Deux élus corréziens au service de leur commune, face à la crise

Vincent Arrestier, un maire investi pour la commune de Monceaux-sur-Dordogne.

Vincent Arrestier, maire de Monceaux-sur-Dordogne.
Crédit photo : Mairie de Monceaux-sur-Dordogne

Monceaux-sur-Dordogne est une petite commune de Nouvelle-Aquitaine de 641 habitants. Celle-ci est classée « vallée de la Dordogne » pour ses paysages idylliques et sa vaste diversité. Ce village est très bien situé au bord de la Dordogne pour accueillir les visiteurs qui sont nombreux en été.

Nous avons pu nous entretenir avec le maire de cette commune, Vincent Arrestier, élu depuis 1 an. Celui-ci a été pendant 6 ans conseiller municipal puis s’est présenté aux élections dans sa commune car il estimait avoir une chance inouïe d’y vivre et de pouvoir profiter de ses magnifiques paysages et de sa communauté. Il veut s’y investir au maximum.

Il nous a expliqué que pour être maire, il faut avoir été élu par les habitants de la commune et il ne faut pas de diplôme en particulier. La fonction de maire n’est pas toujours simple car il faut y consacrer beaucoup de temps, mais aussi savoir répondre aux différents soucis qui se présentent en permanence. C’est pour cela que lorsqu’on se présente, il faut être sûr de son choix et vouloir s’investir pleinement dans la vie de la commune. Le maire est entouré de 15 conseillers municipaux dont 3 adjoints, chargés chacun de plusieurs domaines comme les finances ou le tourisme.

Stéphanie Perrier, professeure et adjointe au maire de Tulle.

Crédit photo : Mairie de Tulle

Nous avons également interviewé Madame Stéphanie Perrier, qui est professeure de SVT dans notre lycée. Celle-ci est aussi adjointe au maire de la commune de Tulle qui est la préfecture corrézienne, composée de 14500 habitants, donc d’une taille bien supérieure à celle de Monceaux. Le conseil municipal de Tulle est donc constitué de davantage d’élus :  33 conseillers municipaux dont 8 adjoints. Stéphanie Perrier est en charge de l’Environnement, des Espaces Verts, des Mobilités et de la Santé environnementale. Cela consiste à définir quels sont les axes politiques sur lesquels l’équipe municipale va travailler dans les 6 ans à venir du mandat.

 

 

Des communes de taille différente mais toutes deux touchées par la crise.

Ces deux communes sont toutes deux très différentes autant sur le plan des revenus que du nombre d’habitants, mais ont pour autant toutes les deux du mal à vivre la crise sanitaire car elles perdent leur côté festif et donc une partie de leur recettes. Cette pandémie a également entraîné de nombreux surcoûts dans les communes, liés aux achats d’équipements de protection. Le budget qui devait être consacré à de nouveaux projets a donc dû être réaffecté, au grand regret de Vincent Arrestier et de Stéphanie Perrier, deux élus qui avaient prévu de nombreux projets dans leurs communes respectives, comme la création d’une maison de santé à Monceaux et des aménagements des trottoirs pour faciliter l’accessibilité des personnes handicapées à Tulle. Des projets qui, ils l’espèrent, pourront tout de même être réalisés au cours de la mandature.

Loane Arrestier, Mathilde Sampaio et Léonie Farges