En prolongement des projections de la programmation SPORT GRAND ECRAN des Rencontres Cinéma et Société (voir article précédent), l’exposition Histoire, sport et citoyenneté est installée au CDI pour deux semaines !
Elle retrace l’histoire des JO depuis le Jeux olympiques d’Athènes en 1896 aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
Ils étaient presque 50 élèves volontaires ce jeudi à 13h
pour assister à l’atelier proposé
par Le Centre Alice Guy*.
Filles et garçons ont montré un grand intérêt aux explications de Gaëlle Rodhes et Audrey Arnal à propos du 25 novembre, journée internationale pour l’élimination de la violence faite aux femmes. C’est par le biais de la projection du documentaire Las Mariposas* de Mai Ngueyn et Charlotte Cambon que les deux intervenantes ont expliqué le choix de la date du 25 novembre par l’ONU pour parler des violences faites aux femmes : un hommage à Las Mariposas, les trois soeurs Mirabal assassinées le 25/11 1960 car opposées au pouvoir dictatorial de Trujillo (République dominicaine).
Les élèves se sont également impliqués lors des débats mouvants impulsés par les médiatrices sur les questions d’agression sexuelle, de harcèlement sexuel, de viol. Est-ce qu’une main aux fesses est une agression sexuelle ? Chaque question a donné lieu à des réflexions et des échanges nourris entre élèves et entre élèves et médiatrices. Celles-ci revenaient à chaque fois sur les questions de vocabulaire et également sur les réponses juridiques.
« Constitue une agression sexuelle toute atteinte commise avec violence, contrainte, menace ou surprise. Cinq zones sont concernées : sexe, seins, fesses, bouches, et entre cuisses. La peine encourue est de 5 ans de prison et 75000 euros d’amendes – (article 222-22 du code pénal) ».
Le temps a manqué pour présenter le violentomètre qui est un outil de prévention qui permet de juger si la relation avec son partenaire est saine ou toxique. Cependant des violentomètres ont été distribués aux élèves dans le lycée et à la sortie du lycée et un violentomètre géant est visible au CDI.
En amont de cet atelier une entrevue a pu avoir lieu au CDI entre Mme Renard, Déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité, les membres du Centre Alice Guy, M Chauvignat, proviseur adjoint du lycée et Mme Rochais professeure documentaliste. Le souhait de travailler en aval de cette journée est partagé notamment pour préparer la « semaine de l’égalité entre les filles et les garçons (…) dès l’année prochaine à l’école la semaine du 8 mars », qui est une des préconisation annoncée par le premier ministre ce matin même.
* Adaptation de la BD Les Culottées de Pénéloppe Bagieu – Ed Gallimard
Le Centre Alice Guy est une toute récente association tulliste qui milite pour l’égalité entre les filles et les garçons par le biais de l’éducation aux images et la déconstruction des stéréotypes sexués.
Vincent Arrestier, un maire investi pour la commune de Monceaux-sur-Dordogne.
Crédit photo : Mairie de Monceaux-sur-Dordogne
Monceaux-sur-Dordogne est une petite commune de Nouvelle-Aquitaine de 641 habitants. Celle-ci est classée « vallée de la Dordogne » pour ses paysages idylliques et sa vaste diversité. Ce village est très bien situé au bord de la Dordogne pour accueillir les visiteurs qui sont nombreux en été.
Nous avons pu nous entretenir avec le maire de cette commune, Vincent Arrestier, élu depuis 1 an. Celui-ci a été pendant 6 ans conseiller municipal puis s’est présenté aux élections dans sa commune car il estimait avoir une chance inouïe d’y vivre et de pouvoir profiter de ses magnifiques paysages et de sa communauté. Il veut s’y investir au maximum.
Il nous a expliqué que pour être maire, il faut avoir été élu par les habitants de la commune et il ne faut pas de diplôme en particulier. La fonction de maire n’est pas toujours simple car il faut y consacrer beaucoup de temps, mais aussi savoir répondre aux différents soucis qui se présentent en permanence. C’est pour cela que lorsqu’on se présente, il faut être sûr de son choix et vouloir s’investir pleinement dans la vie de la commune. Le maire est entouré de 15 conseillers municipaux dont 3 adjoints, chargés chacun de plusieurs domaines comme les finances ou le tourisme.
Stéphanie Perrier, professeure et adjointe au maire de Tulle.
Crédit photo : Mairie de Tulle
Nous avons également interviewé Madame Stéphanie Perrier, qui est professeure de SVT dans notre lycée. Celle-ci est aussi adjointe au maire de la commune de Tulle qui est la préfecture corrézienne, composée de 14500 habitants, donc d’une taille bien supérieure à celle de Monceaux. Le conseil municipal de Tulle est donc constitué de davantage d’élus : 33 conseillers municipaux dont 8 adjoints. Stéphanie Perrier est en charge de l’Environnement, des Espaces Verts, des Mobilités et de la Santé environnementale. Cela consiste à définir quels sont les axes politiques sur lesquels l’équipe municipale va travailler dans les 6 ans à venir du mandat.
Des communes de taille différente mais toutes deux touchées par la crise.
Ces deux communes sont toutes deux très différentes autant sur le plan des revenus que du nombre d’habitants, mais ont pour autant toutes les deux du mal à vivre la crise sanitaire car elles perdent leur côté festif et donc une partie de leur recettes. Cette pandémie a également entraîné de nombreux surcoûts dans les communes, liés aux achats d’équipements de protection. Le budget qui devait être consacré à de nouveaux projets a donc dû être réaffecté, au grand regret de Vincent Arrestier et de Stéphanie Perrier, deux élus qui avaient prévu de nombreux projets dans leurs communes respectives, comme la création d’une maison de santé à Monceaux et des aménagements des trottoirs pour faciliter l’accessibilité des personnes handicapées à Tulle. Des projets qui, ils l’espèrent, pourront tout de même être réalisés au cours de la mandature.
Loane Arrestier, Mathilde Sampaio et Léonie Farges
Aujourd’hui, jeudi 25 mars c’est la journée E-reporter mais le 25 mars nous cache quelques dates, ma foi, mal connues! Alors partons à la découverte de la face cachée de cette date. D’un traité de paix à l’incorporation d’unité, en passant par la perte de sous-marin, le 25 mars regorge d‘innombrables événements plus incroyables les uns que les autres. Voici quelques une de ces dates :
Le 25 mars 1347 signe la naissance d’une femme qui change l’histoire. Non pas celle de Jeanne d’Arc mais celle de Catherine de Sienne, la première femme devenue conseillère d’un pape. Malgré son analphabétisme, elle a su grimper l’échelle de la société pour avoir un des rangs les plus prestigieux de son temps. Elle réussit même à être déclarée docteure de l’église par Paul VI.
En 1802, un traité de paix est signé : le traité d’Amiens. Il amorce une paix précaire entre le Royaume-Uni et la France d’une part, et d’autre part entre l’Espagne et l’Empire Batave.La paix ne dure seulement que treize mois et prend fin le 18 mai 1803.
Le 25 Mars 1821 est une date très importante pour la Grèce car elle marque sa libération de l’Empire ottoman. Malgré de terribles événements, comme le massacre de Scio, le congrès d’Epidaure proclame l’indépendance de la Grèce après dix ans de douleur.
Dans un autre temps en 1871, Thiers abandonne Paris aux Communards, des révolutionnaires luttant contre les dirigeants de la France. La capitale est alors secouée par des émeutes et encerclée par les Prussiens. Adolphe Thiers, un homme d’état français, décide d’évacuer ses soldats de Paris et de revenir en force pour éliminer de la ville les socialistes, républicains ou révolutionnaires.
Photo d’illustration des Prussiens. Source :Snappy Goat
En 1943, a lieu un convoi de déportés, plus précisément le 53ème, partant de Drancy pour rejoindre Sabibor. Cette date est tristement connue car ce jour-ci, 1008 personnes décèdent. Lors de la libération de Sabibor en 1945, seulement 5 personnes ont survécu aux attaques.
Photo d’illustration du 53ème convoi de déportés. Source : Wikimedia Commons
L’année 1944, pour l’Allemagne nazie est une année de défaite. Dans un premier temps, elle perd de nombreux territoires ainsi qu’énormément de matériel. Le pays a notamment perdu un de ses sous-marins appelé U 976. Un jour, il est parti patrouiller et n’est pas revenu. Le navire est porté disparu depuis le 25 mars 1944.
Photo d’illustration du U 976 Source : Wikimedia Commons
Lors de l’année 1945, dans un mouvement désespéré, l’unité d’infanterie allemande nommée F rejoint une unité anti-partisans nommée E. L’unité anti-partisans a commis d’innombrables crimes de guerre et en particulier des massacres, comme celui de l’Italie lors de son désarmement.
A l’occasion de la quinzaine citoyenne du lycée Edmond Perrier, nous participons à l’opération E-Reporter, une journée complète d’écriture d’articles de journal, notamment sur le thème de l’engagement citoyen. Cette journée a été préparée depuis plusieurs semaines par notre professeure de Français Mme Garcia et nos professeures documentalistes Mme Rochais et Mme Alexandre.
Actuellement, la salle multimédia s’est transformée en véritable ruche de reporters. Florian, Calixte et Lisa travaillent sur l’occupation des théâtres. tandis que d’autres groupes travaillent sur divers sujets d’actualité comme la solidarité envers le Liban, ou encore sur le féminisme. Fanny, Quentin , Maïlys et Ashley sont au top sur la relecture et la motivation des troupes, de vrais moteurs dans cette journée. Une très bonne ambiance s’est installée dans la classe et la solidarité est plus que présente.
Clara nous a fait part de son avis sur cette journée: « C’est très intéressant car cela nous fait découvrir le métier de journaliste , de plus ça nous permet de développer notre esprit critique et notre argumentation. »
C’est parti pour une journée de folie!
L’équipe de rédaction en action. Crédits photo CDI PerrierNell notre dessinatrice en chef. Crédits photo CDI PerrierLe CDI transformé en salle de rédaction. Crédits Photo CDI Perrier Jules.V, Kadir.G et Sarah.V
A l’occasion du 18e festival du cinéma de Brive, organisé par la Société des réalisateurs de films du 6 au 11 avril 2021au Cinéma Rex, vous êtes toutes et tous invité·e·s à déposer votre candidature afin d’être l’un·e des membres du Jury Jeunes qui décernera le prix Jury Jeunes de la Corrèze à un film de la compétition.
Cette candidature est ouverte à tou·te·s les résident·e·s de la Corrèze, âgé·e·s de 14 à 18 ans.
Pour être candidat·e il faut : rédiger une critique de film ainsi qu’un texte sur votre motivation.
Beaubatie, Nostron, Vergnaud, des noms connus au lycée Perrier,
que l’on retrouve dans le livre dirigé par Yannick Beaubatie, Gilbert Beaubatie et Anne Deplace.
Un livre dense, 496 pages et 280 illustrations, dans lequel chacun des 75 contributeurs apporte un éclairage personnel, une anecdote, des informations historiques sur le rugby, notamment sur le rugby en Corrèze, ou encore sur le rugby en littérature.
Un bel écho pour cet ouvrage paru aux Editions Mille sources, dans l’émission un livre un jour, avec l’enthousiasme de Christine Bernard, productrice à France Culture.