L’affaire Hocine. 1

Classe de seconde1 devant le Tribunal de Tulle pour les reconstitutions de procès. Crédits photos : CR

Le mercredi 3 avril 2019, les élèves de Seconde 1 du lycée ont été accueillis au Tribunal correctionnel de Tulle afin d’y reconstituer une affaire. Il s’agit de l’affaire Hocine qui est basée sur des faits réels ayant été jugés au tribunal de Bobigny.

Hocine est un jeune garçon sans problème qui suit une scolarité normale dans son lycée. Mais ce jour là, en plein cours, une altercation l’oppose à Alexandra une de ses camarades. Bientôt les deux jeunes en viennent aux mains dans le couloir. C’est alors que tous les élèves sortent eux aussi de la salle de classe et que deux d’entre eux, Steeve et François, prennent à partie Hocine et le frappent violemment dans les escaliers. Hocine, blessé, ne pourra pas retourner au lycée pendant près de 20 jours. Suite à sa plainte  contre Alexandra, Steeve et François, un procès en correctionnel est ouvert.

 

Tribunal de Tulle

Crédit photo : La Montagne.

 

L’affaire Hocine, une affaire de violence en milieu scolaire

Affaire Hocine – 2

L’affaire à laquelle j’ai participé dans le cadre du procès reconstitué est celle de violences en milieu scolaire.

Dans cette reconstitution j’ai joué le rôle de Mme Tessier, professeure de français dans sa première année d’exercice. Elle a été entendue dans cette affaire en tant que témoin. C’est lors de son cours qu’Alexandra (une mise en cause) et Hocine (la victime) se sont disputés et que les choses ont ensuite dégénéré entre Hocine, Steeve et François (les deux autres mis en cause).

J’ai bien aimé le travail de reconstitution du procès et j’ai trouvé cela vraiment intéressant la manière dont la classe a illustré et a expliqué les événements qui se sont produits.

L’autre aspect du travail que j’ai découvert c’est l’improvisation. Elle s’est révélée nécessaire notamment lors du questionnement par les Juges une fois à la barre. Le fait de devoir réfléchir rapidement afin de formuler des réponses en cohérence avec l’affaire était un exercice vraiment très enrichissant et pour lequel il faut faire preuve de dynamisme intellectuel.

J’ai beaucoup aimé l’expérience de reconstitution, d’entrer dans le  rôle de témoin (bien que cela ne soit pas un rôle très important), cela m’a vraiment plu. Lors du procès, j’étais très nerveuse de devoir passer à la barre et de donner mon témoignage. Finalement, c’était moins stressant d’improviser que de raconter les faits.

Maleah DOYLE, 501

Prise de vue lors de la reconstitution de l’affaire Hocine en tribunal correctionnel de Tulle.
Crédit photo: CR

PROCÈS AU PALAIS DE JUSTICE !!

Affaire Hocine – 3

Le mercredi  3 Avril, le premier groupe de la 2nd1 est parti représenter un procès au Palais de justice de Tulle. L’ affaire dont il est question se passe dans le milieu scolaire.  C’est l’histoire d’un mineur, Hocine, qui a subi des violences lors d’une dispute dans le couloir avec des garçons puis avec sa camarade Alexandra. Des élèves l’auraient tapé.  Dans cette affaire je jouais le rôle  de l’avocate d’Alexandra.

Les caractéristiques  de mon rôle sont assez techniques puisqu’il fallait poser des questions pour savoir la vérité, je devais en même temps éviter que ma cliente soit accusée.  Le plus important était la plaidoirie car il fallait rassembler tous les éléments démontrant l’inculpation du client.

Avec l’aide de l’expert psychiatre  j’ai pu trouver des points sensibles sur la vie personnelle d’Alexandra, ce qui m’a permis de l’innocenter.

Dans ce procès beaucoup de choses ont été difficiles car en effet il fallait parler fort, lentement et bien articuler. Il fallait aussi poser des questions au bon moment, gérer son stress, toutes ces petites choses banales devenaient très importantes.

J’ai bien aimé l’idée de représenter une affaire et de découvrir les métiers de la justice, cette expérience m’a apporté une aide pour les années à venir avec les oraux…

Le  Mercredi  10 Avril, nous sommes allés écouter l’autre groupe de 2nd1, cela a été très enrichissant et très long.

CC.

L’avocate d’Alexandra en pleine plaidoirie pour défendre sa cliente.
Crédits photos: CR

Mesdames, Messieurs : la cour !

Affaire Hocine – 4     

Dans l’affaire Hocine, j’étais l‘un des deux juges assesseurs.

Mon rôle était d’assister le juge, président du tribunal et de trouver la vérité, ce qui s’est réellement passé. Pour cela, je devais connaître parfaitement le dossier, le comprendre et trouver les moindres indices prouvant la culpabilité ou non des prévenus. Il fallait aussi trouver des questions à poser à chaque personne qui se présentait à la barre afin d’obtenir des indices supplémentaires ou d’éclairer les éléments les plus flous de l’affaire.

Cela représentait donc beaucoup de travail. J’ai dû lire et analyser plusieurs fois le dossier, et repérer les éventuelles incohérences. Puis, avec l’autre juge assesseur, nous avons mis en commun notre travail et vérifié si certains points n’avaient pas été mal compris.

 

Les juges lors des auditions.
Crédits photos: CR

Lors du procès, il fallait être attentif du début à la fin et mémoriser ou écrire toutes les nouvelles informations. Cela faisait en effet beaucoup de choses à gérer en même temps mais j’ai trouvé que c’était la partie la plus intéressante contrairement à la préparation du dossier qui était longue et répétitive. A la fin du procès, il a fallu débattre entre juges et décider de la culpabilité de chaque prévenu et des peines applicables à chacun d’entre eux. C’était assez impressionnant de se dire que ce que les vrais juges décident influence la vie d’autres personnes.

Pour conclure, je dirais que la reconstitution du procès a été une expérience aussi enrichissante qu’intéressante et que, notamment à cause de l’importance du lieu, on prend conscience de ce que peuvent impliquer nos actes, de ce que l’on risque en enfreignant la loi et l’on comprend un peu mieux comment fonctionne notre justice. De plus, j’ai été impressionnée par le sérieux et l’implication de tous, ce qui a permis de faire une reconstitution la plus réaliste possible. Ainsi, j’ai pu avoir un petit aperçu du métier de juge et je peux dire que celui-ci me plaît et que je pourrais envisager d’exercer ce métier plus tard.

Lia.

Alexandra, mise en cause dans l’affaire Hocine

Affaire Hocine – 5

Dans cette reconstitution je jouais le rôle d’Alexandra. Elle était accusée d’ avoir porté un coup au visage d’Hocine et d’avoir d’une certaine façon occasionné les nombreux coups et blessures que celui-ci a subi après que deux élèves l’aient entraîné au fond du couloir. Avant la représentation « officielle » de l’affaire Hocine , j’ai dû travailler en amont ma plaidoirie avec mon avocat. Le but de ce travail était de devancer les questions qui pouvaient m’être posées lors du procès et de préparer mes réponses pour une défense des plus efficace. Il a fallu bien étudier le dossier de l’affaire  en insistant sur les détails qui  pouvaient être abordés lors du procès. Nous avons étudié, réfléchi et découvert les différents métiers présents au sein d’un tribunal et comment celui-ci fonctionne.

Mathilde à la barre lors du procès reconstitué au Tribunal de Tulle.
Crédit Photo : CR

Lors de la reconstitution je suis passée deux fois à la barre. La première fois j’ai dû raconter ma version des faits et répondre ensuite aux questions que me posaient l’avocat de la victime, la présidente du tribunal, la procureure et les deux assesseurs. La deuxième fois , je suis revenue à la barre avec les deux autres accusés Steve et François, pour entendre la peine qui nous était destinée. Ce dernier moment, lorsque la présidente nous annonce la peine qui a été délibérée, a été pour moi l’un des  plus forts du procès. Car, même si on n’ a pas réellement fait les actes qui nous sont reprochés, on vit vraiment les choses comme si c’était le cas, on prend notre rôle à cœur. Même si nous devions représenter une personne, interpréter son histoire, cela n’était en rien du théâtre, on a vécu réellement ce que les personnes vivent lors d’un procès dans un tribunal. Ça aura été une expérience enrichissante autant d’un point de vue social que culturel. Nous avons pu comprendre comment la justice était rendue et à quel point c’était compliqué de rendre un jugement, être le plus juste possible, quand on sait qu’une peine peut anéantir une vie . Comprendre le fonctionnement de la justice de son pays est essentiel et pourtant peu de personnes savent réellement comment cela se passe. Nous, maintenant, nous le savons .

Mathilde J.

Le procès reconstitué, quel stress !!!

L’avocat de la partie civile qui questionne son client à la barre.
Crédits photos: CR

Affaire Hocine – 6

J’ai joué le rôle de l’avocate de la partie civile (de la victime). On peut définir mon rôle comme celui de la personne chargée de défendre son client, ici Hocine, pendant la procédure judiciaire. L’avocat cherche alors à définir qui est responsable de quoi pour pouvoir faire une demande de justice la plus juste. Il a également un rôle de conseiller.

Le travail à effectuer en amont est très complexe et difficile. En effet, le fait de croiser toutes les informations pour en faire une conclusion, de prendre en compte chaque partie de l’enquête est quelque chose de très complexe. Le lieu, le tribunal était impressionnant, l’édifice est très massif et peut faire peur au premier abord.

Cette expérience, malgré le stress, le doute et le trac, est très enrichissante. Elle apporte beaucoup de compétences comme la confiance en soi, l’autonomie, le développement de soi même, le sens de l’organisation ainsi que la gestion de son stress.

Lola

La traumatisante affaire d’Hocine

Prise de vue réalisée dans la salle des assises du tribunal correctionnel de Tulle.
Crédits photo: CR
 Affaire Hocine – 7

Dans cette affaire j’ai incarné le rôle de François, l’un des mis en cause. J’ai donc joué le rôle d’un garçon de 17 ans  ayant un casier judiciaire (car mon personnage est un jeune homme violent avec les autres et surtout avec ceux qui ne sont pas de la même cité que lui).

Au début avec notre professeur d’EMC nous avons travaillé sur l’organisation de la justice en France, puis, aidé de la CPE, la classe a travaillé directement sur le dossier de l’affaire Hocine. Etant un mis en cause, j’ai  travaillé avec mon avocat pour savoir ce que je pouvais dire et faire à l’audience.

Juste avant le procès, j’étais un peu stressé à l’idée de reconstituer cette affaire dans un tribunal. Mais durant le procès tout s’est bien passé. J’ai cependant trouvé que je parlais trop vite et pas assez fort. Je n’ai pas eu besoin de ma fiche lorsque je suis passé à la barre, car j’ai un peu improvisé.

L’idée d’un procès reconstitué ne m’a pas déplu et cela a été une bonne expérience.

Baptiste

 

 

La fameuse affaire d’Hocine !

Affaire Hocine – 8

Dans l’affaire Hocine je jouais le rôle de Steeve qui est un des prévenus. Les particularités de mon rôle sont qu’en tant que prévenu je dois me défendre. Pour cela je suis aidé de mon avocat dont la mission est d’essayer de prouver mon innocence ou de réduire au maximum  la peine.

Le personnage que j’ai incarné est celui  d’un garçon âgée de 17 ans avec un cassier judiciaire bien rempli.

Les trois mis en cause dans l’affaire Hocine à la barre au moment du verdict.
Crédits photo: CR

En classe nous avons d’abord travaillé sur l’organisation de la justice française puis sur le dossier de l’affaire Hocine.

Pour mon rôle, je n’avais pas un travail difficile à réaliser malgré l’importance de mon personnage.

Lors du procès j’étais stressé par rapport à ce que je devais dire et par rapport aux questions que l’on allait me poser, mais après être passé à la barre j’ai trouvé qu’écouter tous les acteurs du procès était assez long.

Le procès reconstitué m’a apporté une bonne expérience pour la prise de parole en public, pour éloquence, la gestion du stress, l’argumentation et aussi l’improvisation. J’ai donc aimé jouer dans ce procès reconstitué.

 

      Chauvé Thomas

Témoin au tribunal !

Affaire Hocine – 9

 Le matin des faits Hocine a dit qu’Alexandra était une pétasse. Ils se sont expliqués en cours de français cela s’est mal passé et tout le monde est sorti. 4 ou 5 élèves ont emmené Hocine vers l’escalier au fond du couloir. Il y a eu des problèmes entre les garçons. Alexandra est perturbée parce qu’elle vient de quitter son copain qui était violent avec elle. Les élèves qui ont emmené Hocine au fond du couloir sont Steeve et François. Si les élèves sont sortis sans autorisation du professeur c’est que Mme Tessier est nouvelle au lycée et elle est souvent débordée par les événements. J’ai joué le rôle du témoin Vanessa. Les caractéristiques de mon rôle ont été de dire à Alexandra que Hocine l’avait traitée de pétasse.

Le travail en amont a été d’apprendre l’histoire du procès pour pouvoir le décrire. Ce que j’ai aimé du procès c’est qu’on a été sérieux et que du coup ça rendait le procès très réaliste. Ce qui a été plus ou moins difficile c’est qu’il ne fallait pas que je me trompe afin de ne pas suivre de mauvaises pistes.

Manon B

Témoignage à la barre de Vanessa, l’amie d’Alexandra.
Crédits photos: CR

Hocine, la victime

Affaire Hocine – 11

Dans le cadre du projet de procès reconstitué, nous avons eu à jouer l’affaire Hocine. Il s’agit d’un règlement de compte entre des jeunes de cités différentes. La victime est Hocine qui s’est fait agresser par 2 de ses camarades Steeve et François. Hocine,  est le rôle que j’ai joué dans cette reconstitution. Il a subi de nombreux coups pendant l’agression entraînant une ITT de 20 jours.

Dans le procès j’ai dû me défendre avec l’aide de mon avocate. Pour cela, nous nous sommes basé sur l’incohérence des 1ère dépositions pour que justice soit rendue. En amont du procès, je ne savait pas par où commencer. Il a déjà fallu que je comprenne quelle était la fonction précise de chaque intervenant dans un procès, comme par exemple le rôle du procureur. Ensuite pendant le procès j’ai eu beaucoup d’appréhension, mais à la barre la pression est redescendue. J’ai aimé voir l’aboutissement d’un travail commencé au début de l’année.

Enfin, le procès reconstitué à été une expérience très enrichissante, elle m’a tout d’abord permis de m’entraîner à avoir un discours cohérent en public et ce malgré la pression. J’ai donc dû gérer mon stress.

Lucas Escure 2nd1