La traumatisante affaire d’Hocine

Prise de vue réalisée dans la salle des assises du tribunal correctionnel de Tulle.
Crédits photo: CR
 Affaire Hocine – 7

Dans cette affaire j’ai incarné le rôle de François, l’un des mis en cause. J’ai donc joué le rôle d’un garçon de 17 ans  ayant un casier judiciaire (car mon personnage est un jeune homme violent avec les autres et surtout avec ceux qui ne sont pas de la même cité que lui).

Au début avec notre professeur d’EMC nous avons travaillé sur l’organisation de la justice en France, puis, aidé de la CPE, la classe a travaillé directement sur le dossier de l’affaire Hocine. Etant un mis en cause, j’ai  travaillé avec mon avocat pour savoir ce que je pouvais dire et faire à l’audience.

Juste avant le procès, j’étais un peu stressé à l’idée de reconstituer cette affaire dans un tribunal. Mais durant le procès tout s’est bien passé. J’ai cependant trouvé que je parlais trop vite et pas assez fort. Je n’ai pas eu besoin de ma fiche lorsque je suis passé à la barre, car j’ai un peu improvisé.

L’idée d’un procès reconstitué ne m’a pas déplu et cela a été une bonne expérience.

Baptiste

 

 

La fameuse affaire d’Hocine !

Affaire Hocine – 8

Dans l’affaire Hocine je jouais le rôle de Steeve qui est un des prévenus. Les particularités de mon rôle sont qu’en tant que prévenu je dois me défendre. Pour cela je suis aidé de mon avocat dont la mission est d’essayer de prouver mon innocence ou de réduire au maximum  la peine.

Le personnage que j’ai incarné est celui  d’un garçon âgée de 17 ans avec un cassier judiciaire bien rempli.

Les trois mis en cause dans l’affaire Hocine à la barre au moment du verdict.
Crédits photo: CR

En classe nous avons d’abord travaillé sur l’organisation de la justice française puis sur le dossier de l’affaire Hocine.

Pour mon rôle, je n’avais pas un travail difficile à réaliser malgré l’importance de mon personnage.

Lors du procès j’étais stressé par rapport à ce que je devais dire et par rapport aux questions que l’on allait me poser, mais après être passé à la barre j’ai trouvé qu’écouter tous les acteurs du procès était assez long.

Le procès reconstitué m’a apporté une bonne expérience pour la prise de parole en public, pour éloquence, la gestion du stress, l’argumentation et aussi l’improvisation. J’ai donc aimé jouer dans ce procès reconstitué.

 

      Chauvé Thomas

Témoin au tribunal !

Affaire Hocine – 9

 Le matin des faits Hocine a dit qu’Alexandra était une pétasse. Ils se sont expliqués en cours de français cela s’est mal passé et tout le monde est sorti. 4 ou 5 élèves ont emmené Hocine vers l’escalier au fond du couloir. Il y a eu des problèmes entre les garçons. Alexandra est perturbée parce qu’elle vient de quitter son copain qui était violent avec elle. Les élèves qui ont emmené Hocine au fond du couloir sont Steeve et François. Si les élèves sont sortis sans autorisation du professeur c’est que Mme Tessier est nouvelle au lycée et elle est souvent débordée par les événements. J’ai joué le rôle du témoin Vanessa. Les caractéristiques de mon rôle ont été de dire à Alexandra que Hocine l’avait traitée de pétasse.

Le travail en amont a été d’apprendre l’histoire du procès pour pouvoir le décrire. Ce que j’ai aimé du procès c’est qu’on a été sérieux et que du coup ça rendait le procès très réaliste. Ce qui a été plus ou moins difficile c’est qu’il ne fallait pas que je me trompe afin de ne pas suivre de mauvaises pistes.

Manon B

Témoignage à la barre de Vanessa, l’amie d’Alexandra.
Crédits photos: CR

Hocine, la victime

Affaire Hocine – 11

Dans le cadre du projet de procès reconstitué, nous avons eu à jouer l’affaire Hocine. Il s’agit d’un règlement de compte entre des jeunes de cités différentes. La victime est Hocine qui s’est fait agresser par 2 de ses camarades Steeve et François. Hocine,  est le rôle que j’ai joué dans cette reconstitution. Il a subi de nombreux coups pendant l’agression entraînant une ITT de 20 jours.

Dans le procès j’ai dû me défendre avec l’aide de mon avocate. Pour cela, nous nous sommes basé sur l’incohérence des 1ère dépositions pour que justice soit rendue. En amont du procès, je ne savait pas par où commencer. Il a déjà fallu que je comprenne quelle était la fonction précise de chaque intervenant dans un procès, comme par exemple le rôle du procureur. Ensuite pendant le procès j’ai eu beaucoup d’appréhension, mais à la barre la pression est redescendue. J’ai aimé voir l’aboutissement d’un travail commencé au début de l’année.

Enfin, le procès reconstitué à été une expérience très enrichissante, elle m’a tout d’abord permis de m’entraîner à avoir un discours cohérent en public et ce malgré la pression. J’ai donc dû gérer mon stress.

Lucas Escure 2nd1

Hélène, lycéenne et avocate !

Affaire Hocine – 12

Dans l’affaire que nous avons reconstituée, Hocine un jeune homme porte plainte pour s’être fait agresser physiquement au lycée. Alexandra, Steeve et François sont les 3 jeunes mis en cause dans cette affaire.

J’ai joué l’avocate de François un des mis en cause. Mon rôle était de le défendre en trouvant des éléments prouvant son innocence ou des circonstances atténuantes. Je trouvais toutes ces informations dans un dossier distribué par les professeurs.

Le travail en amont s’est plutôt bien déroulé, cependant j’ai trouvé les séances un peu courtes (1heure toute les deux semaines) par rapport au travail attendu. Le temps est passé très vite et le jour du procès est arrivé plus rapidement que je l’avais prévu, j’ai été stressé de ne pas avoir fait le travail demandé (rédaction des plaidoiries…) pour le jour-J.

Malgré le trac avant que le procès ne commence, j’avais hâte de voir comment il allait se dérouler. Cela a duré plusieurs heures et c’était très intéressant, c’était seulement un peu long. Etant avocate, j’avais un rôle assez important et j’intervenais régulièrement ce qui m’a aidée à entrer dans la peau de mon personnage.

J’ai trouvé cette expérience très enrichissante. Les procès étant rarement filmés, on a souvent une image fausse véhiculée par les films et les séries. Cela m’a permis d’avoir une vision plus réaliste. C’est aussi un très bon entraînement pour prendre la parole en public.

Hélène

Reconstitution de l’affaire Hocine vue par Enzo Lamothe

Affaire Hocine – 13

Bonjour, aujourd’hui je vais vous donner mes impressions à propos de la reconstitution de l’affaire Hocine.

Dans cette affaire j’ai joué le rôle de l‘expert psychiatre de Steve et d’Alexandra (des mis en cause), j’ai donc dû tracer les profils psychologiques de ces deux adolescents afin de dire s’ils étaient capables de comprendre ou non les sanctions qu’ils pourraient avoir.

C’était un travail plutôt facile à réaliser et très intéressant. Une fois le jour du procès arrivé nous sommes allés au tribunal qui est un endroit très impressionnant et solennel. Dans la salle l’ambiance était pesante, j’étais très stressé. Une fois à la barre le stress est parti. Le procès s’est bien passé.

Prise de vue réalisée dans le tribunal correctionnel de Tulle lors de la reconstitution du procès. Crédit photo CR

C’était un travail très intéressant et j’ai beaucoup aimé le faire même si le jour du procès cela était vraiment long. Ce travail m’a permis d’en apprendre beaucoup sur la justice de mon pays et je remercie mes professeures de nous avoir permis de faire ce travail fort intéressant.

Enzo.

La tête dans les étoiles !

A l’occasion de la venue de M Aleksander Viktorenko, ancien cosmonaute russe, nous vous proposons de découvrir une sélection de documents portant sur la thématique de l’astronomie.

La sélection propose des ouvrages sur tout support : sites internet, vidéos, livres et revues et est disponible ici.

Crédit photo CDIPerrier

Une partie de ces ouvrages est présentée au CDI et les documents peuvent bien sûr être empruntés !

 

Pleins feux sur le Festival du moyen métrage pour les élèves de L&S

 

Crédit Photo : MG

Des mines réjouies pour leur première participation au Festival international du Moyen métrage de Brive !

Les élèves de l’enseignement d’exploration Littérature et société ont assisté à deux séances de projection.

Le matin était consacré à une séance autour de Laëtitia Dosch : après le visionnage de Vilaine fille mauvais garçon de Justine Triet et de Extrasystole de Alice Douard, l’actrice est venue à la rencontre des élèves. Pétillante actrice qui a confié être ravie de rencontrer le public lycéen, elle a su captiver les élèves grâce à son énergie, ses anecdotes de tournage et sa générosité. Les applaudissements ont été bien nourris pour la remercier.

Petite précision : Laëtitia Dosch était un des 5 membres du jury du festival.

L’après-midi les élèves ont participé aux projections de deux films en compétition : Les Amoureux de Pablo Dury et Falaises de Sébastien Téot et Martin Tronquart. Projections suivies de rencontres avec les réalisateurs mais aussi, et c’était une surprise, avec 3 des comédiens. A noter également que chacun a pu voter car chaque spectateur est amené à donner sa voix pour le Prix du public.

Deux des élèves du groupe faisaient cette année partie du jury jeune : Anaïs Bordes et Anaël Battut. Elles ont donc passé une partie de la semaine en  salle de projection. Elles livreront bientôt quelques informations sur cette expérience…

Affaire à suivre…

Berlin sequenz

Une riche journée  avec le Bottom Théâtre

entre représentation, discussions et ateliers pour 4 classes du lycée

Berlin Sequenz, la pièce de Manuel Antonio Pereira mise en scène par Marie-Pierre Bésanger, a été présentée aux lycéens jeudi 28 mars, en matinée et dans l’après-midi.

Un texte qui interpelle les jeunes lycéens sur la notion d’engagement, sur le désir d’un autre monde possible. On peut s’interroger à propos de  « la génération des 20 ans en Europe, anesthésiée par le consumérisme de masse et qui ne connaît plus qu’une liberté sans puissance d’agir [s’il y a ] des alternatives encore possible ? ».

Un autre monde est-il possible ? A l’issue de la représentation les  lycéens ont été amenés à discuter avec les jeunes comédiens autour des valeurs de l’engagement, des relations humaines dans un groupe (entraide, trahison, soutien…).

Voir ici l’article paru dans l’Echo de la corrèze du 29 mars 2019.