A cette occasion, 12 élèves ont été formés à la lecture expressive
par Phillipe Ponty du Bottom Théâtre.
Ils sont intervenus dans 15 classes, en binômes, afin de proposer la lecture de Matin brun.
Il s’agit d’une nouvelle de Franck Pavloff qui met en garde contre le danger de la pensée unique et contre les petites compromissions ou lâchetés de chacun qui peuvent s’installer insidieusement au fil des jours si l’on n’y prend pas garde (Le Cheyne éditeur).
Les ressources du CDI sélectionnées pour vous : ici
avec Le Bottom Théâtre et l’Empreinte Tulle-Brive – Participez à un week-end d’ateliers d’écriture les 22/23 et 24 octobre, à l’occasion de la manifestation[A]NCRAGE
Depuis le lundi 15 mars 2021 le théâtre de l’Empreinte, scène conventionnée Tulle Brive, prend part au mouvement national d’occupation des salles de spectacle qui a débuté le 4 mars au théâtre de l’Odéon.
Le collectif corrézien » Occupation 19 » exige notamment » le retrait de la réforme chômage, une prolongation de l’année blanche et son élargissement à tous les travailleurs précaires » nous indique Vincent Acampo, régisseur plateau, l’obtention d’un calendrier d’ouverture fixe avec le respect des consignes sanitaires et continuer le « partage d’émotions avec des êtres vivants ».
Ainsi, 15 personnes se relaient afin d’assurer une présence constante dans le théâtre et une assemblée générale de 12h à 14h a lieu quotidiennement au forum du théâtre. Ces assemblées sont ouvertes à tous bien que les personnes travaillant dans la culture soient majoritaires, nous avons pu constater que des personnes extérieures au monde de la culture ont eu droit à la parole comme par exemple des enseignants, des personnels de santé ou encore des personnes retraitées.
« Aux Assemblées Générales nous sommes environ 70, tout le monde peut être présent et nous prenons des décisions pour les manifestations à venir. Nous faisons en sorte que tous les jours il y ait un concert ou un autre événement artistique » nous informe la metteuse en scène Marie-Pierre Bésanger. Durant les assemblées générales, les participants abordent des sujets divers autour de la santé, des hôpitaux, de l’éducation et essentiellement du monde culturel. Des décisions sont prises et votées pour les prochaines manifestations sous la surveillance d’un président de séance.
L’occupation n’a pas de durée déterminée et les intermittents du spectacle sont déterminés à faire entendre leurs revendications.
Retrouvez l’évolution de la mobilisation et les différentes actions engagées par le théâtre ici
La Comédie Française met à disposition une partie de son répertoire en partenariat avec France 5. « Au théâtre chez soi », c’est chaque dimanche en prime time depuis le 29 mars. Une soirée théâtre, pour voir et revoir les plus grands classiques du théâtre français interprétés par la troupe de la Comédie-Française.
Prochaine séance, dimanche 5 avril à 20h50 avec L’avare de Molière mis en scène par Catherine Hiegel et dès le lendemain disponible sur le site de France TV
Et pour une séance de rattrapage, dimanche 29 mars était diffusé L’hôtel du libre-échange de Feydeau.
Pour accéder à la vidéo, cliquez sur l’image ci dessous
Programme à venir :
5 avril :L’Avare, de Molière – Mise en scène de Catherine Hiegel (2009)
12 avril : Un fil à la patte, de Georges Feydeau – Mise en scène de Jérôme Deschamps (2011)
19 avril : Le Misanthrope, de Molière – Mise en scène de Clément Hervieu-Léger (2016, captation 2019)
26 avril : Fanny, de Marcel Pagnol – Mise en scène d’Irène Bonnaud (2008)
3 mai : Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostand – Mise en scène de Denis Podalydès (2006, captation 2019)
10 mai : Le Petit maître corrigé, de Marivaux – Mise en scène de Clément Hervieu-Léger (2019)
17 mai : Les Fourberies de Scapin, de Molière [sous réserve] – Mise en scène de Denis Podalydès (2017)
24 mai : Roméo et Juliette, de William Shakespeare – Mise en scène d’Éric Ruf (2017)
entre représentation, discussions et ateliers pour 4 classes du lycée
Berlin Sequenz, la pièce de Manuel Antonio Pereira mise en scène par Marie-Pierre Bésanger, a été présentée aux lycéens jeudi 28 mars, en matinée et dans l’après-midi.
Un texte qui interpelle les jeunes lycéens sur la notion d’engagement, sur le désir d’un autre monde possible. On peut s’interroger à propos de « la génération des 20 ans en Europe, anesthésiée par le consumérisme de masse et qui ne connaît plus qu’une liberté sans puissance d’agir [s’il y a ] des alternatives encore possible ? ».
Un autre monde est-il possible ? A l’issue de la représentation les lycéens ont été amenés à discuter avec les jeunes comédiens autour des valeurs de l’engagement, des relations humaines dans un groupe (entraide, trahison, soutien…).
Les professeures les avaient pourtant prévenus, mais la surprise fut grande pour les élèves de 1ère ES et S jeudi 27 septembre de découvrir Chandâla l’impur,l’adaptation de Roméo et Juliette en langue tamoul !
Le metteur en scène indien Koumarane Valavane a choisi d’adapter la pièce mythique de Shakespeare afin de dénoncer le système des castes en Inde. Janani est Juliette, elle appartient à la caste supérieure des brahmanes. Jack est Roméo, un intouchable. Le système de castes interdit aux jeunes gens de castes différentes de se fréquenter, de s’aimer. Pour mettre en scène cette histoire d’amour impossible, le théâtre Indianostrum de Pondichéry mêle danse, marionnettes, musique.
Koumarane Valavane a pris le temps de rencontrer les élèves rassemblés sous la tente berbère du Festival des Francophonies de Limoges et d’échanger avec eux sur son métier, ses choix de metteur en scène.
Koumarane Valavane a souhaité transmettre un message aux lycéens :
« N’ayez pas peur des autres, allez à leur rencontre ».
La rencontre, c’est sans doute l’un des préceptes du Festival des Francophonies, avec aussi la couleur, le rythme, l’exigence, la générosité, l’engagement…
Un Festival qui fait partager un regard sur le monde contemporain.
Une journée bien riche pour les élèves : accueil par Christiane Boua pour une belle présentation du Festival, échange avec le metteur en scène Koumarane Valavane, visite de l’expo photo Just kids et rencontre avec la photographe Miss V, découverte des jardins de l’Evêché et spectacle Chandâla l’impur.
A la suite du Goncourt des lycéens deux autres Prix littéraires prennent le relais de cette dynamique de lecture au lycée !
Les élèves de la classe de seconde 10 participent au Prix Sony Labou Tansi avec leur professeure de français. « Ce prix permet aux lycéens de plusieurs pays de découvrir des œuvres théâtrales modernes, atypiques, incisives, et pertinentes où l’acte de lire n’est plus seulement un rapport au texte mais aussi un rapport au monde.Il porte le nom de Sony Labou Tansi, grand auteur dramatique congolais dont l’œuvre marque l’histoire de la littérature francophone et qui fut un compagnon du festival des Francophonies en Limousin dès ses débuts » (source : http://www.lesfrancophonies.fr/Prix-Sony-Labou-Tansi-des-lyceens).
Les élèves sont en pleine lecture et découvrent cette belle sélection :
Pas évidente la lecture de pièces de théâtre contemporain ?
Dom et Fred, deux personnages aux destins communs, rejetés, humiliés, nous emmènent dans leur monde durant 1h15, pour mieux comprendre la jeunesse actuelle. La pièce La Loi de la gravité d’Olivier Sylvestre pose la question des différences et des normes sociales.
Normes, genres, acceptation, différence : voici les grands thèmes abordés ce jeudi 21 septembre au Festival des Francophonies de Limoges, grâce à Anthony Thibault, jeune metteur en scène qui explore, comme à son habitude, une problématique moderne. Ici, il est question du genre.
La Loi de la gravité, c’est d’abord l’histoire de deux jeunes adolescents de 14 ans, Fred et Dom, rejetés et blessés. Ils trouvent refuge l’un en l’autre pour survivre dans ce monde où la différence est souvent synonyme de discrimination et de rejet. L’un est un garçon féminin, l’autre une fille masculine. Les deux ont un même objectif : atteindre la Ville, lieu de l’acceptation de la différence, lieu de liberté et de toutes les possibilités pour deux individus en pleine construction.
Dans la pièce, l’auteur a voulu représenter deux mondes différents bien séparés l’un de l’autre : cette rupture est symbolisée par un pont. D’un côté du pont, se trouve le monde où vivent Dom et Fred, un monde où ils doivent cacher leurs sentiments de peur d’être mal vus. De l’autre côté du pont, il y a la Ville qui représente pour eux la liberté de penser et de s’exprimer. Lorsqu’ils sont sur le pont, ils s’interrogent sur leur vie, et se retrouvent face à la grandeur de la Ville, symbole de liberté. Ce pont marque aussi la limite de ce qu’ils peuvent supporter. Dans la partie centrale de la scène, la scénographe a placé un escalier. Cette position centrale lui donne toute son importance car il a plusieurs fonctions : il sert de lieu de refuge pour les personnages principaux puisque sur cet escalier, ils peuvent se montrer tels qu’ils sont vraiment. Il représente aussi le pont qu’il faut traverser pour accéder à la Ville. Ce décor simple et symbolique accueille à la fois les désillusions des personnages, leurs joies les plus intenses et leurs pensées les plus sombres.
La scénographe Anne-Sophie Grac a aussi installé un écran géant à l’arrière du décor qui va être utile pour montrer les personnages dans leur intimité et retransmettre leurs échanges de messages. Cet élément visuel et moderne renforce la dimension intime de la pièce en montrant ce qui ne pourrait être montré autrement. La traversée du pont, moment symbolique de la pièce, est également montrée grâce à ce procédé scénographique.
La Loi de la gravité est une pièce révélatrice de ce que peut ressentir une partie de la jeunesse d’aujourd’hui. Les problèmes rencontrés par les adolescents sont traités avec subtilité : la discrimination, la recherche de son identité et de sa place dans le groupe sont des sujets qui concernent tout le monde. Cette pièce peut ainsi toucher un public jeune mais elle peut aussi servir à sensibiliser les adultes au ressenti de leurs enfants.
Au théâtre des Sept Collines c’est la semaine Molière avec les Molière de Vitez, un événement !
« En 1978, Antoine Vitez avait monté quatre pièces de Molière au Festival d’Avignon avec de jeunes comédiens dans un décor unique. Plus de trente ans après, Gwenaël Morin a choisi ces mises en scène comme matériau pour travailler avec des élèves acteurs de Lyon. Très vite, il s’est éloigné du modèle original mais a gardé Molière comme une formidable machine à jouer, pour sa « puissance fondamentale de produire du théâtre » ». Sophie Joubert
L’équipe des 7 Collines propose donc ces quatre pièces : mardi 08 : L’Ecole de femmes / mercredi 09 : Tartuffe / jeudi 10 : Dom juan ou le festin de Pierre / vendredi 11 : Le Misanthrope et samedi : c’est l’intégrale : une pièce toute les deux heures ! mais on peut choisir de n’en voir qu’une ou deux ou trois… ou les quatre !
Hier soir les élèves de l’atelier théâtre étaient enchantés de la représentation de l’Ecole des femmes !
UN CONSEIL : COUREZ AU THEATRE, IL RESTE DES PLACES !