Quelle stratégie adopter quand on est avocat ?

Affaire Stéphane – 10
                                  Maître Maurel défend son client.
                                               Crédits photos: CR

Dans l’affaire Stéphane, j’ai joué le rôle de l’avocat de Jimmy, l’un des mis en cause.  J’avais donc pour but de le défendre afin qu’il soit condamné à la plus petite peine possible en posant des questions aux personnes qui passent à la barre ou en faisant ma plaidoirie.

Dans ce travail, j’ai aimé la préparation en amont même si c’était long. Ce travail consistait à chercher dans le dossier tous les éléments qui pourraient être favorables à mon client et ceux qui pourraient incriminer les autres mis en cause. Mais mon rôle consistait  aussi à établir une stratégie avec mon client afin de le défendre. Ce travail était difficile. En effet, il y avait peu d’éléments qui plaidaient en sa faveur et au contraire il y en avait beaucoup contre lui. Le début du procès était stressant, cependant, au bout de quelques minutes je n’étais plus stressé. Cette expérience m’a beaucoup plu car le travail réalisé était sérieux. De plus, j’ai bien aimé l’interaction entre ceux qui posaient les questions et les personnes à la barre qui y répondaient.

Maurel Xavier

Mis en cause dans une affaire de meurtre : comment se défendre.

Affaire Stéphane – 11

Dans cette affaire, j’ai joué le rôle de Diego qui est un des mis en cause dans ce procès pour meurtre. Mon rôle a donc été de répondre aux différentes questions qui m’ont été posées (par les juges et les avocats) tout en essayant de me disculper. La caractéristique de mon rôle est donc d’exposer ma version des faits afin d’essayer de prouver mon innocence.

J’ai beaucoup aimé le travail en amont car nous avons été bien encadrés. De plus, j’ai bien aimé échanger avec mon avocat afin de trouver des indices qui pouvaient  permettre de m’inculper ou de m’innocenter. Ceci n’a pas été forcement  facile. Lors du procès, j’étais un peu stressé mais tout ceci s’est arrêté lors de mon passage à la barre car j’étais confiant et je savais ce que j’allais dire pour prouver mon innocence.

Je trouve que ce procès est une expérience très enrichissante car elle nous permet de nous exprimer à l’oral, sans crainte,  devant un public. Une expérience qui nous entraîne aussi pour l’oral du bac.

Jules Perrigouard

Diego, mis en cause dans le meurtre de Stephane.
Crédit photos: CR

Neutralité : qualité essentielle des experts psychiatres.

Affaire Stéphane – 12

Dans cette affaire, je me suis mise dans la peau d’un expert psychiatre. J‘ai donc établi les personnalités des différents mis en cause puis j’ai répondu aux questions sur leurs liens avec les différents actes qu’ils auraient pu commettre. Par exemple, j’ai pu commenter leur résistance à des possibles passages en prison ou éclaircir leurs traits de caractères les plus dangereux tel que la manipulation pour Jean-Claude par exemple.

La principale qualité nécessaire à mon personnage est le non-jugement des mis en cause pour ne pas mettre en avant certains traits de caractère qui pourraient les aider ou au contraire les enfoncer en fonction des envies de l’expert. De plus, mon rôle consiste à fournir beaucoup d’informations sur les mis en cause et il faut donc être très minutieux et relever chaque trait de caractère qui pourrait éclaircir l’affaire.

                                                 L’expert psychiatre.
                                                  Crédits photos: CR

Avant le procès, le travail n’était pas forcément long mais relativement compliqué au moment de trier les différents traits de caractères selon s’ils sont positifs ou, au contraire, négatifs.

Lors du procès le travail était très instructif grâce aux questions posées par les différents auditeurs de l’audience et rendant vivant mon simple rapport, faisant ressortir les plus importants traits de caractère des mis en cause.

Le procès reconstitué m’a beaucoup apporté de stress, lors de l’audience, mais il m’a surtout demandé un travail précis à effectuer avec concentration en amont pour réussir à trouver les bons arguments pour les avocats et le procureur. J’ai beaucoup aimé la partie du procès en audience car j’ai pu me sentir dans la peau de l’expert psychiatre grâce à la salle et aux autres personnages. J’ai vraiment été intéressée par le procès reconstitué et m’intéresse de plus près aux métiers du droit.

Albane TÜRCK 

Témoignage de M.Galant

Affaire Stéphane – 13

Dans cette affaire, j’ai joué le rôle d’un témoin : M.Galant, le patron du bar dans lequel les jeunes se sont rendus. Mon personnage doit témoigner de ce qu’il a vu, des comportements qu’il a pu observer, etc. C’est un petit rôle mais qui a son importance car il a permis de mettre en évidence certaines incohérences dans les déclaration des mis en cause.

Le travail en amont était assez compliqué car il fallait se mettre dans la peau du personnage et mémoriser ce qu’il avait fait, vu ou dit. C’était malgré tout très intéressant.

Malheureusement je n’ai pas pu être présente le jour du procès mais j’ai pu voir celui de l’autre groupe qui m’a intéressée car j’ai pu découvrir comment se passe un procès et quel est le rôle de chaque personne dans une affaire.

LOY Jade 

Educateur appelé au tribunal.

Affaire Stéphane – 14

Lors de cette reconstitution, j’ai joué le rôle de l’éducateur de Jean-Claude, alias Petite Feuille,  lors de son procès à la salle des Assises. Mon personnage doit informer la cour sur le profil de l’individu aussi bien sur le plan scolaire que familial, et proposer des suivis si besoin. Dans ce cas là, c’était le profil de Jean-Claude que je devais étudier.

Le travail en amont était assez simple, pour moi, car il fallait étudier le profil d’un individu et relever toutes les informations permettant de faire avancer l’affaire ce qui est assez intéressant.

Cette reconstitution était assez intéressante car on a pu se mettre dans la peau d’une personne qui fait partie d’un jugement.

VIGERIE Nathan

L’éducateur de Jean Claude un mis en cause.
Crédits photos: CR

De l’EMC à la plaidoirie

l’avocate de la défense à l’œuvre.
Crédits photos: CR
Affaire Stéphane – 15

Dans l’affaire Stéphane, j’ai joué le rôle de l’avocate de Jean-Claude, un des mis en cause. Le but de mon rôle en tant qu’avocate est de défendre Jean-Claude en essayant de prouver qu’il n’est pas coupable. Je dois mener cette mission grâce à tous les éléments mis à ma disposition dans le dossier mais aussi grâce à la stratégie que j’ai pu construire avec mon client lors des séances de préparation.

Le travail en amont est difficile mais très intéressant. Il faut connaitre le dossier par cœur pour ne rien rater des informations écrites et dites par les autres mis en cause. Il a fallu préparer des questions pour toutes les personnes présentes à la barre afin de prouver que mon client n’était pas coupable ou pour lui éviter une peine trop importante. Il a aussi fallu faire une plaidoirie et mettre en avant la vie de Jean-Claude avec ses points faibles et les circonstances qui ont pu pousser Jean-Claude à se battre avec Stéphane et déclencher cette bagarre.

La reconstitution du procès au tribunal  est très impressionnante car nous avons joué dans la salle des assises du Tribunal de Tulle. C’est une grande salle au caractère très solennel. Tout au long du procès il a fallu de la concentration pour suivre toutes les informations dites par les différentes personnes présentes et pour pouvoir rebondir dessus afin de défendre mon client. Quand le moment est venu de dire ma plaidoirie, j’étais stressée mais j’ai su garder ma concentration pour rester dans mon rôle.

 J’ai beaucoup aimé ce projet d’EMC même si cela n’a pas été simple, il a fallu entrer dans le rôle de l’avocate et aussi être concentrée pour suivre tout le procès qui a duré environ 3 heures. Cela m’a permis de découvrir le monde de la justice qui fait partie de notre vie, que tout le monde ne connait pas nécessairement et que je ne connaissais pas moi-même avant ce projet. Cela restera une belle expérience que tout le monde n’a pas la chance d’avoir.

PIERREFITTE Mathilde     

Une expérience grandement intéressante

  Affaire Stéphane – 16

Pour ma part, j’ai joué le rôle de Jimmy, un mis en cause ami de Jean Claude et Diego.

Les caractéristiques de mon rôle sont de rester calme et de bien raconter la vérité et surtout de ne pas revenir sur les précédentes déclarations. Mon personnage, Jimmy, est un peu primitif et hors de lui par moments mais « non déficitaire au niveau scolaire ».

Le travail en amont du procès s’est très bien déroulé. J’ai dû travailler avec mon avocat et l’expert psychiatre assigné par la cour. Au début, c’était très difficile pour comprendre l’affaire et les éléments à remettre en ordre. Mais plus le procès approchait plus c’était facile. Facile mais intense.

J’ai bien aimé travailler avec mon avocat et le psychiatre. Il n’y a rien que je n’ai pas aimé.

Le procès m’a apporté du calme et le jeu de rôle est compliqué, il faut gérer et savoir surmonter la peur qui peut être forte surtout dans cette grande salle d’audience. Ce procès m’a grandement intéressé.

Paul Adrien  

Jimmy, principal suspect dans cette affaire.
Crédits photos: CR

Sous le flot des questions

Jean Claude, dit « petite feuille » a des choses à se reprocher.
Crédits photos: CR
Affaire Stéphane – 17

Dans cette reconstitution d’une affaire de meurtre au tribunal de Tulle, je jouais le rôle de Jean-Claude, dit Petite feuilleprincipal mis en cause. Les caractéristiques de mon rôle étaient de répondre aux multiples questions des assesseurs, du procureur, des avocats… Je devais défendre mes propos, et dire la vérité sur cette histoire de meurtre.

Le travail en amont du procès m’a beaucoup intéressé car nous devions dialoguer et mettre en place des stratégies avec mon avocate. Ce travail, très intéressant, était certes complexe mais m’a paru plutôt facile étant donné que nous étions aidés par Mme Bloyer, notre CPE, et Mme Raymond notre professeure d’EMC (Education Morale et Civique). Le lieu de la reconstitution était le tribunal de Tulle, c’est très impressionnant et solennel.  C’est un lieu bien représentatif de la justice française, où l’on a pu reconstituer notre affaire dans les meilleures conditions.

L’expérience du procès reconstitué m’a permis de me rendre compte, à travers mon rôle, du sérieux des jugements et des peines prononcées à l’encontre des accusés. Elle m’a apporté beaucoup de connaissances sur la justice française et le déroulement d’un procès. Ce qui m’a le plus intéressé était le rôle de chacun ainsi que le jugement rendu à la fin de l’affaire.

Samson Josua

L’affaire Hocine. 1

Classe de seconde1 devant le Tribunal de Tulle pour les reconstitutions de procès. Crédits photos : CR

Le mercredi 3 avril 2019, les élèves de Seconde 1 du lycée ont été accueillis au Tribunal correctionnel de Tulle afin d’y reconstituer une affaire. Il s’agit de l’affaire Hocine qui est basée sur des faits réels ayant été jugés au tribunal de Bobigny.

Hocine est un jeune garçon sans problème qui suit une scolarité normale dans son lycée. Mais ce jour là, en plein cours, une altercation l’oppose à Alexandra une de ses camarades. Bientôt les deux jeunes en viennent aux mains dans le couloir. C’est alors que tous les élèves sortent eux aussi de la salle de classe et que deux d’entre eux, Steeve et François, prennent à partie Hocine et le frappent violemment dans les escaliers. Hocine, blessé, ne pourra pas retourner au lycée pendant près de 20 jours. Suite à sa plainte  contre Alexandra, Steeve et François, un procès en correctionnel est ouvert.

 

Tribunal de Tulle

Crédit photo : La Montagne.

 

L’affaire Hocine, une affaire de violence en milieu scolaire

Affaire Hocine – 2

L’affaire à laquelle j’ai participé dans le cadre du procès reconstitué est celle de violences en milieu scolaire.

Dans cette reconstitution j’ai joué le rôle de Mme Tessier, professeure de français dans sa première année d’exercice. Elle a été entendue dans cette affaire en tant que témoin. C’est lors de son cours qu’Alexandra (une mise en cause) et Hocine (la victime) se sont disputés et que les choses ont ensuite dégénéré entre Hocine, Steeve et François (les deux autres mis en cause).

J’ai bien aimé le travail de reconstitution du procès et j’ai trouvé cela vraiment intéressant la manière dont la classe a illustré et a expliqué les événements qui se sont produits.

L’autre aspect du travail que j’ai découvert c’est l’improvisation. Elle s’est révélée nécessaire notamment lors du questionnement par les Juges une fois à la barre. Le fait de devoir réfléchir rapidement afin de formuler des réponses en cohérence avec l’affaire était un exercice vraiment très enrichissant et pour lequel il faut faire preuve de dynamisme intellectuel.

J’ai beaucoup aimé l’expérience de reconstitution, d’entrer dans le  rôle de témoin (bien que cela ne soit pas un rôle très important), cela m’a vraiment plu. Lors du procès, j’étais très nerveuse de devoir passer à la barre et de donner mon témoignage. Finalement, c’était moins stressant d’improviser que de raconter les faits.

Maleah DOYLE, 501

Prise de vue lors de la reconstitution de l’affaire Hocine en tribunal correctionnel de Tulle.
Crédit photo: CR