En avril un groupe de 6 lycéens a eu la chance de faire partie du jury jeune du Festival du Moyen métrage de Brive. L’apogée de cet aventure a été le séjour à Cannes pour le Festival.. Axel P. livre ici son témoignage.
Crédit photo : Axel P.
Mon appétence pour le cinéma a ici trouvé un lieu à sa mesure.
Depuis 1947, Cannes se transforme en un foyer à l’effervescence délirante, recueillant dans ses hôtels ni plus ni moins que l’élite mondiale du cinéma. Lors de ma première soirée sous les hauts palmiers de la Croisette, je me suis appliqué à observer méticuleusement ce nouvel environnement. Une masse impressionnante d’individus de tous horizons, dans une débauche d’argent et de vêtements de belle facture se ruait vers la Croisette, pour des motifs différents : espérer entrevoir une célébrité, profiter de l’atmosphère festive, ou encore parler cinéma. Ici, yachts, boutiques de luxe et hôtels prestigieux ne se remarquaient même plus.
Cette arrivée au cœur du Festival sera l’occasion d’une séance cinéma sur la plage. Sous un ciel mâtiné de rose et au bord d’une mer calme, sur le sable encore chaud, nous avons pris place devant un immense écran reposant sur des treillis. Parmi un public on ne peut plus hétéroclite, nous sommes restés sous la voûte céleste jusqu’à environ 1 heure du matin.
Durant le séjour, nous avons enchaîné les séances longs-métrages, en retenant une sélection la plus éclectique possible. Films d’auteur, expérimentaux, biopics ou encore documentaires sont autant de formats projetés dans des salles immenses. Dans ces salles, la qualité d’image et la finesse sonore relèvent de l’exploit technique. Certains spectateurs confesseront même que la salle obscure accueillant la Compétition Officielle est la meilleure du monde.
Le dimanche soir, en costume noir ou robe de soirée, nous avons monté les marches sur un tapis rouge saturé de monde. David Lynch, Nicolas Winding Refn, Nicole Kidman ou encore Mads Mikkelsen les emprunteront deux jours plus tard pour le photocall des 70 ans du Festival. De part et d’autre du tapis, un nombre pléthorique de journalistes sont rassemblés et nous ont vus nous engouffrer dans le palais du festival, aux sols et aux murs blancs immaculés. Cette soirée extrêmement sélecte était loin d’être la dernière. Elle fut néanmoins le pinacle de ce séjour pour beaucoup d’entre nous.
Tapis rouge avec Michel Azanavicius
Au cours de l’atelier Regards Jeunes sur le cinéma organisé et encadré par ARTES notre équipe a eu la chance de pouvoir tourner un reportage à l’aide de matériel professionnel. Il s’agit d’un film critique qui rend compte de notre ressenti quant à Mobile Homes, de Vladimir de Fontenay (coup de cœur personnel).
Crédit photo : Regard jeunes sur le cinéma
Cliquez sur l’image pour accéder au reportage
Les quelques 300 photos et vidéos que j’ai pu réaliser sur ces cinq jours exceptionnels me permettront de garder longtemps l’ambiance du Festival.
Axel P Tle L