Un homme engagé, Nordine Khabez

Nordine Khabez © Colas Juteau

Rencontre avec le président de la section MGEN Corrèze (Mutuelle Générale de l’Education Nationale).  Il se nomme Nordine Khabez. Son nom ne vous dit peut-être rien mais il a un rôle important dans la vie des adhérents.  En plus de son métier de CPE au lycée de Lavoisier de  Brive la Gaillarde, il arrive à consacrer son temps au service des autres. Nous l’avons interviewé pour en apprendre plus sur le domaine de la santé et comment il gère ses deux rôles.

Alexis et Marius : Qu’est-ce que la MGEN ?

 Nordine Khabez : C’est une complémentaire santé qui permet de rembourser une partie des frais médicaux engagés, en partie ceux qui ne sont pas pris en charge par la sécurité sociale. Elle est financée par la cotisation des usagers qui peuvent en bénéficier à leur tour en cas de dépense de santé. La MGEN finance aussi des manifestations sportives comme l’UNSS (Union National du Sport Scolaire).

A et M : Quand a été créée la MGEN et par qui ?

NK : Elle a été créée en 1945-1946, après la seconde guerre mondiale par des enseignants. C’est la volonté de solidarité qui a permis de mutualiser des agents de l’éducation nationale afin de les mettre à disposition en cas de besoin.

A et M : Où se trouve la section MGEN de la Corrèze, combien  y a-t-il d’adhérents ?

NK : La section corrézienne se trouve à Brive et comporte 9000 adhérents sur les 1 200 000 adhérents à l’échelle nationale.

A et M : En temps que président êtes-vous rémunéré ?

NK : Non, tous travaillent sur la base du bénévolat. Mais des voitures sont mises à notre disposition pour se déplacer sur le territoire sans engager de frais supplémentaires.

A et M : Comment conciliez-vous votre travail de CPE et votre engagement à la MGEN ?

NK : J’aime conseiller et aider les jeunes mais travailler à la MGEN m’a permis de rencontrer des personnes plus âgées que j’ai mises en relation avec des jeunes lors de jeux.

A et M : Vous avez évoqué les subventions au sport scolaire :  année 2024, année du sport ça vous parle ?

NK : J’aime le sport, il permet de rapprocher les gens et de tisser les liens sociaux. Il permet de développer les mêmes valeurs qu’à la MGEN : l’entraide et l’engagement. De plus,  il permet de vous maintenir en bonne santé. A vous de vous y mettre !

Merci à Nordine Khabez d’avoir pris de son temps pour nous donner des connaissances sur son rôle au sein de la MGEN .

Alexis et Marius

Le déclin de l’industrie du jeu vidéo

    Pendant la période Covid19, les industries des jeux vidéo ont connu une explosion du marché liée aux différentes périodes de confinement. Mais aujourd’hui, le retour à la réalité s’annonce compliqué.

Interrogés en amont de la Game developers Conference (rassemblement annuel des professionnels du secteur des jeux vidéo) qui a ouvert ses portes lundi à San Francisco, 35% des 3000 sondés ont indiqué que leur entreprise avait procédé à des suppressions de postes, alors que 30% se disent inquiets pour leur avenir proche. Après l’euphorie des années Covid-19, de nombreux licenciements et arrêts de production ou de fermetures des studios ont impacté le secteur qui subit une sévère récession : recul du marché de 4,3% en 2022, un léger rebond observé en 2023 mais le début d’année 2024 est difficile pour l’industrie du jeu vidéo.

La chute des revenus des éditeurs entraîne une énorme suppression d’emplois : 10000 licenciés en 2023 et 8000 licenciés depuis début 2024. Même de grandes industries ont annoncé plus de 900 licenciements. De plus, des dizaines de jeux en cours de développement ont été brusquement annulés : « Plein de boîtes vont fermer » selon l’article du Figaro économie (21/03/2024). La crise du Covid a également entraîné des retards dans les cycles de production.

Le blues ambiant peut paraître paradoxal alors que le marché du jeu vidéo semble, à première vue, en grande forme. Malgré des ventes exceptionnelles, cette vitrine masque des difficultés dont beaucoup remontent à 2020-2021. Les coûts de production n’ont jamais été aussi hauts alors que le prix de vente des jeux n’a que peu évolué, 70 euros en moyenne.

Source image : press my web.com

Les coûts des jeux ont également augmenté comme le jeu spider-man  qui avait un coût de production de 100 Millions d’euros et qui est passé à actuellement 250 millions en fin 2023 ! Même Sony a d’ailleurs annoncé qu’il ne remplierait pas son objectif de 25milllions de ventes de PS5. Une progression de 9.9% en France en 2023, niveau proche du Covid. Le marché français du jeu vidéo atteint les 6.1 milliards d’euros  grâce à la PS5. Le marché des achats de jeux vidéo sur console et PC a atteint 1.5 milliards contre 1.2 milliards en 2022. Selon le  scénario du cabinet CIRCANA, aux USA, le plus optimiste, le marché américain va décroître de 2% en 2024. Mais la baisse pourrait dépasser les 10%.

Le Covid a donc eu un impact négatif sur le marché des jeux vidéo, qui doit s’adapter aux coûts de production.

Sources : Le Monde, Le Figaro, Ouest-France

Mevlut – Nino

Animatrice Santé Public, un métier peu connu aux yeux de tous !!

Catherine Vieillefont
©Manon et Léa

Lors de la journée E-reporter 2024, nous avons eu l’honneur d’interviewer Catherine Vieillefont, animatrice santé publique sur le thème de la santé. Notre but était de savoir comment rester en bonne santé en 2024.  Cette interview nous a permis de lui poser des questions pour en savoir plus sur son métier.

Nous lui avons donc demandé quelles études étaient nécessaires pour exercer ce métier, quelles sont les qualités requises puis comment a t-elle découvert ce métier.

Cette interview nous a permis d’en apprendre plus sur ce métier peu connu mais très enrichissant et proche de l’humain comme nous l’a expliqué Catherine Vieillefont.

Découvrez l’intégralité de cette interview en audio. 

 

Manon et Léa

David Pedenon : un informaticien sur le ring !

David Pedenon ©CDI Perrier

David Pedenon est informaticien au sein du lycée Edmond Perrier à Tulle et entraîneur de boxe le samedi matin au Cercle des boxeurs tullistes. Elève au lycée et boxeur amateur j’ai souhaité l’interviewer pour en apprendre plus sur ses motivations d’entraîneur.

Alexis :   Faut-il un diplôme pour être entraîneur de boxe ? 

David Pedenon :

Il faut un Brevet de Moniteur Fédéral de boxe (BMF). Il y a 3 degrés de BMF, le 1er : initiateur, le 2ème : moniteur et permet de pouvoir ouvrir un Club, et le 3ème : entraîneur, qui permet de pouvoir enseigner dans toute les disciplines de la FFKMDA (Fédération Française de KickBoxing, Muay Thaï et Disciplines Associées.

Le BMF est une formation sur 5 jours avec des questions sur la FFKMDA, le milieu associatif, la pratique de la boxe et la gestion/préparation d’un entraînement et avec aussi une partie pratique. Le dernier jour, on passe  l’examen qui comprend un QCM le matin et une évaluation sur une partie d’un cours avec un thème fixé par les formateurs. Les participants jouent le rôle des élèves puis des coachs à tour de rôle afin d’être évaluer.

 Alexis : Quel type de boxe entraînes-tu ?

David  : J’entraîne le samedi matin de 10h30 à 12h au dojo de Tulle et j’enseigne le kick-boxing qui est issue de la boxe américaine, la boxe japonaise et du karaté. J’enseigne aussi le k-1, qui est un dérivé du KickBoxing avec les saisies, les coups de genoux et les balayages en plus en technique. Cette discipline est une forme de Kick-Boxing Japonais se rapprochant un peu plus de la Boxe Thaïlandaise, cette discipline regroupe plusieurs techniques de la Muay Thaï, du KickBoxing, du Tae kwon do et du Karaté. J’ai aussi un peu enseigné la Boxe Française, mais ma préférence personnelle est sur le KickBoxing et même un peu plus le K-1 mais la Boxe Française est une très bonne Boxe efficace et un peu plus artistique que le KickBoxing à mon sens.

Alexis : Qui sont tes élèves ?

David  : J’entraîne les jeunes à partir du collège, à partir de 11-12ans…  jusqu’à pas d’âge ! Même si vous avez 70 ans, vous pouvez venir essayer !

Alexis : Y a t-il d’autres entraîneurs qui interviennent ?

David  :  Oui bien sûr, je ne suis pas le seul !  Le samedi, les jeunes de moins de 10 ans  sont entraînés par Damian Olivier, un jeune boxeur qui pratique depuis 10 ans la boxe et qui est le fils de Laurent Olivier, un autre entraîneur et qui a été mon coach de Boxe Française et KickBoxing pendant pas mal d’années. Les autres jours de la semaine, car il y a boxe tous les jours sauf le dimanche, ce sont d’autres personnes qui font les cours de boxe, selon les spécialités. Il y a par exemple Laurent Olivier qui entraîne le lundi et jeudi soir le kick-boxing et la boxe française pour les ceux qui font de la compétition et pour la boxe loisir. De son côté,   Christophe Sampaio enseigne la boxe anglaise en amateur et loisir le Mardi et Jeudi et  aussi Alexandre Combes (le Vice-président du Club) le Vendredi pour les Loisirs. En Boxe Anglaise le terme amateur correspond aux compétiteurs. Il y a aussi Franck Guyot (Président du Club) qui gère le Lady Boxing le mercredi soir,  un cours uniquement réservé aux femmes.

Alexis : Depuis combien de temps es-tu entraîneur ?

David : J’ai pratiqué la boxe pendant 10 ans et je pratique encore de temps en temps pour passer voir des collègues du club. Je suis ensuite devenu entraîneur en boxe éducative en Boxe Française au début et ensuite en parallèle j’ai commencé à gérer le cours du samedi matin en KickBoxing et aussi un soutien à Momo  (l’entraîneur des enfants) en Boxe Anglaise pendant 1an, lors de la fusion du Club de Boxe Française avec le Cercle Des Boxeurs Tullistes. L’année suivante j’ai totalement pris en charge le cours des adultes en KickBoxing le samedi matin et j’ai passé mon Brevet de Moniteur Fédéral. J’enseigne la boxe pieds-poings depuis environ 6ans.

Alexis : Mais en fait, pourquoi enseignes-tu la boxe ?

Je précise que  c’est sur son temps libre que David Pedenon  donne ses cours, de façon  tout à fait bénévole.

David : Parce que j’adore partager des connaissances avec les jeunes, ils représentent l’avenir. Ils pourront eux-même  donner des suites à cela et transmettre à leur tour. Il me semble que ça ne sert à rien d’avoir des connaissances et de les garder pour soi. Pour moi, la boxe est aussi une façon d’apprendre la vie et le respect, c’est une philosophie de vie.

Merci beaucoup à David Pedenon d’avoir accepté cette interview.

Pour plus d’informations sur le club, vous pouvez consulter : 

https://www.leguidepratique.com/guide/pays-de-tulle/sports/boxe-sports-de-combat/cercle-des-boxeurs-tullistes

https://www.facebook.com/CercleDesBoxeursTullistes/?locale=fr_FR

 

 

 

David Pedenon et une de ses élèves ©La Montagne

 

Alexis C. (élève et boxeur)

 

Rémi Robert : un infirmier formant à l’IFSI

Le parcours professionnel de Rémi Robert, infirmier, formateur à l’IFSI.

Rémi Robert a commencé sa carrière professionnelle en tant que technicien télécoms à l’armée mais a basculé au bout de 10 ans environ en tant qu’infirmier, après un concours. D’abord infirmier à l’armée,  il est parti, à cause d’un accident, travailler en hôpital en tant qu’infirmier, en réanimation et en psychiatrie. Il est ensuite allé à l’université pour se spécialiser comme cadre de santé pour gérer les équipes de soins en médecine et en psychiatrie. Il a ensuite poursuivi ses études en université pour former les futurs infirmiers.

Son emploi du temps varie, il peut travailler seulement 2 heures ou dispenser 6 à 9 heures de cours, ce qui fait que sa charge de travail est acceptable et lui permet donc une vie de famille à côté, ce qui n’est pas toujours le cas des infirmiers libéraux et hospitaliers.

Il y a une IFSI à Tulle, qui permet de former des infirmières durant 3 ans et des aides soignantes durant 1an.

Pour aller plus loin vous pourrez écouter Rémi Robert dan l’interview audio d’Inès et Lily-Rose,

ici:https://blogpeda.region-academique-nouvelle-aquitaine.fr/19-tulle-lycee-perrier-seconde3/2024/03/21/le-metier-dinfirmier-au-coeur-de-la-sante-publique/

 

Jade Chaaban et Ninon Lazergui-Graille

Le métier d’infirmier au coeur de la santé publique

crédit photo: E.Guyonnet-Mas

Aujourd’hui, nous avons interviewé Rémi Robert qui a pu répondre à certaines de nos questions et que vous pourrez écouter ci- dessous.

Tout d’abord, Monsieur Robert nous a expliqué le commencement de ses carrières.

Puis nous  lui avons posé différentes questions comme quelle est la différence entre infirmier et médecin ? Quels sont les diplômes nécessaires pour pratiquer cette profession ? En quoi une bonne activité physique permet-elle une meilleure santé ? Comment rester en bonne santé en 2024 ? A quoi servent les préventions faites ?

Nous le remercions car il a su nous répondre avec précision et clarté.

L.Leblanc, I.Faurie

La détermination de Lucas Pasteau

Devenu tétraplégique suite à un accident de rugby,  Lucas Pasteau nous parle de son sport, de sa rééducation et de son esprit de compétition. Le portrait d’un jeune sportif déterminé et plein d’ambition.

Lucas Pasteau est  un  jeune homme de vingt huit ans, qui en 2011, suite à un accident de rugby à l’âge de seize ans, s’est blessé aux cervicales, endommageant sa moelle épinière. Il joue désormais au rugby fauteuil à Limoges, USAL.  Il réside et travaille à Brive.

Lucas  Pasteau ©Colas JUTEAU

 

Depuis quand pratiquez-vous cette discipline ?

Je pratique le rugby fauteuil depuis cinq ans à Limoges.

Existe t-il différents rugby adaptés aux personnes handicapées ?

Oui, il existe deux types de rugby fauteuil : celui que je pratique qui se joue à quatre, il y a aussi le rugby à treize qui se rapproche plus de rugby pour les valides : passe en arrière, ballons de rugby…

Quelles sont les différences entre le rugby pour personnes valides et votre discipline ?

Le rugby invalide se joue à quatre contre quatre sur un terrain de basket, avec un ballon de volley.

Comment se joue le rugby fauteuil ?

Le rugby fauteuil est composé de deux postes : les défenseurs et les attaquants.  Les défenseurs doivent bloquer avec leurs fauteuils les attaquants. Pour marquer un essai, il faut passer une ligne démarquée avec des plots.

Ce sport est-il aux jeux paralympiques ?

Oui, on peut retrouver celui que je pratique.

Vous jouez pour vous amuser ou pour gagner ?

Je suis là pour gagner, c’est un bon loisir mais je suis là particulièrement pour la compétition et pour gagner.

Comment avez vous débuté ce sport ?

J’étais en centre de rééducation à Montpellier et une équipe de rugby fauteuil venait pour s’entraîner,  j’ai pu essayer et j’ai tout de suite accroché.

Etes-vous quelqu’un de sportif ?

Je suis quelqu’un de très sportif, je fais du rugby depuis mes six ans. J’étais dans l’équipe de France des -16 ans. Depuis jeune, j’ambitionnais de jouer en pro, j’ai même fait deux ans de STAPS à Brive pour pouvoir devenir pro dans mon sport actuel.

La rééducation fait-elle toujours partie de votre vie ?

La rééducation est toujours présente dans ma vie, je suis persuadé que je pourrai faire encore plus de progrès. J’ai fait de la rééducation tout au long de la suite de mon accident. J’en ai fait en France mais aussi à l’étranger, à Barcelone.

Le regard des gens est-il un problème pour vous ?

Au début, m’adapter était compliqué. Souvent les enfants me regardent mais il n’y a jamais de moqueries, sûrement de la curiosité. J’ai aussi été bien entouré et mes anciens coéquipiers de rugby ont gardé contact avec moi, donc je ne me suis pas senti jugé et je n’avais pas d’appréhension par rapport à cela.

Vous l’aurez compris, Lucas est un sportif qui a su se relever après son accident. C’est un exemple pour toutes les personnes qui sont dans le même cas.

Alicia Herbert, Nelly Saindou.

À la découverte du métier de journaliste sportif

Frédéric Rabiller – Crédit photo : C. Da Rocha

Dans le cadre d’ E-Reporter, nous sommes allés interviewer Frédéric Rabiller, journaliste sportif au sein du quotidien La Montagne.

Il a commencé sa carrière en 1994 à Brive. Il écrivait des faits divers et a expérimenté plusieurs autres domaines du journalisme, pour finalement se concentrer sur la branche sportive par passion pour le foot et le rugby.


-Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir journaliste sportif ?


-Dans le métier de journaliste il y a une grande notion d’intégrité et de communication qui m’a particulièrement attiré, je suis aussi un grand fan de rugby.


-Avez vous commencé votre carrière journalistique par le sport ?


-Non, tout d’abord j’ai fait des faits divers où j’ai pu toucher un peu à tout et c’est là que je me suis pris de passion pour le sport.


– Vous êtes journaliste à La Montagne, donc vous faites des articles quotidiens ?


-Bien évidement, mais le sujet change et certaines journées sont moins importantes que d’autres, le lundi par exemple est un jour très chargé car on donne les résultats des matchs du dimanche.


-Quel conseil  donneriez vous à un futur journaliste ?


-Je l’encouragerais car être journaliste est un métier où l’on ne s’ennuie jamais, on peut rencontrer une simple mamie un jour et interviewer un ancien président le lendemain.


Gustin Chapellas /Emillio Rouzeyrol ; classe de 504 du lycée Edmond Perrier

La descente aux enfers des finances publiques françaises

Emmanuel Macron a convoqué le mercredi 20 mars 2024 à l’Élysée, les chefs des partis et groupes parlementaires qui composent sa majorité, pour un long dîner aux allures de réunion de crise. Mais d’où provient le déficit et quels en sont les impacts économiques attendus ?

Le ministre des Finances Bruno Le Maire et le président de la République Emmanuel Macron©20minutes

Quelle est l’ampleur du déficit et de la dette publique ?

D’après Emmanuel Macron «  La France est au bord du gouffre « .  Le déficit public français de 2023 sera supérieur à 5% du PIB. Le gouvernement avait pourtant prévu de le maintenir en-dessous des 4,9%. La France sera, avec Italie, le seul grand pays de la zone européenne avec un déficit à 5%, alors que l’Allemagne affiche un déficit de 2 %. La 5ème République connaît son 50ème budget consécutif en déficit. L’année prochaine risque d’être encore difficile puisque le gouvernement prévoit en 2024 un déficit de 4,4%.

En 2007 déjà, François Fillion avait jugé que la France était en faillite, alors que la dette de l’état s’élevait alors à 1200 milliards. Aujourd’hui, cette dette a atteint 3200 milliards : elle a donc triplé en une quinzaine d’années ! Le président du parti des Républicains, Eric Ciotti, a dénoncé de son côté la « situation dramatique  des finances publiques françaises », assurant que le pays « emprunte le même chemin que la Grèce », dont l’économie s’était effondrée au début des années 2010 sous le poids d’une dette insoutenable.

Graphique de la dette publique française ©Insee

Quelles sont les causes du déficit ?

Le déficit budgétaire de la France découle de plusieurs facteurs interconnectés. Tout d’abord, les dépenses publiques élevées, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation et des services sociaux, contribuent à creuser le déficit, mais ce déficit permet aux français de mieux vivre. La faute incombe également à une conjoncture internationale plus difficile en raison du ralentissement chinois, de la guerre et l’aide en Ukraine et des difficultés de nos «  partenaires européens comme l’Allemagne «  , a assuré Thomas Cazenave.

Quel impact sur la notation de la France ?

Le rôle d’une agence de notation est de quantifier le risque que présente un emprunteur de ne pas rembourser ses dettes. Le but étant de faire savoir aux investisseurs où placer leur épargne en sécurité. En 2023, la France a échappé à une note inférieure à celle de l’année précédente. L’agence S&P a maintenu sa note de « AA » à la France, quand Fitch l’avait rétrogradée de « AA » à « AA- ». En 2024, la note risque être rabaissée, selon plusieurs media (comme 20 minutes). Le risque est que la France soit moins attractive pour investisseurs étrangers.

Photo de l ‘agence de notation FitchRatings ©Challenges

Les solutions possibles pour régler le problème de la dette française ?

Bruno le Maire, après avoir annoncé 10 milliards d’euros d’économie, propose de  » remplacer l’État providence par l’État protecteur ».

Quelques députés MoDem proposent d’augmenter les impôts des ultra-riches ou des grandes entreprises pour réduire le déficit public. Mais le gouvernement « se refuse à toucher au levier de la fiscalité ».

Les oppositions n’ont pas encore donné leurs solutions pour régler la dette de la France.

 

Sources: 20 minutes, le Figaro, France-info, TF1, BFM et Libération

Joachim Nunes, Yanis Michaud, Juan Cordova

 

En direct d’E-Reporter !

Ce jeudi 21 mars 2024 dans le cadre de la Semaine de la presse et des médias à l’école a lieu la journée E-Reporter. La SPME est un évènement national dans le milieu scolaire qui permet aux jeunes d’être sensibilisés au rôle des médias dans la société.

Le dispositif E-Reporter se déroule cette année au sein du campus universitaire de Tulle, ce sont des classes de collège et lycée qui  y participent. L’évènement accueille 160 élèves en présentiel et plusieurs classes en distanciel. Ces élèves rédigent des articles sur deux thèmes définis à l’avance. En l’occurrence, pour cette année ce sera sur le sport et  la santé et  bien sûr nos reporters traitent aussi l’actualité du jour. Le jury E-Reporter se réunira ultérieurement pour évaluer les productions des différentes classes. Pour enrichir notre connaissance de ces thèmes des intervenants variés se sont prêtés au jeu des questions.

De notre côté, nous nous sommes préparés à cette journée. Nous avons déjà commencé à travailler sur la presse et les médias puisque nous participons depuis 3 mois au Prix Albert Londres en lycée.

Site de l’IUT de Tulle ©Cdi Lycée Perrier

 

 

 

Site de Canopé Tulle ©Cdi Lycée Perrier

 

 

 

 

 

 

Afin de rendre compte de l’atmosphère du jour, nous avons interviewé plusieurs groupes de collégiens, allant de la 6ème à la 4ème.

Comment ont-ils perçu cette journée ?

D’après Serena, en 4ème au collège Jean Lurçat de Brive : « Cette journée est sympa et super intéressante », Serena apprécie également le fait d’avoir pu interviewer  les intervenants.

Le thème du sport leur a t-il plu ?

D’après Emy, Aléanor et Manon élève de 4ème au collège Victor-Hugo de Tulle : « Le sport est vraiment intéressant, on fait toutes les trois de l’équitation ».

Le thème surprise les a t’il transcendés ?

D’après Maïlys, en 4ème au collège Jean Lurçat de Brive : « Il ne m’a pas transcendé, mais c’était super intéressant ».

Qu’ont-ils appris sur ces thèmes ?

D’après Nicolas, en 6ème au collège Voltaire de Ussel : « Cela nous a appris que le sport est important pour la santé, il permet de rester en forme »

 

Nous avons donc laissé les élèves repartir à leurs travaux, tout en espérant que cette journée aura été fructueuse pour tous.

 

 

Les rédacteurs ©CDI Lycée Perrier

              M. Martin, G. Delanne-Caraminot, M. Martinie, 

N. Lecamus-Paris, S. Oubreyrie