il est question se passe dans le milieu scolaire. C’est l’histoire d’un mineur, Hocine, qui a subi des violences lors d’une dispute dans le couloir avec des garçons puis avec sa camarade Alexandra. Des élèves l’auraient tapé. Dans cette affaire je jouais le rôle de l’avocate d’Alexandra.
Les caractéristiques de mon rôle sont assez techniques puisqu’il fallait poser des questions pour savoir la vérité, je devais en même temps éviter que ma cliente soit accusée. Le plus important était la plaidoirie car il fallait rassembler tous les éléments démontrant l’inculpation du client.
Avec l’aide de l’expert psychiatre j’ai pu trouver des points sensibles sur la vie personnelle d’Alexandra, ce qui m’a permis de l’innocenter.
Dans ce procès beaucoup de choses ont été difficiles car en effet il fallait parler fort, lentement et bien articuler. Il fallait aussi poser des questions au bon moment, gérer son stress, toutes ces petites choses banales devenaient très importantes.
J’ai bien aimé l’idée de représenter une affaire et de découvrir les métiers de la justice, cette expérience m’a apporté une aide pour les années à venir avec les oraux…
Le Mercredi 10 Avril, nous sommes allés écouter l’autre groupe de 2nd1, cela a été très enrichissant et très long.
CC.
L’avocate d’Alexandra en pleine plaidoirie pour défendre sa cliente. Crédits photos: CR
Dans cette reconstitution je jouais le rôle d’Alexandra. Elle était accusée d’ avoir porté un coup au visage d’Hocine et d’avoir d’une certaine façon occasionné les nombreux coups et blessures que celui-ci a subi après que deux élèves l’aient entraîné au fond du couloir. Avant la représentation « officielle » de l’affaire Hocine , j’ai dû travailler en amont ma plaidoirie avec mon avocat. Le but de ce travail était de devancer les questions qui pouvaient m’être posées lors du procès et de préparer mes réponses pour une défense des plus efficace. Il a fallu bien étudier le dossier de l’affaire en insistant sur les détails qui pouvaient être abordés lors du procès. Nous avons étudié, réfléchi et découvert les différents métiers présents au sein d’un tribunal et comment celui-ci fonctionne.
Mathilde à la barre lors du procès reconstitué au Tribunal de Tulle. Crédit Photo : CR
Lors de la reconstitution je suis passée deux fois à la barre. La première fois j’ai dû raconter ma version des faits et répondre ensuite aux questions que me posaient l’avocat de la victime, la présidente du tribunal, la procureure et les deux assesseurs. La deuxième fois , je suis revenue à la barre avec les deux autres accusés Steve et François, pour entendre la peine qui nous était destinée. Ce dernier moment, lorsque la présidente nous annonce la peine qui a été délibérée, a été pour moi l’un des plus forts du procès. Car, même si on n’ a pas réellement fait les actes qui nous sont reprochés, on vit vraiment les choses comme si c’était le cas, on prend notre rôle à cœur. Même si nous devions représenter une personne, interpréter son histoire, cela n’était en rien du théâtre, on a vécu réellement ce que les personnes vivent lors d’un procès dans un tribunal. Ça aura été une expérience enrichissante autant d’un point de vue social que culturel. Nous avons pu comprendre comment la justice était rendue et à quel point c’était compliqué de rendre un jugement, être le plus juste possible, quand on sait qu’une peine peut anéantir une vie . Comprendre le fonctionnement de la justice de son pays est essentiel et pourtant peu de personnes savent réellement comment cela se passe. Nous, maintenant, nous le savons .
Le matin des faits Hocine a dit qu’Alexandra était une pétasse. Ils se sont expliqués en cours de français cela s’est mal passé et tout le monde est sorti. 4 ou 5 élèves ont emmené Hocine vers l’escalier au fond du couloir. Il y a eu des problèmes entre les garçons. Alexandra est perturbée parce qu’elle vient de quitter son copain qui était violent avec elle. Les élèves qui ont emmené Hocine au fond du couloir sont Steeve et François. Si les élèves sont sortis sans autorisation du professeur c’est que Mme Tessier est nouvelle au lycée et elle est souvent débordée par les événements. J’ai joué le rôle du témoin Vanessa. Les caractéristiques de mon rôle ont été de dire à Alexandra que Hocine l’avait traitée de pétasse.
Le travail en amont a été d’apprendre l’histoire du procès pour pouvoir le décrire. Ce que j’ai aimé du procès c’est qu’on a été sérieux et que du coup ça rendait le procès très réaliste. Ce qui a été plus ou moins difficile c’est qu’il ne fallait pas que je me trompe afin de ne pas suivre de mauvaises pistes.
Manon B
Témoignage à la barre de Vanessa, l’amie d’Alexandra. Crédits photos: CR
A l’occasion de la venue de M Aleksander Viktorenko, ancien cosmonaute russe, nous vous proposons de découvrir une sélection de documents portant sur la thématique de l’astronomie.
La sélection propose des ouvrages sur tout support : sites internet, vidéos, livres et revues et est disponible ici.
Crédit photo CDIPerrier
Une partie de ces ouvrages est présentée au CDI et les documents peuvent bien sûr être empruntés !
Dans la cadre du Printemps des poètes ayant pour thème cette année la beauté, l’association les Petits pois sont rouges (Tulle) a organisé un concours de poésie intitulé Polypoésies. Ce concours était proposé d’une part aux moins de 12 ans et d’autre part aux moins de 18 ans. Lucie L. élève en classe de 1ère S est la lauréate du concours dans la catégorie moins de 18 ans.
La colère ne m’emporte pas,
Elle est belle. Ses yeux en amande, Ses cheveux qui ondulent.
Peinture de Lucie L.
Un oiseau passe au dessus de nous.
Jamais je n’avais ressenti une telle
angoisse à propos du
calme
qui pourrait m’envahir.
Je ne demandais que lui,
Le calme.
Est-il présent,
Là, S’immiscant entre nos deux corps ?
Est-ce lui qui nous sépare ?
Le calme ?
La girouette de mes sentiments ne perturbe pas son regard posé sur moi.
Elle est présente, A seulement quelques pas de moi, Me faisant face,
Ses pieds ancrés au sol.
Aucun geste ne trahit sa contemplation.
Aucune ligne ne se creuse sur son visage.
Les vrombissements de mon cœur ne se propagent pas jusqu’à mes pupilles.
A l’occasion des JNAE ( Jeunes Néo Aquitains s’engagent) 2018, événement qui s’est déroulé du vendredi 19 au dimanche 21 Octobre, nous nous sommes rendues au refuge de l’Abérouat à Lescun (66). Cet événement se perpétue depuis 10 ans maintenant et est organisé par la Ligue de l’Enseignement pour mobiliser les jeunes afin qu’ils s’expriment et échangent sur diverses thématiques sociétales. Cette année, le thème à l’honneur était la place des jeunes dans les politiques jeunesses. L’objectif des jeunes participants était de se faire entendre et de réaliser des propositions écrites et artistiques à destination des élus locaux et territoriaux.
Source: www.facebook.com/JNAE2018/
ARRIVER A LESCUN : L’AVENTURE !
Nous avons un peu de mal à arriver au centre de l’Abérouat mais avons fini par l’atteindre enfin après quelques péripéties… c’est-à-dire après avoir évité d’écraser un troupeau de moutons traversant la route et après avoir décoincé notre minibus de la rue trop étroite et sans issue où il s’était engagé. Heureusement, nous avons reçu l’aide d’une brave dame que nous avions plus ou moins dérangée puisque la maison dans laquelle nous risquions de nous encastrer était la sienne … Nous sommes donc arrivées assez tard et nous avons passé la première soirée à nous installer et à repérer les lieux.
ECHANGER ET DEBATTRE.
Le lendemain, après quelques présentations, nous avons défini le terme très vague de « régime politique ». Des élus étaient présents et nous avons eu l’opportunité de débattre avec eux en petits groupes sur des thématiques concernant la société : l’égalité homme-femme, l’écologie, l’homosexualité, l’Union Européenne… Bien que l’on puisse se demander à première vue ce que nous faisions dans un centre d’hébergement au beau milieu des Pyrénées pour parler de politiques jeunesses, alors que nous avions gagné un concours d’écriture sur la discrimination, ce séjour se révéla très enrichissant. Toutes ces discussions que nous y avons eues furent vraiment intéressantes, et ce travail reposait en partie sur le partage des expériences personnelles.
Le dernier jour, après le petit-déjeuner, nous avons directement fait nos valises et rangé les chambres, pour que tout soit en ordre pour le départ prévu dans l’après-midi. Pour cette matinée au programme : séance de détente/yoga ou petite randonnée dans les montagnes entourant le gîte pour découvrir la beauté des lieux. Nous avons toutes les trois fait le choix de partir en randonnée avec quelques-uns des autres jeunes. Après une séances de jeux en groupe nous avons partagé le dernier repas du séjour. Le week-end s’est terminé par une séance de photos-souvenirs, et après les adieux, le groupe s’est séparé et chacun est reparti vers son département d’origine.
Source : aberouat.fr
Nous avons trouvé ce séjour très intéressant et enrichissant. Les différents thèmes abordant des sujets d’actualité, parfois sensibles ou engagés, nous ont permis de réfléchir au monde qui nous entoure.
De la plume de l’auteur aux mains des lecteurs, nombreuses sont les personnes qui apportent leur pierre à l’édifice…
Tout commence par l’auteur : il se sert de son environnement et de son expérience comme inspiration mais il peut s’inspirer d’oeuvres ou de son imagination pour créer un écrit. L’auteur, en fonction de son genre littéraire (BD, Roman graphique, Manga etc.) peut être amené à collaborer avec un illustrateur ou un graphiste. Ceux-ci sont chargés de retranscrire le livre en images (couverture, illustration dans le texte). Il donne une dimension supplémentaire à l’oeuvre. L’auteur doit alors écrire puis présenter ses textes à un assistant d’édition.
L’assistant se charge quant à lui du suivi du livre, et peut en modifier l’organisation graphique, rajouter des illustrations et optimiser la rédaction. Il est en partie responsable de la réussite de l’oeuvre, et participe au comité de lecture.
Ensuite le comité de lecture est amené à faire un choix concernant les textes édités, le format, la couverture, le titre, texture du livre, type de papier ou encore la police d’écriture. Ils proposent ensuite leur sélection au directeur.Ce dernier est assigné à choisir les livres publiés par rapport à la ligne éditoriale de la maison d’édition dont il est responsable, il supervise la fabrication matérielle de l’ouvrage. Puis il délègue à ses assistants commerciaux la distribution aux libraires.
En dernier lieu, l’assistant commercial se charge de la diffusion du livre, il fait connaître le livre auprès des libraires des lecteurs, des médiathèques et des documentalistes . Il fait office d’intermédiaire entre le client et l’entreprise. Il a la responsabilité de la gestion économique de cette dernière comme la commande et la vente des livres.
On s’aperçoit dès lors que la conception d’un livre n’est pas dû à la seule contribution de l’auteur maisà une multitude de professionnels qui régissent la chaîne du livre . Elle s’accompagne en effet d’une réalisation ou chacun effectue sa part de travail afin de parvenir à un véritable ouvrage qui pourra être mis à disposition des lecteurs.
Le Vendredi 9 Novembre, nous avons eu la chance d’aller à la Foire du livre de Brive. Entre découvertes d’auteurs et beaux projets, ce fut une sortie riche en découvertes.
Juvénal Abita : ambitieux et audacieux
source : http://www.brivemag.fr/
Juvénal Abita est poète et écrivain. Il a émigré du Togo vers la France en 2012. Un émigré quitte son pays pour des raisons économiques, politiques, climatiques etc.… Depuis 2012, il concilie son métier de chirurgien à la clinique Saint-Germain (Brive) et sa passion pour l’écriture. La phrase « l’humanité est notre identité » lui tient vraiment à cœur car il trouve qu’elle lui correspond. Une maxime qu’il a reprise pour son projet de livre e-migré. C’est dans les moments de douleur qu’il arrive à exulter le petit génie qui est en lui, il a écrit six ouvrages qui racontent son histoire et tous les moments émouvants qu’il a vécus. Il aime aussi adapter ses textes en musique, il constate que le destin de la poésie est de faire chanter les mots, il a donc sorti un album de neuf titres « Feu de tout bois ».
Annie Courtiaud : sans un mot
Source :www.editionsapeiron.com
Annie Courtiaud est une artiste peintre qui se démarque avec un style bien à elle. Ses petits livres colorés aux dessins originaux et abstraits parlent d’amour, de rêves et de voyages. Ses ouvrages sont pliés en accordéon permettant à chacun d’admirer le livre à sa façon, laissant libre cours à notre imagination et nos sentiments. Zig zag, Soleil, S’il n’y avait qu’un mot… sont édités aux éditions Apeiron.
Comme les autres
C’est à l’initiative de l’ADAPEI (Association Départementale des Amis et Parents d’Enfants Inadaptés) de Malemort que l’idée a commencé à germer : le projet de réunir un groupe de 25 handicapés moteurs ou psychiques et de mettre en mots leurs émotions. Cinq auteurs régionaux, Aude Courty, Christian Lainé, Anthony Signol, Jean-Paul Malaval et Sébastien Vidal, se sont lancés dans ce projet d’édition différent de leurs publications habituelles. Ces cinq auteurs régionaux ont participé à ce projet pour recueillir et retranscrire les sentiments et émotions. Ce livre a été auto-édité ce qui demande des sacrifices et beaucoup d’acharnement de la part des porteurs de projet. En effet, l’association a pris en charge l’édition de ces ouvrages sans passer par une maison d’édition ce qui demande aussi du temps et de l’argent. C’est pourquoi ce projet est une idée vraiment très audacieuse. En effet 25 handicapés ont écrit et donc participé à la création de cet ouvrage en décrivant leurs sentiments : le regret, la tristesse, la joie… C’est un ouvrage touchant, on se rend vraiment compte que ces personnes ressentent les mêmes sentiments que tout le monde. Cette rencontre nous a touchées, et Des Sentiments comme les autres devrait selon nous être récompensé par un prix littéraire !