Dominique Grador, ancienne élue de la Corrèze, nous raconte son engagement auprès de Peuple et Culture (PEC) et de Réseau Education Sans Frontière (RESF).
Pourquoi vous êtes vous engagée auprès de Peuple et Culture après votre carrière politique ?
« Je ne me suis pas engagée après ma carrière politique, je me suis engagée très tôt auprès de cette association d’éducation populaire. Je me suis sentie concernée très jeune. »
Quel est votre rôle au sein de cette association ?
« Je suis représentante légale car Peuple et Culture n’a pas vraiment de président. Il faut donc des représentants légaux pour prendre des décisions ensemble »
Comment les rencontres et animations sont-elles organisées pendant la période de crise sanitaire ?
« Cette crise nous demande une réflexion importante puisque notre objectif est de travailler le plus possible de la même manière avec un public restreint et isolé qui a besoin d’éducation citoyenne et de rencontres interculturelles. Nous avons donc choisi de nous occuper d’un public isolé qui connaît d’importantes difficultés, comme des familles pauvres et des migrants. Nous avons dû prendre des initiatives pour ceux qui ont le plus besoin d’un enseignement culturel.
Que pensez vous de l’occupation du théâtre qui a lieu en ce moment ?
« Je suis tout à fait pour et je suis impliquée : j’ai occupé le théâtre pendant des jours et trois nuits. Je participe à l’occupation principalement pour faire valoir nos revendications et pour mettre en commun ces revendications. On organise des spectacles et pendant les assemblées générales, on réfléchit à ce qui peut rassembler et intéresser le personnel de santé et le public en général.
Est-ce que pour vous c’est important l’ouverture des lieux culturels ?
« Oui et j’ai été particulièrement touchée et meurtrie par les propos du gouvernement en qualifiant les lieux culturels de non-essentiels. Cela signifie la non-reconnaissance d’une partie de notre société et de notre citoyenneté. Pour moi, il est essentiel de rouvrir les lieux culturels car se sont des lieux d’échanges sociaux et de développement culturel, c’est une partie importante de notre société ».
L’engagement de Dominique Grador reste intact depuis de nombreuses années, au service de la culture et des plus démunis.
Calixte et Lisa