La Région Aquitaine met à disposition gratuitement des ressources numériques à destination des lycéens et de leurs enseignants.
Ces ressources sont disponibles depuis le portail documentaire du lycée (accès depuis le site internet du lycée).
Il faudra suivre la procédure d’identification indiquée en page d’accueil du portail.
Nous signalons notamment la grande richesse du catalogue vidéos d’Educ’Arte qui permet le visionnage de pièces de théâtre et de films documentaires ou de fiction.
A noter également la plateforme Afterclasse pour les révisions.
La rencontre littéraire avec Xavier Badefort pour son roman
Loin de la meute aux Editions du Lys bleu,
a été l’occasion de découvrir les secrets de la fabrique littéraire.
X. Badefort face à un auditoire captivé.
Pour ce premier roman M Badefort s’est intéressé à la période révolutionnaire (il enseigne l’histoire au lycée), il a évoqué les nombreuses recherches qu’il a effectuées sur cette période pour avoir un récit cohérent et précis dans les détails de batailles, des moeurs de l’époque… Il a également évoqué la création des personnages : le choix de leurs prénoms, de leurs familles, de leur caractère ou de l’environnement dans lequel il les a fait évoluer.
L’auteur a confié que le temps d’écriture a duré presque 2 ans entre le début du roman et l’impression du livre et que les moments d’écriture pouvaient se faire à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit : « j’ai une grande capacité à m’extraire du monde autour de moi ».
M Badefort a également précisé les rouages de l’édition : envoi du manuscrit à plusieurs maisons d’éditions, attente d’une réponse, joie et satisfaction d’avoir le choix entre deux éditeurs qui ont répondu à sa proposition.
Il a également été question des préférences littéraires de l’auteur : Zola, Balzac sont deux auteurs qu’il a beaucoup aimés lire à 16/17 ans.
Venez rencontrer Xavier Badefort autour de son roman LOIN DE LA MEUTE.
Vous connaissez peut-être M Badefort comme professeur d’Histoire-Géographie (au lycée Perrier), mais vous ne connaissez peut-être pas le romancier, ses motivations littéraires, ses sources d’inspiration.
Rendez-vous au CDI Mardi 06 novembre de 13h à 14h.
On peut bien sûr venir même si on n’a pas lu le roman !
C’est ce qui s’est passé mardi 09 octobre puisque François Haquin, libraire à la librairie Préférences (Tulle) est venu présenter ses coups de coeur.
François a présenté un panorama littéraire très personnel :
– ses découvertes de la rentrée littéraire :Tenir jusqu’à l’aube de Carole Fives / J’ai couru vers le Nil de Aswany / Le coeur convertide Stefan Hertmans, Ca raconte Sarahde Pauline Delabroy-Allard / Ma dévotion de Julia Kerninon et enfin Eléni ou personnede Rhéa Galanaki
– les coups de coeur qui perdurent: Soiede Alessandro Barrico / L’ombre du vent de Carlos Luis Zafon / La jeune fille à la perlede Tracy Chevalier / Les hirondelles de Kaboul de Yasmina Khadra / La mort du roi Tsongor de Laurent Gaudé /Le poète de Michael Connelly
– le partage des émois des lectures de ses 15 ans : L’âne culotte d’Henri Bosco / Dracula de Bram Stocker – Un Dracula que François place tout en haut de sa pile de préférences.
Et pour finir, la cerise sur le gâteau : François a lu quelques pages de poésie de Fiodor Tiouttchev.
Préférences – Crédit photo : CDIPERRIER
Un beau voyage en littérature,
qui donne des envies de lecture !
NB : Certains de ces titres sont déjà dans le fonds du CDI. Ils sont rassemblés sur une table « coups de coeurs » afin que vous puissiez les retrouver facilement et les emprunter bien sûr …
Les professeures les avaient pourtant prévenus, mais la surprise fut grande pour les élèves de 1ère ES et S jeudi 27 septembre de découvrir Chandâla l’impur,l’adaptation de Roméo et Juliette en langue tamoul !
Le metteur en scène indien Koumarane Valavane a choisi d’adapter la pièce mythique de Shakespeare afin de dénoncer le système des castes en Inde. Janani est Juliette, elle appartient à la caste supérieure des brahmanes. Jack est Roméo, un intouchable. Le système de castes interdit aux jeunes gens de castes différentes de se fréquenter, de s’aimer. Pour mettre en scène cette histoire d’amour impossible, le théâtre Indianostrum de Pondichéry mêle danse, marionnettes, musique.
Crédit photo : Christophe Péan
Koumarane Valavane a pris le temps de rencontrer les élèves rassemblés sous la tente berbère du Festival des Francophonies de Limoges et d’échanger avec eux sur son métier, ses choix de metteur en scène.
Accueil par Christiane Goua et Koumarane Valavane – Crédit photo AT
Koumarane Valavane a souhaité transmettre un message aux lycéens :
« N’ayez pas peur des autres, allez à leur rencontre ».
Koumarane Valavane. Crédit photo : AT
La rencontre, c’est sans doute l’un des préceptes du Festival des Francophonies, avec aussi la couleur, le rythme, l’exigence, la générosité, l’engagement…
Un Festival qui fait partager un regard sur le monde contemporain.
Une journée bien riche pour les élèves : accueil par Christiane Boua pour une belle présentation du Festival, échange avec le metteur en scène Koumarane Valavane, visite de l’expo photo Just kids et rencontre avec la photographe Miss V, découverte des jardins de l’Evêché et spectacle Chandâla l’impur.
Jeudi 17 mai a eu lieu la remise des prix du concours d’écriture sur les discriminations organisé par la FAL au sein du lycée Edmond Perrier.
Une dizaine de textes ont été primés sur la cinquantaine qui avait été recueillie. Le jury était composé des bénévoles de l’association Lire et Faire lire.
Le moment fort a été celui de la lecture des textes par les auteurs eux-même ou par des camarades ou encore par des membres du jury. Moment fort car certains textes, parfois sombres, étaient très personnels sur le racisme, la grossophobie ou le harcèlement.
La qualité littéraire des textes a été soulignée par le jury qui avait classé les écrits selon leur forme littéraire : poésie, nouvelle, discours, lettre.
L’auditoire d’une soixantaine d’élèves a été attentif aux histoires, aux situations de discriminations exposées, le silence dans la salle était bien la preuve de cette grande qualité d’écoute.
L’écriture et la lecture permettent de ressentir des émotions, de se mettre à la place de l’autre. Se mettre à la place d’une victime, d’un témoin passif et finalement ressentir de l’empathie, faire preuve de tolérance, dénoncer des situations, n’était-ce pas aussi les objectifs de ce concours ?
« Aujourd’hui, j’aimerais vous parler de la grossophobie. Pourquoi ? Parce que je trouve que l’on n’en parle pas assez. Mais tout d’abord, qu’est ce que la grossophobie ? C’est tout simplement la discrimination des gens forts, ronds ou encore obèses. J’aimerais partager avec vous mon histoire…
Quand j’étais petite, j’étais en surpoids. Je le suis encore, mais moins qu’avant. Les filles de ma classe étaient toute fines, bien dans leur peau. Et il y avait moi ; la petite fille grosse. J’étais la copine que l’on choisissait toujours en dernier pour les équipes de sport. J’étais la fille qui se mettait dans un coin pour pleurer, la fille qui se sentait seule et faible. D’après les autres, je n’avais pas le droit d’être heureuse parce que j’étais grosse. Et puis les années ont passé, et j’ai grandi. J’ai grandi et j’ai changé, physiquement et mentalement. J’ai mûri et j’ai maigri. Je me suis construit une armure qui me protège des insultes. Alors bien évidemment, les insultes ont diminué, et les gens de mon école ont arrêté de me dévisager. Mais encore aujourd’hui, j’ai toujours cette peur. Cette même peur qui me hante tous les jours, à chaque instant de ma vie. Cette peur d’être dévisagée, ou encore d’être insultée parce que « mon tee-shirt me grossit », parce que « mon pantalon me fait des grosses cuisses » ou encore parce que « ma poitrine est trop visible ». J’ai peur de ne pas être acceptée à cause de mon physique. Je ne veux pas parler au nom de tous les gens comme moi, les gens forts, mais il me semble que nous avons le droit d’être heureux, d’avoir une vie normale. Se lever le matin, ne pas penser à ce qui pourrait encore nous blesser, mentalement. Avoir un travail, se marier, avoir des enfants, tout simplement être heureux et vivre.
Alors à partir d’aujourd’hui, j’aimerais que vous fassiez quelque chose pour moi, je vous promets, ce n’est pas grand-chose, c’est juste un petit détail qui peut embellir les journées des personnes comme moi. S’il vous plait, ne nous regardait plus avec pitié ou dégout. Parce que c’est ce que certains d’entre vous font, vous nous dévisagez. Pas forcément méchamment mais ça fait toujours mal d’avoir un regard comme ça sur soi. Regardez nous comme des personnes normales, parce que c’est ce que nous sommes, des personnes normales avec deux bras, deux jambes, deux yeux, une bouche, un nez, deux poumons et un cœur, un cœur immense et partiellement brisé. Notre cœur est certainement tellement grand, que c’est pour ça que certaines personnes en profitent pour jouer avec. ».
C’est avec un peu de retard que nous faisons part du grand enthousiasme des élèves de Littérature et Société lors du Festival international du Moyen Métrage de Brive le 05 avril dernier !
Mais nous sommes en mai et mai n’est-il pas le mois du Cinéma, des Festivals, des Palmes… ?
Les secondes de Littérature et Société ont assisté à deux projections : La Lignede Darielle Tillon en matinée. Un film qui a laissé les spectateurs un peu perplexe mais qui a permis de nourrir les questionnements lors de la rencontre avec la réalisatrice, juste à la suite de la projection.
L’après-midi les élèves ont assisté à deux projections. Ils ont été enthousiasmés par Artémis coeur d’artichaut de Hubert Viel, une belle histoire d’amitié entre Artémis, jeune étudiante un peu lunaire et l’exubérante Kalie.Ils ont é galement été touchés par Léon de Alain Cavalier. Un beau portrait de Léon, cordonnier, au moment ou il laisse son atelier-boutique lors de son départ à la retraite.
Une journée qui leur a permis de goûter à l’ambiance du festival, ambiance restituée par leurs deux camarades Louann et Léo, tous deux sélectionnés pour participer au jury jeunes du Festival (on en reparlera dans un autre article).
Les mines réjouies ci-dessous laissent à penser que ce fût une bien belle journée !
Tapis rouge pour les élèves du lycée Edmond Perrier