La colère des agriculteurs

Des manifestants décidés à faire changer les choses

Source : Le Monde

Un vaste mouvement de colère des agriculteurs français a vu le jour depuis plusieurs semaines, ils sont décidés à faire bouger les choses face à la pauvreté croissante de beaucoup d’entre eux.

Le conflit entre les agriculteurs français et le gouvernement dure maintenant depuis l’automne dernier. Il était au départ concentré dans le département du Tarn puis s’est généralisé à toute la France.

Le premier mouvement des agriculteurs a été de retourner des panneaux signalétiques des communes comme vous avez sûrement pu le remarquer partout dans le pays avant de se transformer et d’en venir aux blocages des routes : le blocage de l’autoroute A64 en Occitanie notamment… en attendant Rungis ! « Tracteurs, bennes et bottes de paille occupent la chaussée de l’axe routier » informe La Montagne lundi 22 janvier. Les éleveurs et producteurs dénoncent « le nombre et la complexité  des normes auxquelles ils sont soumis ». La FNSEA, la principale organisation syndicale des agriculteurs promet « un certain nombre d’actions » à venir.

Depuis le 18 janvier 2024 au soir, de nombreuses autoroutes ont donc été bloquées mais ont aussi eu lieu des rassemblements devant des administrations ou sur des ronds-points.

Un des motifs de colère : celui de l’inflation qui s’est matérialisée par une nette hausse des coûts de production des exploitants. Cependant, cette augmentation semble avoir été ignorée par les industriels explique Le Parisien. Les producteurs ont dénoncé par exemple le prix du lait fixé par le groupe Lactalis, jugé trop bas en allant manifester leur colère jeudi 18 janvier devant son siège en Mayenne et dans plusieurs usines de l’Ouest de la France. Seulement l’inflation a  gagné plusieurs terrains : le coût de l’énergie qui a explosé, les coûts des intrants (tout ce qui entre dans le processus de la production) qui ont augmenté, tout comme ceux de la main-d’œuvre ou de l’alimentation animale.

Un deuxième motif de colère est mis en lumière par L’express : « Une probable baisse des revenus de 9% » en 2023. Cet indicateur avait en effet augmenté de 13,1% en 2021, puis de 9,6% en 2022. Dans le même temps, les Français refusent de payer plus cher leur alimentation après un pic de l’inflation de plus de 20% sur deux ans.

On peut penser que ce conflit ne s’arrêtera pas là au vu du mécontentement des agriculteurs.

 

Gabriel Attal a présenté jeudi 1er février à Matignon une nouvelle salve de mesures pour répondre aux revendications des agriculteurs mobilisés dans toute la France. Le gouvernement consacrera « 150 millions d’euros en soutien fiscal et social dès cette année et de façon pérenne », a annoncé le Premier ministre. Il a justifié cela en précisant : « Nos éleveurs ont besoin d’un soutien spécifique ».

 « Deux milliards d’euros » vont être débloqués pour faciliter l’attribut des prêts aux agriculteurs nouvellement installés, pour « permettre des investissements ou la reprise des exploitations » a rappelé le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau. L’enveloppe pour l’accompagnement à l’installation passera par ailleurs de 13 millions à 20 millions d’euros pour « mieux accompagner » les jeunes agriculteurs.

 

Sources : Le Parisien, La Montagne, L’express, France info

Méline

La Nouvelle-Aquitaine donne la parole aux jeunes

   A l’occasion des JNAE ( Jeunes Néo Aquitains s’engagent) 2018, événement qui s’est déroulé du vendredi 19 au dimanche 21 Octobre, nous nous sommes rendues au refuge de l’Abérouat à Lescun (66). Cet événement se perpétue depuis 10 ans maintenant et est organisé par la Ligue de l’Enseignement pour mobiliser les jeunes afin qu’ils s’expriment et échangent sur diverses thématiques sociétales. Cette année, le thème à l’honneur était la place des jeunes dans les politiques jeunesses. L’objectif des jeunes participants était de se faire entendre et de réaliser des propositions écrites et artistiques à destination des élus locaux et territoriaux.

Source: www.facebook.com/JNAE2018/

 

ARRIVER A LESCUN : L’AVENTURE !

 

Nous avons un peu de mal à arriver au centre de l’Abérouat mais avons fini par l’atteindre enfin après quelques péripéties… c’est-à-dire après avoir évité d’écraser un troupeau de moutons traversant la route et après avoir décoincé notre minibus  de la rue trop étroite et sans issue où il s’était engagé. Heureusement, nous avons reçu l’aide d’une brave dame que nous avions plus ou moins dérangée puisque la maison dans laquelle nous risquions de nous encastrer était la sienne … Nous sommes donc arrivées assez tard et nous avons passé la première soirée à nous installer et à repérer les lieux.

ECHANGER ET DEBATTRE.

Le lendemain, après quelques présentations, nous avons défini le terme très vague de « régime politique ». Des élus étaient présents et nous avons eu l’opportunité de débattre avec eux  en petits groupes sur des thématiques concernant la société : l’égalité homme-femme, l’écologie, l’homosexualité, l’Union Européenne… Bien que l’on puisse se demander à première vue ce que nous faisions dans un centre d’hébergement au beau milieu des Pyrénées pour parler de politiques jeunesses, alors que nous avions gagné un concours d’écriture sur la discrimination, ce séjour se révéla très enrichissant. Toutes ces discussions que nous y avons eues furent vraiment intéressantes, et ce travail reposait en partie sur le partage des expériences personnelles.

Le dernier jour, après le petit-déjeuner, nous avons directement fait nos valises et rangé les chambres, pour que tout soit en ordre pour le départ prévu dans l’après-midi. Pour cette matinée au programme : séance de détente/yoga ou petite randonnée dans les montagnes entourant le gîte pour découvrir la beauté des lieux. Nous avons toutes les trois fait le choix de partir en randonnée avec quelques-uns des autres jeunes. Après une séances de jeux en groupe nous avons partagé le dernier repas du séjour. Le week-end s’est terminé par une séance de photos-souvenirs, et après les adieux,  le groupe s’est séparé et chacun est reparti vers son département d’origine.

Source : aberouat.fr

          Nous avons trouvé ce séjour très intéressant et enrichissant. Les différents thèmes abordant des sujets d’actualité, parfois sensibles ou engagés, nous ont permis de réfléchir au monde qui nous entoure.

C’était une très bonne expérience !

Lola, Emma et Jeanne

Reforme du baccalauréat général 2018 de M. Blanquer

1-Pourquoi faire une reforme ?

Le ministre de l’Éducation Nationale a annoncé une reforme du baccalauréat général qui concernera les élèves qui rentreront en Seconde en 2018. Cette réforme ne serait-elle pas motivée par la réduction du coût de l’organisation des épreuves du baccalauréat ?

2-Les épreuves du nouveau baccalauréat

Le baccalauréat sera constitué d’épreuves écrites et d’un oral ; l’oral sera individuel et devra durer 20 minutes ; il sera travaillé sur deux années. En Première, il sera travaillé en groupe, puis en Terminale, il sera travaillé individuellement. L’épreuve de philosophie se déroulera en juin avec l’oral. Les épreuves des spécialités choisies se dérouleront, elles, après les vacances de printemps. L’épreuve de français, écrite et orale, reste en année de Première. Tout ceci représentera 60% de la note du bac. Le reste relèvera du contrôle continu.

3-Le contrôle continu

Le contrôle continu sera divisé en deux parties, deux parties d’épreuves type bac blanc en janvier et en avril de l’année de Première puis en décembre de l’année de Terminale.  Il tiendra également compte des notes du bulletin scolaire de Première et de Terminale.

4-Le remplacement des filières par des matières spécialisées

Les filières générales S, L et ES seront remplacées : les élèves suivront un enseignement général en Première : Français, Histoire-géographie, LV1, LV2 et EPS , ainsi qu’une autre matière répondant au nom de « Humanités scientifiques et numériques » dont le contenu n’est pas encore connu mais cette matière contiendra plusieurs disciplines.

Trois spécialités pourront être choisies parmi les thèmes : arts ; écologie, agronomie et territoires ; histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques ; humanités, littérature et philosophie ; langues et littératures étrangères ; mathématiques ; mathématiques et sciences informatiques ; SVT ; sciences de l’ingénieur ; SES ; physique-chimie et les élèves auront trois heures par semaine consacrées à chacun des trois thèmes. En Terminale, les élèves auront le même enseignement qu’en Première sauf le français qui sera remplacé par la philosophie mais les élèves devront choisir seulement deux spécialités parmi la liste proposée, ce ne seront pas obligatoirement les mêmes qu’en Première.

5-L’organisation des années

L’année restera découpée en trimestres, et les élèves de première et de terminale auront une heure et demie hebdomadaire consacrée à l’orientation. Les classes de Terminale devront aussi changer de nom et monsieur Blanquer réfléchit : peut-être « classe de maturité »…

 

Ethan L

Trump veut sa « parade » !

« Je veux un défilé militaire comme en France » .

Tels sont les mots du président des États-Unis Donald Trump, qui souhaite organiser un défilé militaire « comme en France » aux États-Unis pour ainsi mettre en avant la puissance militaire américaine.

Donald Trump et Emmanuel Macron lors de la conférence de presse le 13 Juillet 2017
Donald Trump et Emmanuel Macron lors de la conférence de presse le 13 Juillet 2017 – Source : Wikimedia Commons

Le 14 juillet dernier, Donald Trump avait été invité à Paris lors du défilé militaire. Il avait particulièrement été impressionné par cet hommage rendu aux militaires. La Maison Blanche a laissé savoir qu’elle souhaiterait organiser un défilé militaire aux États-Unis. En effet, Sarah Sanders, la porte-parole de la Maison Blanche a déclaré que « le président Trump est complètement solidaire des militaires qui risquent leur vie chaque jour pour garantir la sécurité de notre pays. Il a demandé au département de la Défense d’étudier la création d’une cérémonie au cours de laquelle tous les Américains pourront exprimer leur reconnaissance« . Le chef de l’État pense particulièrement l’organiser le 4 juillet, jour de la fête nationale américaine, à Washington. Cette décision de la Maison Blanche n’a pas été appréciée par ses opposants. « Quel gaspillage d’argent absurde! Trump se conduit plus comme un dictateur que comme un président« , a ainsi réagi l’élu démocrate Jim McGovern.

Emmanuel Macron lors du défilé millitaire le 14 juillet 2017
Emmanuel Macron lors du défilé militaire le 14 juillet 2017 – Source : Flickr

 Mathieu.L

AUX URNES !!!

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur

les élections présidentielles !

Cour du Palais de l’Elysée. Source France5.fr

Les Elections présidentielles depuis 1958, la mise en place du suffrage universel direct, l’alternance, les meetings, les débats télévisés, la crise du 21/04/2002, les pouvoirs du Président, l’investiture…

Exposition réalisée par la classe de 1ère S2, en EMC.

 

AU CDI JUSQU’AU 9 MAI