8 mars : Journée de lutte pour les droits des femmes

Mardi 8 mars, à l’occasion de la Journée Internationale pour les droits des femmes, plusieurs actions de sensibilisation  ont  eu lieu dans l’établissement.

Plus de 200 élèves de 2nde et 1ère se sont rendus au cinéma pour visionner le film Debout les femmes ! de François Ruffin et Gilles Perret, à la suite duquel ils ont pu échanger et débattre en présence de représentantes du Centre Alice Guy, autour de questions concernant l’égalité Femmes/hommes notamment en matière d’accès aux différents secteurs d’emploi ou de rémunération. Il a également été question de la nécessaire déconstruction des stéréotypes de genre.

En fin d’après-midi de ce 08 mars les élève de Terminale suivant la spécialité SES ont pu échanger avec Mme la préfète de la Corrèze, Salima Saa

Mme la préfète a pu découvrir l’exposition sur l’égalité femme/homme élaborée par les élèves avec leur professeure de SES. Après quelques rappels sur les dates essentielles concernant les droits des femmes dans le milieu professionnel notamment, l’échange a porté sur les inégalités d’orientation scolaire et notamment sur la sous-représentation des femmes dans certaines filières. Les élèves étant en pleine réflexion sur les stratégies et voeux sur Parcoursup pour la rentrée prochaine.

 

Par ailleurs ces mêmes élèves avaient rencontré Marie-Cécile Naves le 04 mars à propos de son ouvrage  : La Démocratie féministe : réinventer le pouvoir (Calmann Levy – 2021), toujours dans le cadre de la SPE SES avec Mme Sabard.

Voir article de La Montagne du 04-03-20288

 

 

Et au CDI,  une table thématique bien remplie essais, fictions, documentaires, témoignages…

 

 

 

Le féminisme à travers le planning familial

Mardi 23 mars 2021, deux bénévoles et féministes de l’association du Planning Familial, Jeannie Ceyrat et Elise Paterour, se sont déplacées au lycée Edmond Perrier pour répondre à toutes nos questions concernant leurs actions et leurs motivations.

 

Photographie de Jeannie Ceyrat (photo Agnès Gaudin, La MOntagne Tulle)

 

      L’antenne tulliste du Planning Familial a vu le jour  il y a un an, grâce à l’implication  d’une trentaine de bénévoles qui sont majoritairement de la gente féminine. Les deux jeunes femmes, Jeannie Ceyrat et Elise Paterour,  que nous avons interviewées, comptent également parmi ces bénévoles engagées dans cette association.

      Tout d’abord, le Planning Familial est une association non-médicalisée principalement tournée vers la parole et l’écoute. Elle aide beaucoup de femmes perdues que ce soit  par rapport à leurs vies personnelles ou professionnelles, leurs doutes, leurs questionnements… L’antenne tulliste du  planning est en attente de l’ouverture des permanences d’accueil prévue pour le printemps. L’association est actuellement à la recherche d’un local. Dès le mois d’avril, il est prévu d’organiser des permanences au sein d’autres associations. Pour l’heure, Jeannie Ceyrat et Elise Paterour  participent à la gestion du numéro d’appel national « Sexualités, contraception, IVG », le 0800.08.11.11.

Solidarité féminine

 Ces deux jeunes femmes ont initié ce projet sur le territoire tulliste, poussées par de fortes convictions féministes. Pour elles, il est nécessaire que toutes les femmes soient solidaires entre elles. C’est ce qui leur donne envie de partager leurs propres connaissances et leurs convictions. Toute personne (pas que les femmes) voulant des conseils ou juste parler, pourra trouver une écoute et des conseils au sein de l’association.

Ces bénévoles féministes sont plus ou moins  sensibles à certains sujets. Elise, psychologue de formation, est plus touchée par les violences sexuelles, sans parler obligatoirement de viols mais d’actes à caractères sexuels forcés. Une première expérience forcée est nécessairement très mal vécue et entraîne des conséquences néfastes à plus long terme dans la vie des jeunes filles. Pour elle, il faut sensibiliser les jeunes à la notion de consentement dès le collège pour éviter les risques de violences sexuelles.

Jeannie, elle, s’intéresse plus à la question de l’inceste, violences sexuelles intrafamiliales sur lesquelles pèse « une logique de silence beaucoup plus importante que lors de violences sexuelles ordinaires ».  Elle constate également que « l’inceste n’est pas beaucoup pris en compte ».

 

Pour contacter le Planning familial de Tulle : pf.tulle@mailo.com

Kelly G. – Marjorie N.

Droits des femmes : le 8 mars c’est toute l’année !

Une sélection de documents vidéos, BD, documentaires, fictions à découvrir au CDI.

 

Les clichés et stéréotypes ont la vie dure… faites le quizz pour tester vos connaissances sur les droits des femmes !

 

C’est le site Genrimages qui propose ce test.

 

Genrimages est un site conçu par le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir. Il propose des exercices, analyses et ressources pour apprendre à repérer et à décoder des stéréotypes dans l’audiovisuel.

 

Quizz Genrimages – Questions –

Quizz Genrimages – Réponses

Et en prime, le film La longue marche des femmes

qui retrace l’histoire de la lutte  des droit des femmes… en 5 minutes !

Une vidéo du site www.genrimages.org

De plus, le site de France TV diffuse depuis le 7 mars, la mini série Les culottées, adaptée de la bande dessinée du même nom de Pénéloppe Bagieux qui présente 30 portraits de femmes qui ont osé faire voler en éclats les préjugés et changé le monde à leur manière.

La Loi de la gravité : Deux acteurs, deux personnages, deux histoires. Un sentiment commun : le rejet

Dom et Fred, deux personnages aux destins communs, rejetés, humiliés, nous emmènent dans leur monde durant 1h15, pour mieux comprendre la jeunesse actuelle. La pièce La Loi de la gravité d’Olivier Sylvestre pose la question des différences et des normes sociales.

Affiche La loi de la gravité

Normes, genres, acceptation, différence : voici les grands thèmes abordés ce jeudi 21 septembre au Festival des Francophonies de Limoges, grâce à Anthony Thibault, jeune metteur en scène qui explore, comme à son habitude, une problématique moderne. Ici, il est question du genre.

La Loi de la gravité, c’est d’abord l’histoire de deux jeunes adolescents de 14 ans, Fred et Dom, rejetés et blessés. Ils trouvent refuge l’un en l’autre pour survivre dans ce monde où la différence est souvent synonyme de discrimination et de rejet. L’un est un garçon féminin, l’autre une fille masculine. Les deux ont un même objectif : atteindre la Ville, lieu de l’acceptation de la différence, lieu de liberté et de toutes les possibilités pour deux individus en pleine construction.

Dans la pièce, l’auteur a voulu représenter deux mondes différents bien séparés l’un de l’autre : cette rupture est symbolisée par un pont. D’un côté du pont, se trouve le monde où vivent Dom et Fred, un monde où ils doivent cacher leurs sentiments de peur d’être mal vus. De l’autre côté du pont, il y a la Ville qui représente pour eux la liberté de penser et de s’exprimer. Lorsqu’ils sont sur le pont, ils s’interrogent sur leur vie, et se retrouvent face à la grandeur de la Ville, symbole de liberté. Ce pont marque aussi la limite de ce qu’ils peuvent supporter. Dans la partie centrale de la scène, la scénographe a placé un escalier. Cette position centrale lui donne toute son importance car il a plusieurs fonctions : il sert de lieu de refuge pour les personnages principaux puisque sur cet escalier, ils peuvent se montrer tels qu’ils sont vraiment. Il représente aussi le pont qu’il faut traverser pour accéder à la Ville. Ce décor simple et symbolique accueille à la fois les désillusions des personnages, leurs joies les plus intenses et leurs pensées les plus sombres.

La scénographe Anne-Sophie Grac a aussi installé un écran géant à l’arrière du décor qui va être utile pour montrer les personnages dans leur intimité et retransmettre leurs échanges de messages. Cet élément visuel et moderne renforce la dimension intime de la pièce en montrant ce qui ne pourrait être montré autrement. La traversée du pont, moment symbolique de la pièce, est également montrée grâce à ce procédé scénographique.

La Loi de la gravité est une pièce révélatrice de ce que peut ressentir une partie de la jeunesse d’aujourd’hui. Les problèmes rencontrés par les adolescents sont traités avec subtilité : la discrimination, la recherche de son identité et de sa place dans le groupe sont des sujets qui concernent tout le monde. Cette pièce peut ainsi toucher un public jeune mais elle peut aussi servir à sensibiliser les adultes au ressenti de leurs enfants.

 

 

Caroline, Justine et Vivien

Allemagne : La prise de conscience du passé pour mieux avancer. Where to invade next ? – 7

Allemagne : Le travail sur la mémoire

Les allemands enseignent leur histoire aux jeunes, mais aussi leurs crimes. L’Allemagne assume ses crimes et n’en fait plus un tabou. Il est important que les nouvelles générations sachent ce qu’ont fait leurs ancêtres, en bien ou en mal. Actuellement tous les étudiants allemands ont le devoir d’apprendre l’histoire de leur pays.

Dans quelques rues de Berlin, le travail de mémoire se montre par le biais des maisons où se trouvent des plaques où est inscrit le nom des juifs qui y habitaient et qui ont été déportés. On peut aussi apercevoir dans les rues des panneaux montrant les droits supprimés aux juifs de l’époque.

De plus, il semble important de dire que l’histoire des juifs est présente dans l’éducation allemande : l’œuvre de Moore montre une enseignante demandant à ses élèves de mettre dans une valise UN seul objet : ainsi, les jeunes se mettent à la place des juifs pour un instant.

population-carcerale-noirs-us

États-Unis : Le difficile devoir de mémoire

Contrairement à l’Allemagne, les États-Unis nient certaines parties sombres de leur passé :

Génocide des Indiens, réduction en esclavage des africains importés par les européens, la ghettoïsation de certaines catégories ethniques.

Par l’exemple des prisons qui attestent d’une société qui a du mal a évoluer :

On peut, en ajoutant à cela, évoquer le traitement infligé aux prisonniers : entre maltraitance, torture et humiliation, nous pouvons affirmer que les États-Unis ont encore un long travail à faire sur leur passé pour réduire les discriminations  actuelles.

 

SOURCES :

–> http://www.cercleshoah.org/spip.php?article272

–> http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/noirs-contre-blancs-les-chiffres-de-la-discrimination-aux-etats-unis_1625824.html

 

PEPIN Morgane

PEYRONIE Erine

Classe de 1èreES2

 

 

TOUS LES METIERS SONT MIXTES !

LES METIERS ONT-ILS UN SEXE ?

NE PAS RATER L’EXPOSITION AU CDI

DU 24 NOVEMBRE AU 04 DECEMBRE

tous les méters sont mixtesSi “plombière” ou “puériculteur” sonnent bizarre à nos oreilles, c’est que les clichés liés au genre des métiers nous sont imposés dès le plus jeune âge. Et ces stéréotypes nous empêchent parfois d’exercer le métier de nos rêves…. Un conseil : choisissez vos métiers loin des préjugés !!!

Et pour aller plus loin, un p’tit détour vers le  dossier CIDJ  et les vidéos de genrimages pour en finir avec les stéréotypes et les préjugés sexistes !

MR