Des talents de caricaturistes se révèlent… les dessins sont encore visibles au CDI mais en voici quelques uns tous signés MMMLSC :
Crédit photo : ©cdiperrier
Blog d'actualité du Lycée Edmond Perrier
Crédit photo : ©cdiperrier
After the tragic events that happened on January 7th, 8th and 9th, the French Government decided to organize a march in the purpose to testify its support to families and to show that France will always stand firm against terrorism. This march took place on January 11th 2015. At the beginning, it was only planned in Paris, but there were marches everywhere in France and all around the world where French people live. At last, the authorities counted 3,5 million French reunite in the country to protest against the murders.
This fact shows the unity of the French nation, in a country where this value is not always obvious. The unity of a nation is the feeling of belonging felt by a same national community nevermind religions, politics opinions, culture, geographical origins… We could see this feeling when French muslims were standing by French catholics’ or jewishes’ side. It’s a proof of the French fraternity, value which is present in the motto :
« Liberty, Equality, Fraternity ».
The liberty is also defended by this republican march. Indeed, the attacks against Charlie Hebdo are attacks against freedom of the press and of speech, values defended by Charb, Tignous, Wolinski, Cabu and Honoré, caricaturists who were assassinated by the terrorists on January 7th.
The freedom of speech is the right for every person to think as they want and to express their opinions by all the ways they want, in every domain. It is definite by the 19th article of the Universal Declaration of Human Rights :
« Everyone has the right to freedom of opinion and expression; this right includes freedom to hold opinions without interference and to seek, receive and impart information and ideas through any media and regardless of frontiers ».
By caricaturing every religion (and every politician, famous people, etc…), Charlie Hebdo’s journalists represented this universal right. By killing these journalists, the terrorists wanted to kill this freedom of opinion and expression. But they didn’t. Neither did they erase the laïcité from our society.
Indeed, the terrorists attacked this principle furthered by the drawers. It corresponds to the strict separation between the church and the state, definite by the law of 1905, and more generally the neutrality of the State towards every cult or religion. This principle is also written in the French constitution of 1958 :
« The Republic neither recognizes, nor salaries, nor subsidizes any religion ».
The attacks that took place in the beginning of January revived the discussion about laïcité in France. Some mesures have been taken at school, politicians have been talking and talking about that, hoping that these events won’t happen again.
The struggle against terrorism has also been defended and relaunched since this week. It concerns all the world for some journalists and politcians called these events « the French 11th September ». Indeed, on September, 11th 2001, terrorists attacked the Twin Towers in New-York City, event that set off a mondial struggle against fundamentalism.
It’s a fight that has to be led by every country and thus every nation in the purpose to prevent terrorists from attacking again and comitting other terrible murders.
Emylie Meilhac
Clémentine Ravinet
1ère S2
23/01/2015
J. me demande de partir, d’aller vivre dans un autre pays. Elle est plus insistante depuis que nous avons adopté notre enfant. Elle a certainement raison, nous sommes peut être tous les trois en danger.
Il y a aussi mon autre famille, celle avec qui je passe énormément de temps, celle avec qui nous avons le même objectif, celui de pouvoir rire de tout. Comme dit mon ami Georges Wolinski : « L’humour est le plus court chemin d’un homme à l’autre. » Nous avons pour but de faire passer, par le dessin satirique même les sujets les plus inquiétants de l’actualité.
C’est vrai mes amis et moi, nous avons été menacé …Mais qui pourrait nous faire du mal ? Notre arme n’est qu’un simple crayon ! Notre vie, c’est le dessin, il est tellement plus facile de dessiner que d’écrire.
Je pourrai changer de vie, recommencer tout à zéro pour rebâtir un avenir plus serein avec ma femme et notre petite M. . Un avenir sans crainte, sans redouter qu’un jour un drame puisse arriver. Depuis trois ans on m’a attribué un garde du corps, quand les menaces se sont faites plus insistantes et que les locaux de la rédaction ont été incendiés.
Ma passion c’est le dessin, je suis bien avec mes camarades, nous avons la même vision du monde. Je n’ai pas l’impression d’égorger quelqu’un avec un feutre. En France, la liberté d’expression n’est pas assez utilisée par ceux qui ont les moyens de s’en servir.
Continuer notre combat pour la liberté d’expression ou espérer vivre libre sans avoir au dessus de nos têtes l’épée de Damoclès…
J’aimerais voir grandir ma fille. J’ai l’amour de ma femme et la passion de mon travail.
Comme dit mon ami Jean Cabut : « L’humour est un langage que j’ai toujours aimé. Notre ressort est de dénoncer la bêtise en faisant rire. » Après tout comme dit mon ami Tignous : « La caricature est un témoin de la démocratie. »
Ce serait peut être la bonne solution ; tout abandonner, laisser ma vie en France,voir grandir ma fille, avoir un avenir plus serein, ne pas avoir besoin d’être accompagné pour ma protection. Vivre à nouveau, sans craindre les dangers que j’affronte quotidiennement.
Mais puisqu’il faut choisir, je préfère mourir debout que souffrir à genoux.
Ch.
Un ouvrage à découvrir au CDI : des entretiens avec Cabu, Charb, Kroll, Luz, Pétillon, Siné, Willem, Wolinski
et, pour découvrir l’esprit Charlie Hebdo, le livre Les Unes de Charlie Hebdo de 1969 à 1981 (Glénat)
mais encore : une exposition de dessins de presse en hommage aux journalistes assassinés et des ouvrages sur la liberté d’expression.
Un livre d’or est également disponible où vous pouvez laisser vos impressions, un dessin…
Crise, inégalités, krach, dépression…l’économie c’est un regard sombre sur le monde qui nous entoure .
Loi des rendements décroissants, courbe d’offre et optimum de production,utilité marginale… l’économie ce sont des formules , des théories savantes et parfois un peu soporifiques.
« De quoi parle l’économie?Du partage, du partage de la richesse. Qui regarde le gâteau, qui tient le couteau. C’était le but octroyé à l’économie politique par le grand Ricardo dans son ouvrage, Des principes de l’économie politique et de l’impôt et depuis on n’a pas dit mieux »(B Maris : Antimanuel d’économie. – Bréal. 2003).
Ici les choses deviennent plus intéressantes . Alors, l’économie aurait un sens , un intérêt social évident dans une société qui se dit démocratique : organiser le partage des richesses.
C’est l’un des principaux messages que faisait passer l’économiste toulousain sur les ondes à France Inter , dans ses ouvrages, dans ses articles , et au sein du journal satirique Charlie Hebdo.Il n’a cessé de chercher à désacraliser la discipline pour la rendre accessible à tous,avec un ton souvent provocateur mais toujours pertinent, éclairé, et LIBRE .
Il y a longtemps déjà , il m’a permis de découvrir cette discipline passionnante qu’est l’économie sur les bancs de l’IEP (Institut d’études politiques ) de Toulouse.Aujourd’hui,j’ai du vague à l’âme.
Adieu Oncle Bernard.
V Sabard : professeur de SES ancienne élève du professeur d’économie B Maris
L’accompagnatrice leur explique tout de France télévision à France 3 Limousin. « Ça marche comme des poupées russes » leur dit elle. En effet, France Télévision dont fait partie France 3 est dirigé par Rémy Pflimlin. Celui-ci a été nommé par Nicolas Sarkozy, lorsqu’il était président de la république. France télévision comprend France 2, France 4, France Ô… C’est en 2012 que François Hollande (nouveau président) délègue ce pouvoir de nomination à la tête du CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel). L’entreprise comprend 11000 salariés répartis sur cinq pôles. Le secteur sud ouest dont le siège est à Bordeaux, possède 850 salariés. Ce secteur couvre 5 antennes dont celle du Limousin. Dans cette région le nombre de salariés s’élève à 130.
Pour commencer, les lycéens visitent les loges de maquillage qui permettent de préparer les présentateurs afin qu’ils ne paraissent pas blafards sous les importantes lumières artificielles. Ils continuent ensuite leur voyage médiatique en entrant sur le plateau des élections municipales 2014. Ce plateau est différent puisque les décors sont amovibles et qu’il y a une possibilité de recevoir un public.
Madame Belloir, explique les quatre grandes familles de métiers présents au journal. Tout d’abord, les journalistes. Dirigés par un rédacteur en chef, les journalistes reporters d’images, caméramans et journalistes travaillent ensemble. Puis l’équipe technique, composée de monteurs vidéos, éclairagistes, machinistes qui travaillent pour l’information. Vient ensuite l’antenne programme, qui travaille sur les émissions de la grille, elle comprend les producteurs et les animateurs. Et enfin l’équipe administrative, dans laquelle se trouvent la comptabilité, la gestion, la communication…
Les élèves découvrent ensuite le journal en direct. Tout est alors mené par le conducteur détaillé et pris en charge par la régie dans laquelle se trouve la scripte. Les lycéens ont la chance exceptionnelle de visiter la régie. Enfin, après 23 minutes et 38 secondes d’antenne, ils voient la scripte « raccrocher » l’antenne régionale à l’antenne nationale, celle de Paris.
La visite terminée, les élèves nous livrent leurs impressions: «La taille et les spots de lumière, voilà ce qui m’a impressionnée». En effet, le studio est beaucoup plus grand qu’il ne paraît à la télévision et le nombre de projecteurs fixés au plafond du studio utilisé pour les municipales est effarant. Un autre élève nous déclare : «Je ne savais pas qu’autant de personnes étaient cachées derrière l’écran». D’autres encore sont surpris de l’importance de la maîtrise du temps puisque le journal est réglé à la seconde près. Enfin, l’accompagnatrice des lycéens déclare «L’ambiance est parfois tendue au journal à cause du stress mais tout finit toujours par rentrer dans l’ordre dans une atmosphère familiale». Rien de tel pour faire rêver ces jeunes qu’une visite aussi exceptionnelle que celle qui vient de se terminer.
India Bac, Pollen Continsouza et Lisa Moullec (Seconde 3)
Le principe de la BFM, est en fait un réseau de bibliothèque multimédia dans tout Limoges, 6 exactement. Celle situé 2 Place Aimé-Césaire, est la plus grande, c’est la base de la circulation des éléments littéraire et multimédia dans ce rassemblement.
Ce bâtiment, est situé à proximité de l’hôtel de ville, derrière l’ancien hôpital, auquel le bâtiment a été relié par une passerelle pour offrir un maximum de place dans ces locaux. Ce centre a vu le jour en Septembre 1998, l’architecture a été pensée par Pierre Riboulet, qui avait dans l’esprit ‘Mélanger l’ancien avec le nouveau’. C’est ainsi qu’un bâtiment, avant-gardiste pour l’époque a intégré la ville de Limoges. De l’extérieur, ce bâtiment est composé entièrement de vitres, des murs de verre servent de pilier à ce cloître littéraire, cette utilisation est intéressante, elle permet d’optimiser la luminosité de l’endroit, d’apporter une lumière chaude et agréable aux lecteurs. L’entrée se fait au milieu de cet antre vitré, nous y retrouvons le guichet de l’accueil, et en face, un grand espace destiné à une exposition artistique changeant de thème fréquemment. Nouvellement, un espace de restauration à été créé à ce même niveau, cohabitant avec l’accès de la salle de conférence juste à ses côtés.
La grandeur, la netteté, l’ambiance à la fois ancienne par l’aménagement des lieux, mais moderne par la contenance de ces lieux est stupéfiante ! On reconnaît bien le principe de construction qui a en effet été suivi parfaitement par l’architecte qui a su marier à la perfection ses ambitions. L’endroit est propre, silencieux malgré le nombre de personnes qui y vienne, on y sent un respect. Toutes les couleurs, les bibliothèques, sols, plafonds, annexes artistiques ravissent l’oeil. L’architecture se veut ancienne, mais la modernité qu’a habiter les lieux à l’époque de la création du bâtiment est évidente. On y reconnaît un style des année 70, nous transportant temporellement.
D’un point de vue artistique, comme tout bâtiment culturel, une bourse pour obtenir des objets d’art est fourni. Le choix de la médiathèque a été une tapisserie en provenance de Monluçon, tissé de fil d’or fait des mains de Rachid Koroïchi. Cette tapisserie finement tissée de symboles géométriques ne fait que compenser l’harmonie des coloris qui orne le bâtiment. Dés l’entrée dans la bibliothèque, on aperçoit ce fin travail sur soie, qui est une ouverture culturelle, au monde, car constitué de plusieurs écritures, dans diverses langues, permet une ouverture sur les cultures diverses, sur la démocratisation des livres, de la musique, des points technologiques.
Lorsqu’on progresse entre les rangées géométriquement disposées, on contemple la grandeur de la pièce principale consacrée aux livres et à un espace avec un accès limité à des ordinateurs. En son milieu, on voit à l’étage inférieur une grande mosaïque romaine. Cette mosaïque n’est pas là par hasard. Elle a été trouvé lors des fouilles archéologique obligatoires lors de la préparation du terrain pour bâtir cette bibliothèque. Une fois rénové elle a été installée , à la place identique où elle avait été trouvée.
Coline C. (Seconde 3)
La rencontre avec Camille s’est effectuée à la foire du livre 2014 à Limoges. Elle nous relate son parcours avec émotion. Nous n’oublierons jamais Oradour, Camille Senon nous le rappellera toujours grâce à ses nombreux et poignants témoignages.
Lors du massacre, Camille venait d’avoir dix-neuf ans. Elle avait pour habitude de prendre le tramway de Limoges en rentrant de son travail jusqu’à Oradour pour rentrer chez ses parents. Ce funeste 10 juin 1944, alors qu’elle attendait son tramway à la gare, un des employés informa les passagers qu’ils ne partiraient peut-être pas en direction d’Oradour car les allemands auraient envahit le village. Dans l’impossibilité de joindre Oradour par les centrales téléphoniques, le tramway prit donc sa route. « A mi-chemin, on voyait un gros nuage de fumée au dessus d’Oradour », nous explique-t-elle. Lors d’un arrêt à proximité de sa destination, un jeune homme connaissant Camille cria : « N’y allez pas, ils tuent tout le monde! » Camille se demanda si les conducteurs avaient entendu les paroles du jeune homme car le tram poursuivit son chemin. « Après cent mètres, on voyait l’église en feu » nous dit-elle, complètement bouleversée. Quand soudain un SS fit stopper le train et descendre les vingts voyageurs dans un champ. De là où ils étaient ils voyaient des grenades, les maisons s’enflammaient, tout explosait. Pendant que les passagers attendaient sans aucune explication, un homme dit à Camille « les femmes et les enfants brûlent dans l’église». Sur un ton de mépris et d’agressivité, un allemand réplique « Vous avez peur hein, vous avez peur ; de toute façon il n’y a plus personne à Oradour ». Camille réussit à se sauver en montrant à un officier qu’elle n’était pas d’Oradour en dévoilant sa carte de Limoges. Par chance, l’officier agacé l’envoya dans un village voisin. Lorsqu’elle fut arrivée dans ce village, les habitants affolés demandèrent à Camille ce qu’étaient devenu leurs proches qui étaient à Oradour. Elle ne répondit pas car elle ne voulait pas accepter ce qu’elle avait vu et entendu durant cette journée.Un homme apeuré ayant son fils à Oradour proposa à Camille de se rendre au village pour avoir des réponses à leurs interrogations. Ils prirent la voiture et en arrivant Camille comprit qu’elle ne reverrait jamais son père, ni ses grands-parents, ni ses oncles et tantes, ni cousins et amis, tous étaient massacrés. Le village était plongé dans l’horreur, elle avait l’impression d’avancer dans un cauchemar, tout autour d’elle était anéanti. Femmes et enfants étaient fusillés et brûler dans l’église, et les hommes étaient massacrés dans les champs.
Depuis ce jour il ne restait presque plus rien à Camille, sauf sa mère qui n’était pas présente lors de ce massacre car elle devait se rendre à l’extérieur. Cette femme a vécu centenaire, « Belle revanche pour ceux qui voulaient l’exterminer » dit sa fille. Jamais Camille n’oubliera son village, toujours prête à militer auprès d’écoles et d’associations. Elle trouvera aussi la force de témoigner lors du procès des auteurs du massacre à Bordeaux en 1953, défendant différentes causes comme la lutte contre les discriminations, le racisme. A l’occasion de cette foire du livre, nous avons pu découvrir le livre de Charles Sancet qui souligne l’engagement des femmes des PTT durant la Seconde Guerre Mondiale.
Marion Chaumeil et Julie Giudicelli (seconde 3)