Educateur appelé au tribunal.

Affaire Stéphane – 14

Lors de cette reconstitution, j’ai joué le rôle de l’éducateur de Jean-Claude, alias Petite Feuille,  lors de son procès à la salle des Assises. Mon personnage doit informer la cour sur le profil de l’individu aussi bien sur le plan scolaire que familial, et proposer des suivis si besoin. Dans ce cas là, c’était le profil de Jean-Claude que je devais étudier.

Le travail en amont était assez simple, pour moi, car il fallait étudier le profil d’un individu et relever toutes les informations permettant de faire avancer l’affaire ce qui est assez intéressant.

Cette reconstitution était assez intéressante car on a pu se mettre dans la peau d’une personne qui fait partie d’un jugement.

VIGERIE Nathan

L’éducateur de Jean Claude un mis en cause.
Crédits photos: CR

De l’EMC à la plaidoirie

l’avocate de la défense à l’œuvre.
Crédits photos: CR
Affaire Stéphane – 15

Dans l’affaire Stéphane, j’ai joué le rôle de l’avocate de Jean-Claude, un des mis en cause. Le but de mon rôle en tant qu’avocate est de défendre Jean-Claude en essayant de prouver qu’il n’est pas coupable. Je dois mener cette mission grâce à tous les éléments mis à ma disposition dans le dossier mais aussi grâce à la stratégie que j’ai pu construire avec mon client lors des séances de préparation.

Le travail en amont est difficile mais très intéressant. Il faut connaitre le dossier par cœur pour ne rien rater des informations écrites et dites par les autres mis en cause. Il a fallu préparer des questions pour toutes les personnes présentes à la barre afin de prouver que mon client n’était pas coupable ou pour lui éviter une peine trop importante. Il a aussi fallu faire une plaidoirie et mettre en avant la vie de Jean-Claude avec ses points faibles et les circonstances qui ont pu pousser Jean-Claude à se battre avec Stéphane et déclencher cette bagarre.

La reconstitution du procès au tribunal  est très impressionnante car nous avons joué dans la salle des assises du Tribunal de Tulle. C’est une grande salle au caractère très solennel. Tout au long du procès il a fallu de la concentration pour suivre toutes les informations dites par les différentes personnes présentes et pour pouvoir rebondir dessus afin de défendre mon client. Quand le moment est venu de dire ma plaidoirie, j’étais stressée mais j’ai su garder ma concentration pour rester dans mon rôle.

 J’ai beaucoup aimé ce projet d’EMC même si cela n’a pas été simple, il a fallu entrer dans le rôle de l’avocate et aussi être concentrée pour suivre tout le procès qui a duré environ 3 heures. Cela m’a permis de découvrir le monde de la justice qui fait partie de notre vie, que tout le monde ne connait pas nécessairement et que je ne connaissais pas moi-même avant ce projet. Cela restera une belle expérience que tout le monde n’a pas la chance d’avoir.

PIERREFITTE Mathilde     

Une expérience grandement intéressante

  Affaire Stéphane – 16

Pour ma part, j’ai joué le rôle de Jimmy, un mis en cause ami de Jean Claude et Diego.

Les caractéristiques de mon rôle sont de rester calme et de bien raconter la vérité et surtout de ne pas revenir sur les précédentes déclarations. Mon personnage, Jimmy, est un peu primitif et hors de lui par moments mais « non déficitaire au niveau scolaire ».

Le travail en amont du procès s’est très bien déroulé. J’ai dû travailler avec mon avocat et l’expert psychiatre assigné par la cour. Au début, c’était très difficile pour comprendre l’affaire et les éléments à remettre en ordre. Mais plus le procès approchait plus c’était facile. Facile mais intense.

J’ai bien aimé travailler avec mon avocat et le psychiatre. Il n’y a rien que je n’ai pas aimé.

Le procès m’a apporté du calme et le jeu de rôle est compliqué, il faut gérer et savoir surmonter la peur qui peut être forte surtout dans cette grande salle d’audience. Ce procès m’a grandement intéressé.

Paul Adrien  

Jimmy, principal suspect dans cette affaire.
Crédits photos: CR

Sous le flot des questions

Jean Claude, dit « petite feuille » a des choses à se reprocher.
Crédits photos: CR
Affaire Stéphane – 17

Dans cette reconstitution d’une affaire de meurtre au tribunal de Tulle, je jouais le rôle de Jean-Claude, dit Petite feuilleprincipal mis en cause. Les caractéristiques de mon rôle étaient de répondre aux multiples questions des assesseurs, du procureur, des avocats… Je devais défendre mes propos, et dire la vérité sur cette histoire de meurtre.

Le travail en amont du procès m’a beaucoup intéressé car nous devions dialoguer et mettre en place des stratégies avec mon avocate. Ce travail, très intéressant, était certes complexe mais m’a paru plutôt facile étant donné que nous étions aidés par Mme Bloyer, notre CPE, et Mme Raymond notre professeure d’EMC (Education Morale et Civique). Le lieu de la reconstitution était le tribunal de Tulle, c’est très impressionnant et solennel.  C’est un lieu bien représentatif de la justice française, où l’on a pu reconstituer notre affaire dans les meilleures conditions.

L’expérience du procès reconstitué m’a permis de me rendre compte, à travers mon rôle, du sérieux des jugements et des peines prononcées à l’encontre des accusés. Elle m’a apporté beaucoup de connaissances sur la justice française et le déroulement d’un procès. Ce qui m’a le plus intéressé était le rôle de chacun ainsi que le jugement rendu à la fin de l’affaire.

Samson Josua

L’affaire Hocine. 1

Classe de seconde1 devant le Tribunal de Tulle pour les reconstitutions de procès. Crédits photos : CR

Le mercredi 3 avril 2019, les élèves de Seconde 1 du lycée ont été accueillis au Tribunal correctionnel de Tulle afin d’y reconstituer une affaire. Il s’agit de l’affaire Hocine qui est basée sur des faits réels ayant été jugés au tribunal de Bobigny.

Hocine est un jeune garçon sans problème qui suit une scolarité normale dans son lycée. Mais ce jour là, en plein cours, une altercation l’oppose à Alexandra une de ses camarades. Bientôt les deux jeunes en viennent aux mains dans le couloir. C’est alors que tous les élèves sortent eux aussi de la salle de classe et que deux d’entre eux, Steeve et François, prennent à partie Hocine et le frappent violemment dans les escaliers. Hocine, blessé, ne pourra pas retourner au lycée pendant près de 20 jours. Suite à sa plainte  contre Alexandra, Steeve et François, un procès en correctionnel est ouvert.

 

Tribunal de Tulle

Crédit photo : La Montagne.

 

L’affaire Hocine, une affaire de violence en milieu scolaire

Affaire Hocine – 2

L’affaire à laquelle j’ai participé dans le cadre du procès reconstitué est celle de violences en milieu scolaire.

Dans cette reconstitution j’ai joué le rôle de Mme Tessier, professeure de français dans sa première année d’exercice. Elle a été entendue dans cette affaire en tant que témoin. C’est lors de son cours qu’Alexandra (une mise en cause) et Hocine (la victime) se sont disputés et que les choses ont ensuite dégénéré entre Hocine, Steeve et François (les deux autres mis en cause).

J’ai bien aimé le travail de reconstitution du procès et j’ai trouvé cela vraiment intéressant la manière dont la classe a illustré et a expliqué les événements qui se sont produits.

L’autre aspect du travail que j’ai découvert c’est l’improvisation. Elle s’est révélée nécessaire notamment lors du questionnement par les Juges une fois à la barre. Le fait de devoir réfléchir rapidement afin de formuler des réponses en cohérence avec l’affaire était un exercice vraiment très enrichissant et pour lequel il faut faire preuve de dynamisme intellectuel.

J’ai beaucoup aimé l’expérience de reconstitution, d’entrer dans le  rôle de témoin (bien que cela ne soit pas un rôle très important), cela m’a vraiment plu. Lors du procès, j’étais très nerveuse de devoir passer à la barre et de donner mon témoignage. Finalement, c’était moins stressant d’improviser que de raconter les faits.

Maleah DOYLE, 501

Prise de vue lors de la reconstitution de l’affaire Hocine en tribunal correctionnel de Tulle.
Crédit photo: CR

PROCÈS AU PALAIS DE JUSTICE !!

Affaire Hocine – 3

Le mercredi  3 Avril, le premier groupe de la 2nd1 est parti représenter un procès au Palais de justice de Tulle. L’ affaire dont il est question se passe dans le milieu scolaire.  C’est l’histoire d’un mineur, Hocine, qui a subi des violences lors d’une dispute dans le couloir avec des garçons puis avec sa camarade Alexandra. Des élèves l’auraient tapé.  Dans cette affaire je jouais le rôle  de l’avocate d’Alexandra.

Les caractéristiques  de mon rôle sont assez techniques puisqu’il fallait poser des questions pour savoir la vérité, je devais en même temps éviter que ma cliente soit accusée.  Le plus important était la plaidoirie car il fallait rassembler tous les éléments démontrant l’inculpation du client.

Avec l’aide de l’expert psychiatre  j’ai pu trouver des points sensibles sur la vie personnelle d’Alexandra, ce qui m’a permis de l’innocenter.

Dans ce procès beaucoup de choses ont été difficiles car en effet il fallait parler fort, lentement et bien articuler. Il fallait aussi poser des questions au bon moment, gérer son stress, toutes ces petites choses banales devenaient très importantes.

J’ai bien aimé l’idée de représenter une affaire et de découvrir les métiers de la justice, cette expérience m’a apporté une aide pour les années à venir avec les oraux…

Le  Mercredi  10 Avril, nous sommes allés écouter l’autre groupe de 2nd1, cela a été très enrichissant et très long.

CC.

L’avocate d’Alexandra en pleine plaidoirie pour défendre sa cliente.
Crédits photos: CR

Mesdames, Messieurs : la cour !

Affaire Hocine – 4     

Dans l’affaire Hocine, j’étais l‘un des deux juges assesseurs.

Mon rôle était d’assister le juge, président du tribunal et de trouver la vérité, ce qui s’est réellement passé. Pour cela, je devais connaître parfaitement le dossier, le comprendre et trouver les moindres indices prouvant la culpabilité ou non des prévenus. Il fallait aussi trouver des questions à poser à chaque personne qui se présentait à la barre afin d’obtenir des indices supplémentaires ou d’éclairer les éléments les plus flous de l’affaire.

Cela représentait donc beaucoup de travail. J’ai dû lire et analyser plusieurs fois le dossier, et repérer les éventuelles incohérences. Puis, avec l’autre juge assesseur, nous avons mis en commun notre travail et vérifié si certains points n’avaient pas été mal compris.

 

Les juges lors des auditions.
Crédits photos: CR

Lors du procès, il fallait être attentif du début à la fin et mémoriser ou écrire toutes les nouvelles informations. Cela faisait en effet beaucoup de choses à gérer en même temps mais j’ai trouvé que c’était la partie la plus intéressante contrairement à la préparation du dossier qui était longue et répétitive. A la fin du procès, il a fallu débattre entre juges et décider de la culpabilité de chaque prévenu et des peines applicables à chacun d’entre eux. C’était assez impressionnant de se dire que ce que les vrais juges décident influence la vie d’autres personnes.

Pour conclure, je dirais que la reconstitution du procès a été une expérience aussi enrichissante qu’intéressante et que, notamment à cause de l’importance du lieu, on prend conscience de ce que peuvent impliquer nos actes, de ce que l’on risque en enfreignant la loi et l’on comprend un peu mieux comment fonctionne notre justice. De plus, j’ai été impressionnée par le sérieux et l’implication de tous, ce qui a permis de faire une reconstitution la plus réaliste possible. Ainsi, j’ai pu avoir un petit aperçu du métier de juge et je peux dire que celui-ci me plaît et que je pourrais envisager d’exercer ce métier plus tard.

Lia.

Alexandra, mise en cause dans l’affaire Hocine

Affaire Hocine – 5

Dans cette reconstitution je jouais le rôle d’Alexandra. Elle était accusée d’ avoir porté un coup au visage d’Hocine et d’avoir d’une certaine façon occasionné les nombreux coups et blessures que celui-ci a subi après que deux élèves l’aient entraîné au fond du couloir. Avant la représentation « officielle » de l’affaire Hocine , j’ai dû travailler en amont ma plaidoirie avec mon avocat. Le but de ce travail était de devancer les questions qui pouvaient m’être posées lors du procès et de préparer mes réponses pour une défense des plus efficace. Il a fallu bien étudier le dossier de l’affaire  en insistant sur les détails qui  pouvaient être abordés lors du procès. Nous avons étudié, réfléchi et découvert les différents métiers présents au sein d’un tribunal et comment celui-ci fonctionne.

Mathilde à la barre lors du procès reconstitué au Tribunal de Tulle.
Crédit Photo : CR

Lors de la reconstitution je suis passée deux fois à la barre. La première fois j’ai dû raconter ma version des faits et répondre ensuite aux questions que me posaient l’avocat de la victime, la présidente du tribunal, la procureure et les deux assesseurs. La deuxième fois , je suis revenue à la barre avec les deux autres accusés Steve et François, pour entendre la peine qui nous était destinée. Ce dernier moment, lorsque la présidente nous annonce la peine qui a été délibérée, a été pour moi l’un des  plus forts du procès. Car, même si on n’ a pas réellement fait les actes qui nous sont reprochés, on vit vraiment les choses comme si c’était le cas, on prend notre rôle à cœur. Même si nous devions représenter une personne, interpréter son histoire, cela n’était en rien du théâtre, on a vécu réellement ce que les personnes vivent lors d’un procès dans un tribunal. Ça aura été une expérience enrichissante autant d’un point de vue social que culturel. Nous avons pu comprendre comment la justice était rendue et à quel point c’était compliqué de rendre un jugement, être le plus juste possible, quand on sait qu’une peine peut anéantir une vie . Comprendre le fonctionnement de la justice de son pays est essentiel et pourtant peu de personnes savent réellement comment cela se passe. Nous, maintenant, nous le savons .

Mathilde J.

Le procès reconstitué, quel stress !!!

L’avocat de la partie civile qui questionne son client à la barre.
Crédits photos: CR

Affaire Hocine – 6

J’ai joué le rôle de l’avocate de la partie civile (de la victime). On peut définir mon rôle comme celui de la personne chargée de défendre son client, ici Hocine, pendant la procédure judiciaire. L’avocat cherche alors à définir qui est responsable de quoi pour pouvoir faire une demande de justice la plus juste. Il a également un rôle de conseiller.

Le travail à effectuer en amont est très complexe et difficile. En effet, le fait de croiser toutes les informations pour en faire une conclusion, de prendre en compte chaque partie de l’enquête est quelque chose de très complexe. Le lieu, le tribunal était impressionnant, l’édifice est très massif et peut faire peur au premier abord.

Cette expérience, malgré le stress, le doute et le trac, est très enrichissante. Elle apporte beaucoup de compétences comme la confiance en soi, l’autonomie, le développement de soi même, le sens de l’organisation ainsi que la gestion de son stress.

Lola