Cet homme de nature drôle et passionné par ce qu’il faisait avait le don de rendre jubilatoire une discipline,l’économie, très souvent présentée comme étant austère.
A travers les différents livres qu’il a pu écrire dont «La bourse ou la vie», «Keynes ou l’économiste citoyens» et ses caricatures à «Charlie Hebdo», Oncle Bernard comme ont le surnommait arrivait à expliquer l’économie au grand public tout en critiquant certains de ses confrères néoclassiques. Par exemple lorsqu’il a expliqué que pour sortir de la crise il fallait effacer une partie des dettes de la zone euro. Grâce à son goût du débat et son humour, Bernard Maris trouve un débouché naturel à la radio et à la télévision. Chaque samedi,sa chronique sur France Inter «J’ai tout compris à l’économie» prolongeait les nombreux ouvrages de vulgarisation dans lesquels il montrait les failles du capitalisme et ses excès.
Bernard Maris laisse derrière lui «le brouillon d’un livre inachevé, un éloge de cette France qu’il a tant critiqué parce qu’il l’aimait» ( A. D’Abbundo)
Axel Magadoux.