Les militaires seniors au service de la jeunesse

 

Eric Zavras source image: Canopé E-reporter

Aujourd’hui, les militaires qui ne sont plus actifs professionnellement s’investissent activement pour la jeunesses.

Eric Zavras  et Yves Lasvigne  Délégué militaire Corrèze du SNU

Yves Lasvigne est un militaire toujours en activité qui a pour responsabilité de représenter toutes les armées en Corrèze. Engagé depuis longtemps dans la citoyenneté il explique que dès sa jeunesse il a voulu s’impliquer pour les autres notamment dans des clubs de sports lorsqu’il était au lycée.

Eric Zavras est un militaire retraité de 62 ans et tout comme son confrère, a fait partie de l’armée de terre pendant près de 40 ans. Il s’occupe de la direction de la citoyenneté deux fois par semaine à Tulle.

Le SNU, service nationale universel, a été créé par Édouard Philippe en 2019 et est une des promesses de campagne du président Macron. Ce service a pour objectif  de renforcer les liens de fraternité entre les jeunes français et de promouvoir l’investissement des jeunes dans la société actuelle ainsi que le sentiment d’engagement dans la république. « L’apprentissage en collectivité est nécessaire » insiste Eric Zavras.

Le métier de militaire n’est pas une profession facile, n’est pas un métier comme les autres. Un militaire, se doit de faire preuve d’une citoyenneté « exacerbée » tant dans son métier qu’en tant que civil précise Eric Zavras.

Quand on leur demande si le SNU permet aux jeunes de devenir un peu plus citoyens dans le monde actuel et si le niveau de citoyenneté a évolué avec le temps, ils sont unanimes pour dire que le SNU permet d’augmenter la citoyenneté et de s’impliquer. Ils sont plus mitigés quant à l’évolution dans le temps : « il y a plusieurs années on n’avait pas besoin de faire des actions pour inciter les personnes à s’engager en tant que citoyen, cela se faisait plus naturellement ». Il semblerait en effet que les jeunes perdent les valeurs de la France.

Par ailleurs, ils expliquent que depuis 20 ans on parle plus de la citoyenneté à cause des attentats. Pour eux, « être un citoyen impliqué dans la vie, se résume principalement à vivre en collectivité mais surtout apprendre ses droits mais aussi ses devoirs ».  Une des qualités du service militaire (disparu en 2002) était  de réaliser un « brassage des jeunes ». Cela permettait de rencontrer des personnes provenant de tout milieu social et géographique. Cependant la fin de ce service a été inévitable car l’armée étant professionnelle elle nécessite des études spécifiques.

Ainsi le SNU a été crée afin de permettre aux jeunes de participer à des actions dans un département différent du leur, de sortir de leurs habitudes et d’apprendre à vivre en collectivité. Pour pouvoir y participer les jeunes doivent d’abord faire la démarche de s’inscrire. Puis ils vont participer à un séjour de 15 jours en collectivité avant de pouvoir apprendre à s’investir pour les autres en faisant des travaux d’intérêt général par exemple. 

Yves Lasvigne source image: Canopé E-reporter

Le rallye citoyen, un lieu de d’engagement 

Le rallye citoyen fête cette année ses 7 ans d’existence. Il est dédié aux collégiens regroupés en équipes, et le principe consiste en plusieurs ateliers civiques et sportifs sur un thème local et le but de cette opération est de permettre des échanges historiques et citoyens entre les collégiens et les partenaires comme les pompiers, la gendarmerie,  l’armée, des représentants de communes ou des associations.

 Ce rallye est composé de plusieurs ateliers comme allant par exemple du secourisme, à la découverte des métiers de la défense, en passant par le parcours du combattant qui est l’activité majeure et sélective pour l’armée et bien d’autres. Le Lieutenant colonel Lasvigne précise que ce rallye a été organisé sur une journée avec différents intervenants qui doivent expliquer aux collégiens leurs différentes implications dans la citoyenneté en fonction de leurs métiers.  « Ces interventions apportent une prise de conscience dans les différents niveaux de citoyenneté chez les jeunes ». A l’issue de cette journée les jeunes repartent donc avec une connaissance plus élargie des domaines de l’entraide, « une réelle prise de conscience de la citoyenneté ». Il y a aussi une émulation grâce au classement final avec des récompenses. 

Kevin.J/Pierre.D/Gabriël.A

Les voitures à l’hydrogène : un avenir prometteur ?

Aujourd’hui la majorité des voitures roulent grâce à des  énergies fossiles mais l’hydrogène commence à faire son entrée sur le marché.

SO NORD FRANCHE COMTE

 

L’hydrogène, un carburant non polluant

Chaque jour, toutes sortes de véhicules fonctionnent grâce à des énergies fossiles notamment le pétrole. Cependant, un élément présent dans l’air en faible quantité mais que l’on trouve principalement dans l’eau, fait son apparition dans l’industrie automobile. Il s’agit donc de l’hydrogène symbolisé par la lettre « H ». Ce dernier permet de faire fonctionner un moteur qui ne produit aucun gaz à effet de serre et donc un carburant non polluant.

Total, la grande entreprise pétrolière Française entame sa conversion écologique  ou cherche t-elle seulement à redorer son image ?                                                 

Le bien public

Total connu par tous pour ses stations services est un sponsor de nombreuses marques de voitures. Cependant, il y a peu, on a pu observer une prouesse technologique de sa part : la construction d’un véhicule d’endurance fonctionnant à l’hydrogène prévu pour faire les 24h du Mans, une course d’endurance automobile à la ville du même nom, d’ici 2024. Son objectif ? Familiariser le public aux voitures à hydrogène et montrer leur stabilité. Ainsi Total cherche à inciter les consommateurs à acheter ses voitures à hydrogène pour qu’ils puissent construire des pompes à hydrogène dans son réseau de stations service. Une conversion écologique pas tout à fait désintéressée de la part de Total qui cherche à accroître encore ses bénéfices. 

                                   

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source image: automobile-propre

Ce gaz a sa part de problème   

L’utilisation de l’hydrogène présente aussi des inconvénients liés à l’utilisation d’un composant nécessaire pour accélérer sa combustion : le platine. Cette ressource naturelle très coûteuse, utilisé en faible quantité dans le moteur est présente principalement en Afrique. Pour produire des voitures entièrement non polluantes et pour avoir une production entièrement française, des recherches sont nécessaires.

De plus, contrairement aux idées reçues, une voiture utilisant de l’essence ne peut exploser que dans des cas extrêmement rares. L’hydrogène lui est un gaz fort explosif. Il suffit d’une étincelle pour provoquer une incroyable explosion. Il est ainsi possible que des personnes ne soient pas rassurées par le fait d’avoir « une bombe à la place du moteur ». Cependant pour provoquer une telle explosion il faut que le véhicule prenne feu et que celui-ci atteigne le réservoir. La probabilité est donc malgré tout faible.

Enfin, peu de constructeurs proposent en Europe des voitures à l’hydrogène même si on observe à Grenoble des Kangoo fonctionnant avec ce carburant. Leur nombre reste tout de même limité, tout comme le nombre de pompes à hydrogène déjà installées. Celles-ci ne sont présentes que dans les grandes villes, cependant des pays comme la Suède ont mis à disposition des pompes réparties dans le pays. Leur principale particularité est qu’elles sont entièrement gratuites pour inciter les gens à l’achat d’une voiture utilisant ce gaz.

 

Sources: breezcar, Le bien public

Kevin J.