20 €…. ça serait dommage de passer à côté !

Avez-vous pensé à valider votre demande de chèque-livre ?

La Région Nouvelle Aquitaine a créé un chèque-livre de 20 euros pour les lycéens et apprentis de Nouvelle-Aquitaine. Ce chèque est utilisable durant toute l’année scolaire dans les librairies indépendantes*, mais la demande de ce chèque doit être effectuée au plus tard le 31 décembre 2019 sur le site de la Région Nouvelle Aquitaine.  Ci-dessous le tuto pour demander le chèque.

 

Ca serait dommage de ne pas en profiter !!!

* librairies indépendantes à Tulle : Librairie Préférence, librairie Chantepages et librairie Trarieux.

Contre les violences faites aux femmes

Dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des  femmes (25/11), le cinéma Véo de Tulle organise une soirée projection-débat en partenariat avec l’association SOS violences conjugales 19 le jeudi 28 novembre à partir de 18h45.

2 films au programme : Ce qui nous est arrivé (52 min) et Female pleasure (1h37)

 

SOS violences conjugales 19 : https://sosviolencesconjugalescorreze.jimdosite.com/

https://stop-violences-femmes.gouv.fr/

Le chèque livre

Très bonne rentrée à chacune et à chacun !

 

La nouveauté pour cette rentrée, c’est l’attribution par la Région Nouvelle Aquitaine d’un chèque livre de 20€ pour chaque lycéen. Il permet l’achat de tout ouvrage dans les librairies partenaires de Nouvelle Aquitaine. A Tulle vous pouvez utiliser ce chèque livre dans les librairies :  ChantepagesPréférences et  Trarieux.

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Bonne idée pour vos achats d’oeuvres intégrales !

Le tuto est ici :

C’était mieux avec Michel Serres !

Le philosophe, historien des sciences et académicien Michel Serres – auteur notamment de Petite poucette et de C’était mieux avant ! – vient de mourir.

Afin  de découvrir ou de retrouver sa philosophie, sa pensée, vous avez accès à une sélection de documents (vidéos, livres et articles de revue) sur e-sidoc.

Ci-dessous, retrouver Michel Serres lors d’une rencontre organisée par la Librairie Sauramps le vendredi 15 mars 2013, où le philosophe est venu présenter son essai « Petite Poucette » (éditions du Pommier).

Réalisation  Manuel Deiller – Artcam production

Michel Serres

Une réflexion intéressante sur la culture dans la société marchande – « L’espace philosophique dans une société marchande peut-il se trouver en dehors de la culture, laquelle est aussi une «marchandise»?
En effet, la culture est devenue, assez récemment, une marchandise. Il est possible que la vraie culture, si elle existe, serait en dehors de l’échange marchand, et je peux le démontrer.
Si vous avez du pain, et si moi j’ai un euro, si je vous achète le pain, j’aurai le pain et vous aurez l’euro et vous voyez dans cet échange un équilibre, c’est-à-dire : A a un euro, B a un pain. Et dans l’autre cas B a le pain et A a l’euro. Donc, c’est un équilibre parfait. Mais, si vous avez un sonnet de Verlaine, ou le théorème de Pythagore, et que moi je n’ai rien, et si vous me les enseignez, à la fin de cet échange-là, j’aurai le sonnet et le théorème, mais vous les aurez gardés. Dans le premier cas, il y a un équilibre, c’est la marchandise, dans le second il y a un accroissement, c’est la culture. » (Libération 04/2009)

L’affaire Stéphane

Les acteurs principaux de l’affaire Stéphane.
Crédits photos: CR
Affaire Stéphane – 1

A la suite d’une bagarre lors d’une fête d’anniversaire, Stéphane est blessé à coup couteau et est retrouvé mort dans le canal de l’Ourcq. Trois jeunes gens sont mis en cause dans cette affaire : Jimmy, Diego et Jean-Claude.

C’est l’affaire que les élèves de 2nde 1 du lycée ont reconstituée au début du mois d’avril 2019 au tribunal correctionnel de Tulle.

Témoignage de M.Galant

Affaire Stéphane – 13

Dans cette affaire, j’ai joué le rôle d’un témoin : M.Galant, le patron du bar dans lequel les jeunes se sont rendus. Mon personnage doit témoigner de ce qu’il a vu, des comportements qu’il a pu observer, etc. C’est un petit rôle mais qui a son importance car il a permis de mettre en évidence certaines incohérences dans les déclaration des mis en cause.

Le travail en amont était assez compliqué car il fallait se mettre dans la peau du personnage et mémoriser ce qu’il avait fait, vu ou dit. C’était malgré tout très intéressant.

Malheureusement je n’ai pas pu être présente le jour du procès mais j’ai pu voir celui de l’autre groupe qui m’a intéressée car j’ai pu découvrir comment se passe un procès et quel est le rôle de chaque personne dans une affaire.

LOY Jade 

L’affaire Hocine. 1

Classe de seconde1 devant le Tribunal de Tulle pour les reconstitutions de procès. Crédits photos : CR

Le mercredi 3 avril 2019, les élèves de Seconde 1 du lycée ont été accueillis au Tribunal correctionnel de Tulle afin d’y reconstituer une affaire. Il s’agit de l’affaire Hocine qui est basée sur des faits réels ayant été jugés au tribunal de Bobigny.

Hocine est un jeune garçon sans problème qui suit une scolarité normale dans son lycée. Mais ce jour là, en plein cours, une altercation l’oppose à Alexandra une de ses camarades. Bientôt les deux jeunes en viennent aux mains dans le couloir. C’est alors que tous les élèves sortent eux aussi de la salle de classe et que deux d’entre eux, Steeve et François, prennent à partie Hocine et le frappent violemment dans les escaliers. Hocine, blessé, ne pourra pas retourner au lycée pendant près de 20 jours. Suite à sa plainte  contre Alexandra, Steeve et François, un procès en correctionnel est ouvert.

 

Tribunal de Tulle

Crédit photo : La Montagne.

 

L’affaire Hocine, une affaire de violence en milieu scolaire

Affaire Hocine – 2

L’affaire à laquelle j’ai participé dans le cadre du procès reconstitué est celle de violences en milieu scolaire.

Dans cette reconstitution j’ai joué le rôle de Mme Tessier, professeure de français dans sa première année d’exercice. Elle a été entendue dans cette affaire en tant que témoin. C’est lors de son cours qu’Alexandra (une mise en cause) et Hocine (la victime) se sont disputés et que les choses ont ensuite dégénéré entre Hocine, Steeve et François (les deux autres mis en cause).

J’ai bien aimé le travail de reconstitution du procès et j’ai trouvé cela vraiment intéressant la manière dont la classe a illustré et a expliqué les événements qui se sont produits.

L’autre aspect du travail que j’ai découvert c’est l’improvisation. Elle s’est révélée nécessaire notamment lors du questionnement par les Juges une fois à la barre. Le fait de devoir réfléchir rapidement afin de formuler des réponses en cohérence avec l’affaire était un exercice vraiment très enrichissant et pour lequel il faut faire preuve de dynamisme intellectuel.

J’ai beaucoup aimé l’expérience de reconstitution, d’entrer dans le  rôle de témoin (bien que cela ne soit pas un rôle très important), cela m’a vraiment plu. Lors du procès, j’étais très nerveuse de devoir passer à la barre et de donner mon témoignage. Finalement, c’était moins stressant d’improviser que de raconter les faits.

Maleah DOYLE, 501

Prise de vue lors de la reconstitution de l’affaire Hocine en tribunal correctionnel de Tulle.
Crédit photo: CR

La traumatisante affaire d’Hocine

Prise de vue réalisée dans la salle des assises du tribunal correctionnel de Tulle.
Crédits photo: CR
 Affaire Hocine – 7

Dans cette affaire j’ai incarné le rôle de François, l’un des mis en cause. J’ai donc joué le rôle d’un garçon de 17 ans  ayant un casier judiciaire (car mon personnage est un jeune homme violent avec les autres et surtout avec ceux qui ne sont pas de la même cité que lui).

Au début avec notre professeur d’EMC nous avons travaillé sur l’organisation de la justice en France, puis, aidé de la CPE, la classe a travaillé directement sur le dossier de l’affaire Hocine. Etant un mis en cause, j’ai  travaillé avec mon avocat pour savoir ce que je pouvais dire et faire à l’audience.

Juste avant le procès, j’étais un peu stressé à l’idée de reconstituer cette affaire dans un tribunal. Mais durant le procès tout s’est bien passé. J’ai cependant trouvé que je parlais trop vite et pas assez fort. Je n’ai pas eu besoin de ma fiche lorsque je suis passé à la barre, car j’ai un peu improvisé.

L’idée d’un procès reconstitué ne m’a pas déplu et cela a été une bonne expérience.

Baptiste