Hier, mardi 22 mars 2017, en début d’après-midi, vers 14h40 (heure locale) à Londres, un 4×4 de couleur grise a foncé sur la foule qui se trouvait devant le Palais de Westminster, lieu où siège le Parlement britannique. Cette attaque a tout de suite été considérée comme une attaque terroriste islamiste par la police londonienne. L’assaillant a d’abord dévié sa trajectoire sur les passants se trouvant sur le Pont de Westminster en tuant 3 personnes. Il a ensuite fini sa course devant les grilles du Parlement, en sortant de sa voiture armé d’un couteau, puis il a poignardé un officier de police âgé de 48 ans qui a succombé à ses blessures. Quelques secondes après, l’assaillant a été abattu par un second officier qu’il avait tenté également de poignarder. Bilan total, 5 morts et une quarantaine de blessés.
Parmi ces blessés, 3 élèves du lycée Saint-Joseph, de Concarneau dans le Finistère, qui étaient en voyage scolaire à Londres. Ils étaient arrivés dimanche matin et avaient prévu de repartir vendredi. Le groupe scolaire visitait Londres quand il a été percuté par le véhicule. Parmi ces 3 blessés, 2 sont grièvement touchés mais leur pronostic vital n’est pas engagé. Les autres élèves du groupe qui comportait 92 jeunes ont été sécurisés dans un bateau sur la Tamise d’après la mère d’un lycéen qui était présent sur place.
Au lycée Saint-Joseph, les élèves sont sous le choc. Enzo, un élève de 17 ans, en 1ère ES a exprimé son ressenti à un journaliste de l’AFP: « Ce sont des élèves de seconde qui ont entre 15-16 ans, c’est un choc pour tous les élèves qui sont au lycée et même au collège. Les élèves qui étaient là-bas et qui ont vu leurs camarades se faire percuter par une voiture, c’est un choc extrême! »
L’AFP a également recueilli le témoignage d’Héloïse, une élève de 1ère S : « Tout le monde est sous le choc. Que ce soit en seconde, en première ou en terminale, on est choqués » Cette attaque lui rappelle « celle du Bataclan, où une ancienne élève a été tuée. »
Nous avons recueilli quelques paroles de plusieurs élèves de 2nde du lycée Edmond Perrier à Tulle que nous qualifierons de « poignantes» au sujet de la paix dans le monde d’aujourd’hui. Léa : « Je suis triste, touchée, atteinte. Je ne me sens plus en sécurité car à tout moment tout peut basculer. »
D’autres élèves témoignent: « On ne sait pas ce qu’il peut se passer, ni quand, ni à qui ça peut arriver », « On ne peut rien faire face à un acte comme celui-ci », « J’ai peur mais si on se met à avoir peur de tout on ne sort plus », « il y a toujours un peu d’appréhension » « Ca nous enferme, on a peur d’aller dans les lieux publics », « Ca peut modifier l’avis politique », « J’ai peur sans avoir peur »
Aujourd’hui les attentats sont « réguliers » dans le monde occidental. De nombreux actes terroristes frappent l’Europe, et le monde se pose alors la question : « Peut-on éviter ces attaques ? »
Elise,Antonin,Vivien