Didier-Jean et Zad : la soif de transmettre des histoires !

A découvrir : l’excellent travail de Didier-Jean et Zad dans leurs albums jeunesses qui n’intéressent pas que les petits !

Organisée chaque année par la ville de Brive-la-Gaillarde à la Halle Georges Brassens, La foire du livre accueille pendant 3 jours (du 09 au 11 novembre cette année)  des auteurs français et étrangers, des libraires, des journaux, des maisons d’édition afin que les visiteurs puissent rencontrer tous les acteurs du monde littéraire. Ateliers, débats et conférences avec des auteurs sont aussi proposés.  Les auteurs étaient présents et disponibles  pour parler de leurs livres, comme par exemple Didier-Jean et Zad qui  ont bien voulu de se prêter au jeu de l’interview.

-(Edmond-Perrier) Depuis quand avez-vous voulu faire des livres, que ce soit de l’illustration ou plus des histoires en tant que telles ? Et aussi qu’est-ce qui vous a motivé pour écrire ?

-(Didier Jean et Zad) Alors, en fait cela fait plus de 25 ans que l’on est auteurs-illustrateurs, et au départ c’est parce que moi [Zad] je voulais être illustratrice. C’est comme ça que ça a commencé. Et j’ai proposé à Didier de m’aider à écrire des histoires pour montrer aux éditeurs ce que j’étais capable de faire. Et parmi les histoires que l’on avait faites plus comme des démos, il se trouve qu’il y a des livres qui ont plu, on a eu aussi des commandes et ainsi on a vraiment commencé à travailler ensemble tous les deux, comme auteur et illustrateur.

de gauche à droite : Didier-Jean, Zad, Vanessa Botton.
photo Emmanuel Mazaud

vous êtes deux à travailler sur le même livre, comment faites-vous pour vous organiser dans votre travail ?

-(Didier Jean et Zad) On imagine ensemble une histoire et on s’installe autour d’une table avec un papier, un crayon. Notre travail est très oral parce que finalement, en le disant ou en l’écrivant, on le dit tout de suite à l’autre. C’est vraiment un jeu de ping-pong, on travaille comme ça, à quatre mains. [Didier rajoute : «à deux voix» , en effet c’était l’ancien nom de leur maison d’édition : 2 vives voix] Et sur l’illustration, Didier se mettait plus en retrait parce qu’il ne dessinait pas mais en même temps il m’a toujours beaucoup apporté sur le point de vue, sur le choix de la technique, sur l’harmonie de couleur. Et donc même si c’est moi qui dessine, de même que dans le texte c’est plutôt lui qui va insuffler le style, il y a toujours un regard de l’autre. C’est vraiment une collaboration étroite. Ça peut arriver que Didier écrive tout seul, ça peut arriver que j’illustre toute seule mais de toute façon il y a toujours le regard de l’autre même dans ces cas-là.

– Est-ce que le point de départ de vos histoires est une expérience réelle, ou bien créez-vous celles-ci directement ?

-(Didier Jean et Zad) Chaque livre est une histoire, chaque livre est une rencontre, ça peut être une chanson à la radio, ça peut être quelqu’un avec qui on parle, ça peut être un rêve, ou un cauchemar, un phénomène de société, un sujet dont on nous parle aussi. Ça peut venir aussi d’une demande de gens sur les salons qui nous disent «Ben moi je suis vraiment à la recherche d’un bouquin mais je ne le trouve pas», et on le note quelque part. Et après quand on a envie d’écrire on retombe sur ces papiers, on a plein de petites notes comme ça. La corde sensible c’est un peu notre moteur, c’est ça qui me donne envie d’écrire, c’est l’émotion qui provoque la création, chez nous en tout cas. C’est d’avoir envie de transmettre quelque chose, de faire vibrer la corde sensible.

Alors pourquoi avoir choisi de faire des livres plutôt destinés aux jeunes, aux enfants ?
-( Zad ) Parce ce que ce sont des livres illustrés et que c’est l’illustration qui nous a amené à la littérature. Je n’imaginais pas écrire au départ, car ce qui m’intéressait c’était dessiner, d’illustrer les mots des autres et c’est la nécessité qui m’a amenée à écrire parce qu’on ne me confiait pas des textes qui m’intéressaient. Il fallait que je montre ce que j’étais capable de faire et puis finalement on y a pris goût, on a eu plaisir à écrire ensemble. Et puis l’album jeunesse c’est tellement riche, j’adorais ça, j’ai toujours aimé ça. À votre âge j’achetais des livres illustrés juste pour le plaisir des illustrations.

Oui, mais un livre illustré pourrait très bien être destiné aux adultes.
-(Didier Jean et Zad) Mais nous on n’écrit pas que pour les enfants. Il va y avoir une double, voire une triple lecture en fonction de l’âge que l’on va avoir. Et comme éditeur on va avoir la même démarche. Par exemple, Le plus beau jour de ma vie, c’est pour moi un livre qui peut s’adresser à tous les membres de la famille. En tant qu’éditeur, on essaie d’aider à ce que les mots se libèrent pour que les parents et les enfants communiquent plus facilement. Parce que ce n’est pas évident d’être parent, ce n’est pas évident d’être enfant aussi, c’est-à-dire d’exprimer ses émotions, ce que l’on ressent, ce qui ne va pas. Les livres que l’on fait sont là pour essayer de provoquer le dialogue, de débloquer la situation. C’est ce qu’on essaie de faire à notre humble niveau. Par exemple, le livre N’oublie jamais que je t’aime, aujourd’hui j’ai eu au moins deux dames âgées d’environ 60-70 ans qui l’achetaient pour l’offrir à leur fille ou à leur fils qui est âgé de 35 ans. Pour nous ce qui est génial avec l’écriture jeunesse c’est qu’on n’est pas limité à l’écriture pour les enfants parce que c’est aussi les parents qui vont devoir les lire. On essaie de faire des livres qui respectent le médiateur, la personne qui va lire le soir le livre à ses enfants.

Je voulais revenir sur votre activité d’éditeur, vous avez dit qu’au début vous avez cherché à vous faire éditer.

«N’oublie jamais que je t’aime»
http://utopique.fr

-(Didier Jean et Zad) On a été édité pendant une quinzaine d’années, par de grosses maisons d’édition comme Milan, Castermann, Nathan, Syros… Et au bout de 15 ans on a commencé à ressentir une difficulté à publier des textes auxquels on tenait. Pour un livre comme N’oublie jamais que je t’aime par exemple, on ne trouvait pas d’éditeur. Et on s’est posé des questions parce qu’on savait que c’était de bons livres mais les éditeurs devenaient très frileux sur ce genre de sujet : ça met en scène une mère qui a oublié tous les mots doux, ce n’est pas très vendeur. Cela faisait peur aux éditeurs. On a donc commencé a accumuler des projets comme Paris-Paradis, Envole-toi (qui est sorti d’abord chez Syros mais qui a eu une vie très courte) et à un moment on s’est jeté à l’eau. On s’est dit qu’il fallait qu’on se lance pour que ces livres existent.

 

 

Vous avez d’abord créé une maison d’édition pour vous éditer, mais à partir de quel moment avez-vous décidé d’éditer d’autres personnes ?

-(Didier Jean et Zad) La première année, on a sorti deux de nos livres. Et la deuxième année on a tout de suite reçu des textes, ensuite ça va très vite. Dès que l’on est une maison d’édition on croule sous les demandes. On était aussi intéressés pour collaborer, c’était l’occasion de travailler avec d’autres auteurs, d’autres illustrateurs. Et puis évidemment sortir des textes dont on n’était pas les auteurs, c’est un autre travail et c’est passionnant.

Etes-vous seulement deux à travailler sur la maison d’édition  ?
-(Didier Jean et Zad) Sur la partie éditoriale on est deux, Vanessa nous a rejoint et elle travaille sur la partie diffusion-distribution depuis septembre, d’ailleurs cela se passe bien, c’est chouette. On a aussi un comité de lecture, composé de 15 personnes, qui nous aide à faire le choix sur les livres à éditer parce que ça serait compliqué pour nous d’être juge et parti. C’est bien d’avoir un regard extérieur. Parfois, on a des coups de cœur pour des textes d’autres auteurs et puis le comité de lecture ne nous suit pas. Ça nous donne du recul.

la maison d’édition de Didier-Jean et Zad
http://utopique.fr

Vous faites régulièrement des interventions dans les collèges et dans les écoles primaires, je suppose parce que vous avez envie de parler avec vos lecteurs. Mais est-ce que c’est cette activité de rencontrer des enfants en école primaire qui a pu vous donner envie d’écrire au début ?
-(Didier Jean et Zad) Non pas du tout, par contre on a été animateur en centre de loisir avec les tout-petits en maternelle et moi [Zad] j’ai animé un atelier de peinture pendant dix ans avant de devenir auteur. Ce travail avec les enfants nous a effectivement nourri de manière très claire. Mais rencontrer les enfants dans les écoles n’a commencé que lorsqu’on a été auteur, lorsque l’on a eu des titres publiés.

C’était ce que vous vouliez faire dès la sortie des études ou cela vous est venu plus tard ?
-(Zad) Non, mais lorsque j’étais au collège en 6ème 5ème j’écrivais des histoires pour les illustrer sans savoir que c’était un métier. Si j’avais su à ce moment-là que j’en ferais mon métier, j’aurais trouvé cela magique. J’adorais ça sauf, qu’à mon époque – on est vieux maintenant – on ne rencontrait pas d’auteur, cela ne se faisait pas. Je ne savais même pas que les auteurs étaient vivants. Quelque part j’ai réalisé un rêve.

Un grand merci à Didier et ZAd pour leur disponibilité !

E.M.

LES SECOURS A LA FOIRE DU LIVRE !

La Foire du livre est un grand rassemblement d’auteurs (300 !), d’illustrateurs, de libraires et d’éditeurs (100 !). L’entrée est gratuite et il y a un très grand nombre de visiteurs, passionnés de littérature, qui viennent à la rencontre des auteurs. Dans ce genre de manifestation  il est obligatoire qu’il y ait un service de secours. Mais qui sont ces personnes qui s’occupent des secours, ? Que font-elles ? Combien sont-elles ?

Nous avons pu poser des questions à certains membres de la Croix Blanche qui étaient présents sur le site de la Foire.

Quelques précisions sur la Croix Blanche : c’est une « Fédération des Secouristes Français » créée en 1892. Elle est présente dans 65 départements sur le territoire métropolitain mais aussi dans les départements et territoires d’Outre Mer, soit 188 associations locales. Elle poursuit aujourd’hui ses activités, respectueuse de ses principes d’indépendance, de neutralité et de bénévolat. Leur écusson est rouge et bleu, pour représenter les couleurs de la ville de Paris, avec une croix blanche au centre, l’ensemble constitue le drapeau français.

Précisons aussi  que les membres de la Croix Blanche à la Foire du livre sont bénévoles.

Pétillantes actus de Perrier : Quels sont leurs fonctions ?

Croix Blanche : La Croix Blanche est une association de secouristes qui veillent au bon déroulement des rassemblements comme celui de la foire du livre. A cause de la chaleur les visiteurs peuvent ressentir des malaises comme des évanouissements par exemple. Des accidents peuvent se produire également suite à des mouvements brusques de foule. Il peut y avoir des mouvements de panique.

 Pétillantes actus de Perrier : – Combien de bénévoles circulent dans la Foire du livre ?

Croix Blanche : – Dans la Foire du livre, il y a au minimum 6 personnes qui circulent. Les effectifs changent au cours des 3 jours. Seulement 3 bénévoles et le chef des secours restent 3 jours sur place.

Les secouristes apaisent tous les visiteurs par leur présence. Ils sont facilement identifiables grâce à leur uniforme. Il y a un poste de secours qui est également visible grâce à une bannière à l’intérieur du bâtiment et à leur camion à l’extérieur.

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Melih, Onis et Marius

Le plus beau jour de ma vie, un livre à connaître absolument !

Lors de la 37ème édition de la Foire du Livre de Brive, du 9 au 10 novembre 2018, nous avons interviewé Didier-Jean et Zad, fondateurs de la maison d’édition UTOPIQUE. En finissant cette discussion, Didier-Jean nous a présenté un livre qu’il apprécie énormément : Le plus beau jour de ma vie. Cette album tendre et émouvant a été écrit par Rufae-Lacas et illustré par Zaü.

Est-ce que vous pourriez nous présenter un livre de votre catalogue que vous appréciez particulièrement et sur lequel vous voudriez en dire un peu plus ?

«Le plus beau jour de ma vie»
http://utopique.fr

– (Didier-Jean) Je vais parler de l’album Le plus beau jour de ma vie, je vais pouvoir en parler en tant qu’éditeur. Au départ, on a eu ce projet sous la forme d’un texte. Et on a trouvé l’illustrateur après. Ce que j’ai aimé dans ce projet c’est que c’est l’histoire d’un enfant – c’est très simple mais génial – ce petit gamin, va voir son papa un jour et il lui dit : «Papa, c’était quoi le plus beau jour de ta vie ? ». Le papa est en train de regarder la télé, une émission de cuisine, et il n’arrive pas à décrocher de son écran. Le fils lui tape sur l’épaule «Papa, c’est quoi le plus beau jour de ta vie ? ». Alors le papa dit «Ah et bien moi, c’était quand… quand j’ai épousé ta maman». L’enfant va voir sa maman qui est en train de bosser sur son ordinateur – tu vois à chaque fois ils sont devant un écran. La maman est vraiment concentrée sur son travail «C’était quoi le plus beau jour de ta vie ? ». «Et bien c’est quand tu es né, quand ta petite sœur est née, quand ta grande sœur est née, c’était vraiment le plus beau jour de ma vie». Après il va voir la grande sœur, tiens elle est encore sur son portable en train d’envoyer des SMS à son amoureux : «C’était quoi le plus beau jour de ta vie ? ». Elle est un peu en colère et lui dit : «Et bien c’était quand mon amoureux m’a embrassé pour la première fois.». Mais personne ne lui demande quel était le plus beau jour de sa vie. Donc pendant le repas, il est un peu choqué finalement qu’on ne lui ait pas demandé, et il dit «Et bien moi le plus beau jour de ma vie c’était le jour de la grande tempête». Les parents lui disent «Mais ça va pas, il y a un arbre qui est tombé sur la maison qui a cassé le toit. On s’est retrouvé dans le noir toute la nuit». Il répondit : «Oui justement, c’est ça qui était bien, papa a allumé des bougies, on s’est retrouvé tous ensemble, on a joué, on a parlé. C’était une super journée.» Alors les parents comprennent que finalement ils ne passent pas assez de temps avec leurs enfants, ils ne partagent pas assez de temps. Donc ils décident que chaque semaine ils vont prendre une soirée où ils vont être tous ensemble, où ils vont vraiment avoir une vie de famille, sans écrans, sans rien. C’est simple mais ça m’a vachement parlé, ça nous touche tous. Moi, en temps qu’être humain je suis souvent sur mes écrans et on en oublie les fondamentaux de la relation humaine. Ce n’est pas pareil de discuter à travers un écran ou d’être face à face. 

 Le plus beau jour de ma vie de Béatrice Rufae-Lacas (l’auteur) et Zaü (l’illustrateur)       

  Merci à Didier Jean pour ce partage !

E.M.

Entre les jeunes et les livres

Le 9 novembre 2018, nous  sommes allés à la foire du livre de Brive dans le cadre d’une sortie scolaire en Littérature et Société. C’est un événement annuel incontournable pour  la ville de Brive et pour le monde littéraire : un point de rencontre entre auteurs et lecteurs.

Des jeunes et des livres

Nous avons eu la chance de pouvoir assister à une conférence intitulée Des jeunes et des livres (200 places seulement). Une table ronde réunissait les écrivaines Anne-Laure Bondoux, Amélie Nothomb, Delphine de Vigan, la présidente de la foire du livre cette année, et Glenn Tavennec, un éditeur. La discussion et les questions portaient sur le rapport des jeunes à la lecture.

Crédit photo : CDIperrier

En tant que présidente de la Foire, c’est Delphine de Vigan qui a souhaité programmer cette rencontre. Elle a fait part de son intérêt pour le public des jeunes adultes et du fait qu’elle appréciait de les interroger sur les auteurs qu’ils aimaient et qu’ils connaissaient.

Amélie Nothomb, s’est dite étonnée des préférences des jeunes pour la lecture : « Ils lisent des bouquins très violents ». Pour elle, il n’y a pas de barrières entre la littérature jeunesse et la littérature générale. Quand elle écrit, elle est son propre lecteur, elle est déconnectée de tout et d’elle même. Elle a confié qu’elle aimait relire les contes de Perrault tous les 5 ans car ce sont « […] des récits intemporels qui n’épargnent pas les lecteurs »

Glenn Tavennec est responsable de la collection R chez Robert Laffont, collection qui s’adresse aux jeunes adultes. Pour lui les jeunes devraient parfois attendre pour lire certaines œuvres afin de mieux les découvrir et les apprécier. Il a fait part de son choix de publier tous les auteurs et tous les styles de livres, il publie autant des romances comme « La Sélection » que de la science-fiction comme « Phoebos »

Anne-Laure Bondoux, écrit depuis 20 ans des livres pour la jeunesse,c’est une star de la littérature jeunesse. Elle s’adapte à présent à la nouvelle génération de lecteurs. Elle utilise des mots simples pour parler de choses complexes avec les jeunes : « Autant  sur la forme je vais éviter les descriptions un peu longues, mais sur le fond je ne m’interdis rien et je peux aborder tous les sujets ».

Malgré sa brièveté, cette conférence a permis de connaître le point de vue de quelques auteurs sur le sujet des jeunes et de la lecture.

Shana, Beatriz, Perrine, Augustin et Mohamed

Les libraires au coeur des Livres

Nous sommes fin prêtes, ce vendredi 9 novembre, à aller à la rencontre

des libraires présents à  la foire du livre de Brive.

14h30, la foire, nous voilà !

A notre arrivée à Brive-La-Gaillarde, le bus nous a déposé à la Foire du Livre. Nous étions vraiment pressés de voir ce qui se passait dans ce grand bâtiment. En plus, nous sommes entrées par la porte VIP, quelle chance ! Stylos à la main, c’est parti !

En arrivant on remarque tout de suite deux espaces principaux : l’un consacré à la littérature jeunesse et l’autre à la littérature générale. Il y avait énormément de visiteurs, en majorité des personnes retraitées et des scolaires. Ceci peut être expliqué par la disponibilité de ces personnes un vendredi après-midi.

Déception à notre arrivée : le train de la plupart des auteurs est en retard. Peu d’auteurs étaient donc présents comparé à ceux qui avaient été annoncés.

 

Interviews & rencontres au rendez-vous !

La Foire du Livre prend vie grâce aux libraires qui y participent. C’est pour cela que nous nous sommes portées volontaires pour les interviewer.

En premier lieu, nous avons eu affaire à Jérémy qui travaille à la librairie Chantepages à Tulle :

source : https://fr-fr.facebook.com/pg/Librairie-Chantepages

Les journalistes en herbe : «  Quelle est la particularité d’un libraire jeunesse ? »

Jérémy : «  Un libraire jeunesse est un libraire qui défend la littérature jeunesse, il faut donc aimer lire, avoir envie de lire mais surtout donner l’envie de lire aux enfants. Je défends aussi des romans comme Harry Potter. »

Par la suite, nous avons l’occasion d’interviewer une étudiante en faculté de lettres, Emma Ferrière. Nous avons donc pu avoir une autre perception du travail de libraire :

Les journalistes en herbe : «  Qu’est-ce qu’un libraire ? »

Emma Ferrière : « Un libraire est une personne qui aime lire et qui a une certaine culture littéraire. Le libraire travail avec des maisons d’éditions pour promouvoir des livres. »

Les journalistes en herbe : « Quelles études faut-il faire pour devenir libraire ? »

E F :  « Il faut faire une faculté de lettres, un BTS édition, un IUT édition ou un Master édition. »

Les journalistes en herbe : « Des motivations possibles pour faire ce métier ? »

E F :  « Il faut aimer être en contact avec les autres, aimer se cultiver au travers des livres mais aussi être ouvert d’esprit parce que l’on est pas obligé d’aimer tous les livres que l’on doit lire. »

Enfin nous avons pu interviewer une dernière personne travaillant à la librairie Anecdotes de Limoges :

Les journalistes en herbe : « Travaillez-vous en dehors des horaires d’ouverture ? »

Anecdotes : « Oui comme la Foire du Livre par exemple. »

Les journalistes en herbe : « Les livres qu’une librairie propose sont choisis par les libraires ou sont obligatoires ? »

Anecdotes : « Nous avons des livres imposés au travers de catalogues proposés par les maisons d’éditions avec des listes de nouveaux livres mais nous pouvons tout de même choisir parmi ceux là. »

 Les libraires ? Indispensables aux auteurs aux lecteurs et aux visiteurs de la Foire.

Maelle Saba, Léa Malagnoux, Enola Oriot et Yanna Durand

Mais qui se cache derrière la Foire du livre ?

Que se cache derrière la belle devanture de la foire du livre ? Grâce à qui et par quels moyens pouvez-vous y passer un aussi bon moment ?
Pour vous, nous sommes 
allés enquêter sur les dessous de la Foire, afin de vous transmettre les secrets de cette remarquable organisation !

Pendant cette journée, qui veille sur vous ?

Vous serez soulagé d’apprendre qu’en cas de malaise ou de problèmes de santé dus à la foule compacte qui parcourt les allées de la Foire, des pompiers seront présents et à l’affût, au niveau de toutes les structures.

Vous aurez certainement l’occasion de repérer les agents de sécurité formés à repérer tout élément perturbateur susceptible d’être dangereux de manière à assurer la sécurité totale des visiteurs. A noter aussi, que dans le cadre du plan vigipirate, des militaires sont également postés devant les entrées, par mesure de précaution.

Sans les bénévoles… pas de foire du livre ?

Les bénévoles sont principalement cette année des femmes, très accueillantes et chaleureuses. Elles se trouvent au niveau du vestiaire et de l’accueil. Elles reviennent chaque année, pour le plaisir simple de rendre service. Comme elles le disent si bien : “nous n’avons besoin de rien en retour, ça nous occupe un week-end, les personnes qui travaillent ici sont vraiment agréables et les visiteurs toujours satisfaits !” La partie vestiaire est gérée uniquement par ces bénévoles. A cet endroit, on récupère tout ce qui est manteaux et autres affaires des personnalités, auteurs et organisateurs afin de ne pas encombrer les stands.

Les bénévoles de l’accueil sont à votre disposition pour répondre à vos questions et vous donner un plan de la structure, pour ne pas vous perdre !

Avec toutes ces personnes, tout est programmé pour que cet événement soit le mieux organisé possible. Mais n’oublions pas que cette foire du livre reste formidable chaque année grâce aux lecteurs. Grâce à ces personnes qui lisent avec appétit, irrésistible besoin de connaissances et de belles histoires, l’art de l’écriture et ses bienfaits restent vivants !

Bourg Camille, Drappier Clara, Chanet Camille & Haentjens Audric

Ressources numériques

La Région Aquitaine met à disposition gratuitement des ressources numériques à destination des lycéens et de leurs enseignants.

 

           

 

Ces ressources sont disponibles depuis  le portail documentaire du lycée (accès depuis le site  internet du lycée).  

Il faudra suivre la procédure d’identification indiquée en page d’accueil du portail.

 Nous  signalons notamment la grande richesse du catalogue vidéos d’Educ’Arte qui permet le visionnage de pièces de théâtre et de films documentaires ou de fiction. 

A noter également la plateforme Afterclasse pour les révisions.

 

Merci de signaler tout problème de connexion

auprès des professeurs  documentalistes (codes…).

 

 

Loin de la meute : secrets de fabrique

La rencontre littéraire avec Xavier Badefort pour son roman

Loin de la meute aux Editions du Lys bleu,

a été l’occasion  de découvrir les secrets de la fabrique littéraire.

X. Badefort face à un auditoire captivé.

Pour ce premier roman M Badefort  s’est intéressé à la période révolutionnaire (il enseigne l’histoire au lycée), il  a évoqué les nombreuses recherches qu’il a effectuées sur cette période pour avoir un récit cohérent  et précis dans les détails de batailles, des moeurs de l’époque… Il a également évoqué la création des personnages : le choix de leurs prénoms, de leurs familles, de leur caractère ou de l’environnement dans lequel il les a fait évoluer.

L’auteur a confié que le temps d’écriture  a duré presque  2 ans entre le début du roman et l’impression du livre et que les moments d’écriture pouvaient se faire à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit : « j’ai une grande capacité à m’extraire du monde autour de moi ».

M Badefort a également précisé les rouages de l’édition : envoi du manuscrit à plusieurs maisons d’éditions, attente d’une réponse, joie et satisfaction d’avoir le choix entre deux éditeurs qui ont répondu à sa proposition.

Il a  également été question des préférences littéraires de l’auteur : Zola, Balzac sont deux auteurs qu’il a beaucoup aimés lire à 16/17 ans.

Loin de la meute est disponible au CDI !

 

Loin de la meute

Offrez-vous une pause littéraire … 

 Venez rencontrer Xavier Badefort  autour de son roman LOIN DE LA MEUTE.

 

Vous connaissez peut-être M Badefort comme professeur d’Histoire-Géographie (au lycée Perrier), mais vous ne connaissez peut-être pas le romancier, ses motivations littéraires, ses sources d’inspiration.

Rendez-vous au CDI Mardi 06 novembre de 13h à 14h.

On peut bien sûr venir même si on n’a pas lu le roman !

Roméo et Juliette en Inde !

Les professeures les avaient pourtant prévenus,  mais la surprise fut grande pour les élèves de 1ère ES et  S  jeudi 27 septembre de découvrir Chandâla l’impur, l’adaptation de  Roméo et Juliette en langue tamoul !

Le metteur en scène indien Koumarane Valavane a choisi d’adapter la pièce mythique de Shakespeare afin de dénoncer le système des castes en Inde. Janani est Juliette, elle appartient à la caste supérieure des brahmanes. Jack est Roméo,  un intouchable.  Le système de castes interdit aux jeunes gens de castes différentes de se fréquenter, de s’aimer. Pour mettre en scène cette histoire d’amour impossible, le théâtre Indianostrum de Pondichéry mêle danse, marionnettes, musique.

Crédit photo : Christophe Péan

Koumarane Valavane a pris le temps de rencontrer les élèves rassemblés  sous la tente berbère du Festival des Francophonies de Limoges et d’échanger avec eux sur son métier, ses choix de metteur en scène.

Accueil par Christiane Goua et Koumarane Valavane – Crédit photo AT

 

Koumarane Valavane  a souhaité transmettre un message aux lycéens :

« N’ayez pas peur des autres, allez à leur rencontre ».

Koumarane Valavane. Crédit photo : AT

La rencontre, c’est sans doute l’un des préceptes du Festival des Francophonies,  avec aussi la couleur, le rythme, l’exigence, la générosité, l’engagement…

Un Festival qui fait partager un regard sur le monde contemporain.

Une journée bien riche  pour les élèves : accueil par  Christiane Boua pour une belle présentation du Festival, échange avec le metteur en scène  Koumarane Valavane, visite de l’expo photo Just kids  et rencontre avec la photographe Miss V, découverte des jardins de l’Evêché et spectacle Chandâla l’impur.

Exposition Just Kids (Miss V et Clément Delpérié)

 

crédit photo MG

 

Chandala l’impur – Crédit photo : Christophe Péan