La filière STAPS : une formation et des valeurs

Ludovic Lecurat – Béatrice Ferry

Ludovic Lecurat, professeur d’EPS et également responsable d’une formation à l’université de Limoges dans la filière STAPS (section tourisme et loisirs sportifs), et Mme Béatrice Ferry directrice STAPS du site de Brive ont exposé les nombreux métiers qui sont possibles grâce à cette filière. Ils ont également exposé les principes de la formation des étudiants.

Il y a bien sûr la licence qui est la formation principale qui peut être suivi d’un Master, ce cursus est appelé LMD (Licence Master, Doctorat). Il existe 5 mentions qui orienteront vers des champs professionnels différents :

Education et Motricité, (pour devenir professeur d’EPS par exemple)

Entrainement sportif (pour devenir entraîneur dans diverses spécialités)

APAS : Activité Physique Adaptée et Santé. Cette mention-là prépare essentiellement à devenir professeur APAS qui intervient auprès de public en difficulté dont la santé s’est altérée. L’activité physique proposée est adaptée aux différentes pathologies (accidents ou vieillissement).

la filière management, pour l’organisation d’événements ou de gestion de structures.

la filière ergonomie, un peu moins connue. Il s’agit de travailler par exemple sur l’adaptation des postes de travail.

Quelles matières sont enseignées ?

La formation des étudiants se fait donc sur trois années pour la licence. Trois années pendant lesquelles ils ont des apports à la fois pratiques mais aussi théoriques avec des matières générales telles que les sciences humaines, les sciences sociales, la biomécanique ou la physiologie. Ils ont également des cours d’Histoire et enrichissent leurs connaissances sur les jeux olympiques, leur origine, leur évolution et bien sûr leurs valeurs, sans oublier les contraintes économiques et les écueils possibles.

« La pédagogie est très présente et toujours en évolution, pour essayer de changer manière dont on vous transmet les informations, les compétences, les connaissances ».

Sur le questionnement autour de la coopération dans le sport, le point est mis sur la participation de tous. Ce qui peut être difficile en milieu rural où «  c’est compliqué d’avoir une activité physique qui soit ouverte à tous. Comment est-ce que tu mobilises des personnes âgées par exemple ? Comment est-ce que tu amènes l’activité chez eux ? Comment tu les amènes à se déplacer quand tu sais qu’ils ont vraiment besoin, mais qu’ils n’ont pas vraiment envie ? ». Un défi à relever !

Qui sont les jeunes qui arrivent en licence STAPS, et comment sont-ils encadrés ? Sont-ils tous motivés par cette filière-là, ont ils envie d’apprendre ?

Au début, le premier mois, les 15 premiers jours, ils sont tous très motivés. Ensuite, certains se démotivent car ils peuvent avoir des difficultés qui sont liées aux études, une adaptation difficile au rythme universitaire, ou d’autres difficultés qui prennent le dessus. Il faut pouvoir garder la motivation, en tous cas « il y a des gens derrière » pour les aider.

Certains découvrent peut-être que cette formation a « des exigences qu’ils n’avaient pas soupçonnées et les difficultés qu’ils rencontrent peuvent être un élément qui fait que cette motivation baisse ».

M Lecurat et Mme Ferry précisent bien qu’il existe un écueil, celui de « de venir en STAPS pour dire je viens à la fac pour faire du sport sauf que ces 6 premiers mois, ils n’ont fait qu’une activité le reste étant des cours théoriques, ce qui plaît moins aux étudiants. »

«  Il y des étudiants qui, très clairement, viennent en STAPS et arrêtent en disant non, mais finalement, je me suis trompé et c’est pas ça que je veux faire ».

Ces étudiants en difficulté semblent toujours très écoutés par leurs formateurs, il y a de la discussion pour analyser les problèmes.

On est en année olympique, est-ce que l’important, c’est juste de participer ?

« Il n’y a pas un athlète qui ne veut pas participer. À un moment donné, il va essayer d’aller se surpasser. Alors, se surpasser, et gagner, c’est quoi ? C’est peut-être faire mieux que ce que je faisais avant. J’ai gagné, peut-être contre moi-même si j’ai battu mon record ». Ludovic Lecurat

Source image Brive unilim.fr

Thibault G.

David Pedenon : un informaticien sur le ring !

David Pedenon ©CDI Perrier

David Pedenon est informaticien au sein du lycée Edmond Perrier à Tulle et entraîneur de boxe le samedi matin au Cercle des boxeurs tullistes. Elève au lycée et boxeur amateur j’ai souhaité l’interviewer pour en apprendre plus sur ses motivations d’entraîneur.

Alexis :   Faut-il un diplôme pour être entraîneur de boxe ? 

David Pedenon :

Il faut un Brevet de Moniteur Fédéral de boxe (BMF). Il y a 3 degrés de BMF, le 1er : initiateur, le 2ème : moniteur et permet de pouvoir ouvrir un Club, et le 3ème : entraîneur, qui permet de pouvoir enseigner dans toute les disciplines de la FFKMDA (Fédération Française de KickBoxing, Muay Thaï et Disciplines Associées.

Le BMF est une formation sur 5 jours avec des questions sur la FFKMDA, le milieu associatif, la pratique de la boxe et la gestion/préparation d’un entraînement et avec aussi une partie pratique. Le dernier jour, on passe  l’examen qui comprend un QCM le matin et une évaluation sur une partie d’un cours avec un thème fixé par les formateurs. Les participants jouent le rôle des élèves puis des coachs à tour de rôle afin d’être évaluer.

 Alexis : Quel type de boxe entraînes-tu ?

David  : J’entraîne le samedi matin de 10h30 à 12h au dojo de Tulle et j’enseigne le kick-boxing qui est issue de la boxe américaine, la boxe japonaise et du karaté. J’enseigne aussi le k-1, qui est un dérivé du KickBoxing avec les saisies, les coups de genoux et les balayages en plus en technique. Cette discipline est une forme de Kick-Boxing Japonais se rapprochant un peu plus de la Boxe Thaïlandaise, cette discipline regroupe plusieurs techniques de la Muay Thaï, du KickBoxing, du Tae kwon do et du Karaté. J’ai aussi un peu enseigné la Boxe Française, mais ma préférence personnelle est sur le KickBoxing et même un peu plus le K-1 mais la Boxe Française est une très bonne Boxe efficace et un peu plus artistique que le KickBoxing à mon sens.

Alexis : Qui sont tes élèves ?

David  : J’entraîne les jeunes à partir du collège, à partir de 11-12ans…  jusqu’à pas d’âge ! Même si vous avez 70 ans, vous pouvez venir essayer !

Alexis : Y a t-il d’autres entraîneurs qui interviennent ?

David  :  Oui bien sûr, je ne suis pas le seul !  Le samedi, les jeunes de moins de 10 ans  sont entraînés par Damian Olivier, un jeune boxeur qui pratique depuis 10 ans la boxe et qui est le fils de Laurent Olivier, un autre entraîneur et qui a été mon coach de Boxe Française et KickBoxing pendant pas mal d’années. Les autres jours de la semaine, car il y a boxe tous les jours sauf le dimanche, ce sont d’autres personnes qui font les cours de boxe, selon les spécialités. Il y a par exemple Laurent Olivier qui entraîne le lundi et jeudi soir le kick-boxing et la boxe française pour les ceux qui font de la compétition et pour la boxe loisir. De son côté,   Christophe Sampaio enseigne la boxe anglaise en amateur et loisir le Mardi et Jeudi et  aussi Alexandre Combes (le Vice-président du Club) le Vendredi pour les Loisirs. En Boxe Anglaise le terme amateur correspond aux compétiteurs. Il y a aussi Franck Guyot (Président du Club) qui gère le Lady Boxing le mercredi soir,  un cours uniquement réservé aux femmes.

Alexis : Depuis combien de temps es-tu entraîneur ?

David : J’ai pratiqué la boxe pendant 10 ans et je pratique encore de temps en temps pour passer voir des collègues du club. Je suis ensuite devenu entraîneur en boxe éducative en Boxe Française au début et ensuite en parallèle j’ai commencé à gérer le cours du samedi matin en KickBoxing et aussi un soutien à Momo  (l’entraîneur des enfants) en Boxe Anglaise pendant 1an, lors de la fusion du Club de Boxe Française avec le Cercle Des Boxeurs Tullistes. L’année suivante j’ai totalement pris en charge le cours des adultes en KickBoxing le samedi matin et j’ai passé mon Brevet de Moniteur Fédéral. J’enseigne la boxe pieds-poings depuis environ 6ans.

Alexis : Mais en fait, pourquoi enseignes-tu la boxe ?

Je précise que  c’est sur son temps libre que David Pedenon  donne ses cours, de façon  tout à fait bénévole.

David : Parce que j’adore partager des connaissances avec les jeunes, ils représentent l’avenir. Ils pourront eux-même  donner des suites à cela et transmettre à leur tour. Il me semble que ça ne sert à rien d’avoir des connaissances et de les garder pour soi. Pour moi, la boxe est aussi une façon d’apprendre la vie et le respect, c’est une philosophie de vie.

Merci beaucoup à David Pedenon d’avoir accepté cette interview.

Pour plus d’informations sur le club, vous pouvez consulter : 

https://www.leguidepratique.com/guide/pays-de-tulle/sports/boxe-sports-de-combat/cercle-des-boxeurs-tullistes

https://www.facebook.com/CercleDesBoxeursTullistes/?locale=fr_FR

 

 

 

David Pedenon et une de ses élèves ©La Montagne

 

Alexis C. (élève et boxeur)

 

La détermination de Lucas Pasteau

Devenu tétraplégique suite à un accident de rugby,  Lucas Pasteau nous parle de son sport, de sa rééducation et de son esprit de compétition. Le portrait d’un jeune sportif déterminé et plein d’ambition.

Lucas Pasteau est  un  jeune homme de vingt huit ans, qui en 2011, suite à un accident de rugby à l’âge de seize ans, s’est blessé aux cervicales, endommageant sa moelle épinière. Il joue désormais au rugby fauteuil à Limoges, USAL.  Il réside et travaille à Brive.

Lucas  Pasteau ©Colas JUTEAU

 

Depuis quand pratiquez-vous cette discipline ?

Je pratique le rugby fauteuil depuis cinq ans à Limoges.

Existe t-il différents rugby adaptés aux personnes handicapées ?

Oui, il existe deux types de rugby fauteuil : celui que je pratique qui se joue à quatre, il y a aussi le rugby à treize qui se rapproche plus de rugby pour les valides : passe en arrière, ballons de rugby…

Quelles sont les différences entre le rugby pour personnes valides et votre discipline ?

Le rugby invalide se joue à quatre contre quatre sur un terrain de basket, avec un ballon de volley.

Comment se joue le rugby fauteuil ?

Le rugby fauteuil est composé de deux postes : les défenseurs et les attaquants.  Les défenseurs doivent bloquer avec leurs fauteuils les attaquants. Pour marquer un essai, il faut passer une ligne démarquée avec des plots.

Ce sport est-il aux jeux paralympiques ?

Oui, on peut retrouver celui que je pratique.

Vous jouez pour vous amuser ou pour gagner ?

Je suis là pour gagner, c’est un bon loisir mais je suis là particulièrement pour la compétition et pour gagner.

Comment avez vous débuté ce sport ?

J’étais en centre de rééducation à Montpellier et une équipe de rugby fauteuil venait pour s’entraîner,  j’ai pu essayer et j’ai tout de suite accroché.

Etes-vous quelqu’un de sportif ?

Je suis quelqu’un de très sportif, je fais du rugby depuis mes six ans. J’étais dans l’équipe de France des -16 ans. Depuis jeune, j’ambitionnais de jouer en pro, j’ai même fait deux ans de STAPS à Brive pour pouvoir devenir pro dans mon sport actuel.

La rééducation fait-elle toujours partie de votre vie ?

La rééducation est toujours présente dans ma vie, je suis persuadé que je pourrai faire encore plus de progrès. J’ai fait de la rééducation tout au long de la suite de mon accident. J’en ai fait en France mais aussi à l’étranger, à Barcelone.

Le regard des gens est-il un problème pour vous ?

Au début, m’adapter était compliqué. Souvent les enfants me regardent mais il n’y a jamais de moqueries, sûrement de la curiosité. J’ai aussi été bien entouré et mes anciens coéquipiers de rugby ont gardé contact avec moi, donc je ne me suis pas senti jugé et je n’avais pas d’appréhension par rapport à cela.

Vous l’aurez compris, Lucas est un sportif qui a su se relever après son accident. C’est un exemple pour toutes les personnes qui sont dans le même cas.

Alicia Herbert, Nelly Saindou.

À la découverte du métier de journaliste sportif

Frédéric Rabiller – Crédit photo : C. Da Rocha

Dans le cadre d’ E-Reporter, nous sommes allés interviewer Frédéric Rabiller, journaliste sportif au sein du quotidien La Montagne.

Il a commencé sa carrière en 1994 à Brive. Il écrivait des faits divers et a expérimenté plusieurs autres domaines du journalisme, pour finalement se concentrer sur la branche sportive par passion pour le foot et le rugby.


-Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir journaliste sportif ?


-Dans le métier de journaliste il y a une grande notion d’intégrité et de communication qui m’a particulièrement attiré, je suis aussi un grand fan de rugby.


-Avez vous commencé votre carrière journalistique par le sport ?


-Non, tout d’abord j’ai fait des faits divers où j’ai pu toucher un peu à tout et c’est là que je me suis pris de passion pour le sport.


– Vous êtes journaliste à La Montagne, donc vous faites des articles quotidiens ?


-Bien évidement, mais le sujet change et certaines journées sont moins importantes que d’autres, le lundi par exemple est un jour très chargé car on donne les résultats des matchs du dimanche.


-Quel conseil  donneriez vous à un futur journaliste ?


-Je l’encouragerais car être journaliste est un métier où l’on ne s’ennuie jamais, on peut rencontrer une simple mamie un jour et interviewer un ancien président le lendemain.


Gustin Chapellas /Emillio Rouzeyrol ; classe de 504 du lycée Edmond Perrier

Le retour de la pépite anglaise à Dortmund

 

Le 11 janvier 2024 le transfert de Jadon Sancho est finalisé : l’attaquant est prêté de Manchester United au Borussia Dortmund.

Débuts

Jadon Sancho, âgé de 23 ans est un footballeur international Anglais qui évolue au poste d’attaquant. Il connait des débuts impressionnants au club Borussia Dortmund en Allemagne. De 2017 à 2021, il va imposer sa place petit à petit dans ce club européen.

Jadon Sancho hält ein BVB-Stift in der Hand auf dem Traini… | Flickr
source Flickr

Le déclenchement 

En 2019, il fait sa saison la plus impressionnante en terminant cette dernière avec 13 buts et 18 passes décisives en 49 matchs. Suite à cette très bonne saison sa valeur marchande est estimé à 150 millions d’euros par le centre international d’étude du sport de Neuchâtel.

Il sera un des seuls de sa génération à dépasser les 100 millions d’euros avec le prodige norvégien Erling Haaland qui à été formé dans le même club que Jadon Sancho. Ils ont même joué ensemble lors de la dernière saison de la pépite anglaise au BVB.

Le transfert

A l’été 2021, Jadon Sancho est dans le viseur de plusieurs grands clubs européens, il choisit Manchester United. Le transfert est clos pour 85millions d’euros avec 5 années de contrat.

Malheureusement, en arrivant dans le club anglais, son adaptation est très compliquée avec seulement 5 buts marqués en 43 rencontres. Sur les 2 saisons suivantes, il enchaînera les mauvaises performances avec peu de temps de jeu, seulement 7 buts inscrits en 41 matchs. Suite à l’arrivée du nouveau coach Erik Ten Hag, il sera souvent écarté du groupe.

Le retour tant attendu

Le 11 janvier 2024, Jadon Sancho repart à Dortmund sous la forme d’un prêt de 6 mois. Manchester United choisit cette option pour espérer récupérer le jeune attaquant dans une meilleure forme et plus confiant, ce qui a l’air de fonctionner car pour son premier match il a déjà délivré une passe décisive.

Giovanni Reyna, Jadon Sancho, Julian Brandt und viele Fußb… | Flickr
source Flickr

Sources : Wikipédia ; RMC Sport ; BFM TV ; L’équipe

 Noah Lecamus Parris

Rallye Dakar 2024 : le palmarès !

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Un des sujets d’actualité du moment est la course du Dakar 2024 qui s’est tenu du 5 au 19 janvier. Jusqu’en 2019 cette course se déroulait en Amérique du Sud. Depuis 2020, cet évènement sportif mécanique se situe en Arabie Saoudite à Shubaytal. Les coureurs parcourent 8000 kilomètres divisés en 12 étapes plus un prologue. Pour vous donnez une idée, cette distance correspond à celle entre Paris et Pékin. Sur cette course il y a 5 catégories de véhicules :

  • Les motos
  • Les quads
  • Les véhicules légers
  • Les autos qui est la catégorie phare
  • Les camions

Source image : racing5.cl

Le Dakar est une longue course auto/moto dans le désert qui réunit les meilleurs pilotes tout terrain du monde. Nous pouvons suivre cette course sur la chaine de télévision l’Equipe.

Malheureusement, le 15 janvier 2024, le motard espagnol Carles Falcon est décédé lors de la deuxième étape.

En plus d’être une course mécanique et d’endurance, c’est une course d’orientation car les pilotes doivent tracer eux-même leur parcours. Pour ça ils reçoivent un roadbook (carnet de route) qui leur présente les différentes difficultés du trajet. Mais, ils ne le reçoivent que 10 à 20 minutes avant le départ.

Le champion dans la catégorie moto est l’Américain Ricky Brabec avec l’écurie Monster Energy Honda Team. Le champion dans la catégorie camion est Martin Macik. Le champion de la catégorie auto est l’espagnol Carlos Sainz qui s’impose pour la quatrième fois de sa carrière offrant une magnifique première victoire finale avec l’écurie Audi en 48 heure 15 minutes et 18 secondes.

Sources : wikipédia, France Info, RMC

Gaël

Jeux Olympiques de Paris 2024

Evènement 2024 : Jeux Olympiques de Paris | Gîtes de France Eure
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Paris accueillera les jeux olympique 2024 athlètes et spectateurs du 23 juillet 2024 au 11 août 2024, plus de 500 000 personnes sont attendues pour la cérémonie d’ouverture le 26 juillet 2024.

La cérémonie d’ouverture s’effectuera à l’arrivé de la flamme olympique à la fin de son tour de France.

Le parcours de la flamme olympique pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 débutera le 16 avril 2024 à Olympie, en Grèce, où la première torche sera allumée selon la tradition antique, à l’aide des rayons du soleil. La flamme olympique sera ensuite transportée à Marseille, où elle débutera son épopée en France le 8 mai 2024

 La flamme olympique traversera 64 territoires français, dont cinq ultra-marins, et 400 villes. Elle passera par des lieux emblématiques tels que le Mont-Saint-Michel, les grottes de Lascaux, le château de Versailles, les arènes de Nîmes, les châteaux de la Loire, le Puy du Fou, la pointe d’Arçay, les plages du Débarquement, le Mémorial de Verdun, et bien d’autres encore.

 La flamme olympique naviguera sur la Méditerranée à bord du mythique Belém, un des plus anciens trois-mâts européens, et passera dans des villes comme Marseille, Brest, Toulon ou  le Mont-Saint-Michel.

 Le Relais de la Flamme est une tradition incontournable qui nous plonge dans les racines des Jeux. Il mettra en lumière l’Histoire de France, le patrimoine naturel, la créativité, les savoir-faire français, les émotions, et l’énergie collective du sport.

File:AKSM MEM 0182.jpg — Wikimedia Commons
Wikimedia commons

Le déroulement des 32 épreuves différentes s’effectueront au stade de France pour l’athlétisme et le rugby, au Parc des Princes pour le football et à Roland-Garros pour le tennis, la boxe. De nombreuses épreuves auront lieu ailleurs en France et l’épreuve de surf se déroulera à Hawaï.

 Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se dérouleront dans 15 sites de compétition à Paris, 11 sites de compétition en Île-de-France et 14 sites de compétition dans le reste de la France. Les sites de compétition sont répartis dans toute la France, y compris les territoires d’outre-mer.

« Les sites de compétition mettent en scène les sites iconiques de la capitale en arènes sportives pour sublimer le geste sportif et les plus beaux monuments. Nous mettons en lumière des sites déjà existants, en projetant sur eux le rayonnement des Jeux. Nous investissons les territoires en utilisant le pouvoir du sport pour construire un héritage durable » affirme l’organisation des jeux.

Les Jeux Olympique de Paris 2024 ont choisi pour valeur l’Amitié, le Respect et l’Excellence.

Le coût total des aménagements prévus pour les Jeux Olympique de Paris 2024 s’élèvent à 8,8 milliards d’euros.

Sources : www.paris.2024

Manon Pascal

Histoire des JO

En prolongement des projections de la programmation SPORT GRAND ECRAN des Rencontres Cinéma et Société (voir article précédent), l’exposition Histoire, sport et citoyenneté est installée au CDI pour deux semaines !

Elle retrace l’histoire des JO depuis le Jeux olympiques d’Athènes en 1896 aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

 

 

 

 

 

Mathieu Bosredon un athlète engagé

Mathieu Bosredon, sportif paraplégique de 30 ans champion de Handbike*, évoque l’intégration des personnes en situation de handicap dans la vie quotidienne en France.

La lutte contre les discriminations à l’égard personnes porteuses de handicap, où en est-on ?

La France a un retard assez important par rapport aux pays anglo-saxons (de 15 à 20 ans). Elle fait des efforts considérables mais malheureusement, on trouve encore des discriminations lors des entretiens d’embauche par exemple. D’après Mathieu, « la France manque de formations, les professionnels ont trop d’idées reçues sur les handicapés ». En France, on ne met pas en valeur les personnes en situation de handicap, comme le font par exemple les pays anglo-saxons dans les films, séries et publicités. « Il reste des progrès à faire » ajoute t-il.

Mathieu Bosredon. Source image : france-paralympique.fr

Quel engagement personnel dans cette lutte ?

Mathieu aide les personnes en situation de handicap en les encourageant au maximum sur les réseaux sociaux : chacun peut lui poser des questions auxquelles il répondra avec plaisir, en essayant de les motiver. Ils les pousse à aller de l’avant, à faire du mieux qu’ils peuvent, à donner le meilleur d’eux-mêmes. Mathieu donne l’exemple en pratiquant son sport : il veut ainsi prouver que chacun peut faire de grandes choses et être fier de soi. Le handicap ne devrait freiner personne dans ses aspirations.

L’insertion de Mathieu et son avis sur l’inclusion à l’école.

Mathieu a vécu son enfance en Corrèze et, comme les autres enfants,  a pu suivre une scolarité classique car les écoles qu’il a fréquentées permettaient déjà l’inclusion  des personnes en situation de handicap. A l’âge adulte il constate que la discrimination se fait davantage sentir, notamment lors des entretiens d’embauche. Néanmoins les idées reçues tendent à disparaître et la société commence à apprendre à vivre avec les personnes en situation de handicap.

A la question « Vous sentez-vous différent ? » Mathieu répond « tout le monde est différent, et c’est une bonne chose mais personne ne doit se sentir exclu ».

La discrimination semble de moins en moins prégnante, cependant des progrès sont encore à faire en matière de tolérance et d’inclusion. La France fait beaucoup d’efforts à ce sujet même si elle a encore beaucoup à apprendre… Mathieu Bosredon est optimiste.

 

* Le handbike ou « vélo à propulsion manuelle » est une discipline handisport apparentée au cyclisme.

Vous pouvez suivre l’actualité et le combat de Mathieu sur Facebook, 

 Thomas B & Bastien MdC

Ça roule toujours aussi fort à Tulle !

Depuis quelques semaines, nos vttistes Tullistes sont bien motivés à poursuivre les entraînements sous le soleil, malgré la pandémie du Covid 19.

Depuis le début de la pandémie mondiale, les clubs de sports sont restés fermés. Mais en septembre 2020, le club de VTT de Tulle (TVTT) a pu reprendre les entraînements les samedis. En revanche, il faut respecter quelques règles sanitaires, comme par exemple le port du masque obligatoire en début et fin de séance, respect du couvre feu… L’entraîneur Guillaume Simonet nous explique comment se passe l’encadrement, la gestion de la crise et sa motivation à continuer  les entrainements pour les jeunes.

Pour la petite anecdote, le club a été créé lors d’un repas de famille avec Guillaume, un éducateur sportif dans les écoles, et son cousin qui fut le premier président du TVTT. Leur volonté était de transmettre leur savoir sur le VTT et partager leur passion. 

Ce club est principalement destiné aux mineurs dans le but de développer l’activité du vélo sous toutes ses formes comme la maniabilité, la descente, le trial, l’enduro ou encore le cross country. Il existe également une section enduro accessible à partir de 14 ans et jusqu’à tout âge. En revanche, à cause de la crise sanitaire, pendant un certains temps, il a fallu diviser les adhérents en plusieurs petits groupes et suspendre les entraînements pour les adultes. Grâce à la FFC (Fédération Française de Cyclisme) les entraînements ont pu reprendre normalement depuis mi décembre malgré l’absence de compétitions.

source image Tulle VTT

Suite à notre entretien avec Guillaume Simonet, nous avons pu comprendre le fonctionnement du club, des entraînements… Les entraîneurs, des bénévoles rencontrés lors des formations ou encore des parents d’enfants licenciés au club, leur rôle est de préparer les séances, de coacher les vttistes afin de les faire progresser…

Guillaume nous indique qu’il faut environ une heure pour préparer une séance de trois heures, de même que pendant l’été la planification de l’année prend beaucoup plus de temps afin de trouver des lieux d’entrainement en fonction de la discipline et de la météo mais aussi de créer des parcours de randonnée. Chaque licencié doit venir avec son propre matériel mais il existe tout de même des locations de vélo à Tulle  notamment l’association A bicyclette

Si vous voulez découvrir les activités du club, rendez-vous sur sa page Facebook

Antoine.B/Clara.C/Thomas.M