Mais qui se cache derrière la Foire du livre ?

Que se cache derrière la belle devanture de la foire du livre ? Grâce à qui et par quels moyens pouvez-vous y passer un aussi bon moment ?
Pour vous, nous sommes 
allés enquêter sur les dessous de la Foire, afin de vous transmettre les secrets de cette remarquable organisation !

Pendant cette journée, qui veille sur vous ?

Vous serez soulagé d’apprendre qu’en cas de malaise ou de problèmes de santé dus à la foule compacte qui parcourt les allées de la Foire, des pompiers seront présents et à l’affût, au niveau de toutes les structures.

Vous aurez certainement l’occasion de repérer les agents de sécurité formés à repérer tout élément perturbateur susceptible d’être dangereux de manière à assurer la sécurité totale des visiteurs. A noter aussi, que dans le cadre du plan vigipirate, des militaires sont également postés devant les entrées, par mesure de précaution.

Sans les bénévoles… pas de foire du livre ?

Les bénévoles sont principalement cette année des femmes, très accueillantes et chaleureuses. Elles se trouvent au niveau du vestiaire et de l’accueil. Elles reviennent chaque année, pour le plaisir simple de rendre service. Comme elles le disent si bien : “nous n’avons besoin de rien en retour, ça nous occupe un week-end, les personnes qui travaillent ici sont vraiment agréables et les visiteurs toujours satisfaits !” La partie vestiaire est gérée uniquement par ces bénévoles. A cet endroit, on récupère tout ce qui est manteaux et autres affaires des personnalités, auteurs et organisateurs afin de ne pas encombrer les stands.

Les bénévoles de l’accueil sont à votre disposition pour répondre à vos questions et vous donner un plan de la structure, pour ne pas vous perdre !

Avec toutes ces personnes, tout est programmé pour que cet événement soit le mieux organisé possible. Mais n’oublions pas que cette foire du livre reste formidable chaque année grâce aux lecteurs. Grâce à ces personnes qui lisent avec appétit, irrésistible besoin de connaissances et de belles histoires, l’art de l’écriture et ses bienfaits restent vivants !

Bourg Camille, Drappier Clara, Chanet Camille & Haentjens Audric

Ressources numériques

La Région Aquitaine met à disposition gratuitement des ressources numériques à destination des lycéens et de leurs enseignants.

 

           

 

Ces ressources sont disponibles depuis  le portail documentaire du lycée (accès depuis le site  internet du lycée).  

Il faudra suivre la procédure d’identification indiquée en page d’accueil du portail.

 Nous  signalons notamment la grande richesse du catalogue vidéos d’Educ’Arte qui permet le visionnage de pièces de théâtre et de films documentaires ou de fiction. 

A noter également la plateforme Afterclasse pour les révisions.

 

Merci de signaler tout problème de connexion

auprès des professeurs  documentalistes (codes…).

 

 

Loin de la meute : secrets de fabrique

La rencontre littéraire avec Xavier Badefort pour son roman

Loin de la meute aux Editions du Lys bleu,

a été l’occasion  de découvrir les secrets de la fabrique littéraire.

X. Badefort face à un auditoire captivé.

Pour ce premier roman M Badefort  s’est intéressé à la période révolutionnaire (il enseigne l’histoire au lycée), il  a évoqué les nombreuses recherches qu’il a effectuées sur cette période pour avoir un récit cohérent  et précis dans les détails de batailles, des moeurs de l’époque… Il a également évoqué la création des personnages : le choix de leurs prénoms, de leurs familles, de leur caractère ou de l’environnement dans lequel il les a fait évoluer.

L’auteur a confié que le temps d’écriture  a duré presque  2 ans entre le début du roman et l’impression du livre et que les moments d’écriture pouvaient se faire à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit : « j’ai une grande capacité à m’extraire du monde autour de moi ».

M Badefort a également précisé les rouages de l’édition : envoi du manuscrit à plusieurs maisons d’éditions, attente d’une réponse, joie et satisfaction d’avoir le choix entre deux éditeurs qui ont répondu à sa proposition.

Il a  également été question des préférences littéraires de l’auteur : Zola, Balzac sont deux auteurs qu’il a beaucoup aimés lire à 16/17 ans.

Loin de la meute est disponible au CDI !

 

Loin de la meute

Offrez-vous une pause littéraire … 

 Venez rencontrer Xavier Badefort  autour de son roman LOIN DE LA MEUTE.

 

Vous connaissez peut-être M Badefort comme professeur d’Histoire-Géographie (au lycée Perrier), mais vous ne connaissez peut-être pas le romancier, ses motivations littéraires, ses sources d’inspiration.

Rendez-vous au CDI Mardi 06 novembre de 13h à 14h.

On peut bien sûr venir même si on n’a pas lu le roman !

L’embarras du choix !

Le mardi au CDI on lit !

Ou bien on parle de lecture, de littérature.

C’est ce qui s’est passé mardi 09 octobre  puisque François Haquin, libraire à la librairie Préférences (Tulle) est venu présenter ses coups de coeur.

François a présenté un panorama littéraire très personnel  :

ses découvertes de la rentrée littéraire : Tenir jusqu’à l’aube de Carole Fives / J’ai couru vers le Nil de Aswany /   Le coeur convertide Stefan Hertmans, Ca raconte Sarah de Pauline Delabroy-Allard / Ma dévotion de Julia Kerninon et enfin Eléni ou personne de Rhéa Galanaki

les coups de coeur qui perdurent : Soie de Alessandro Barrico / L’ombre du vent de Carlos Luis Zafon / La jeune fille à la perle de Tracy Chevalier / Les hirondelles de Kaboul de Yasmina Khadra / La mort du roi Tsongor de Laurent Gaudé /Le poète de Michael Connelly

le partage des émois des lectures de ses 15 ans : L’âne culotte d’Henri Bosco / Dracula de Bram Stocker – Un Dracula que François place tout en haut de sa pile de préférences.

Et pour finir, la cerise sur le gâteau : François a lu quelques pages de poésie de Fiodor Tiouttchev.

Préférences – Crédit photo : CDIPERRIER

Un beau voyage en littérature,

qui donne des envies de lecture !

 

NB : Certains de ces titres sont déjà dans le fonds du CDI. Ils sont rassemblés sur une table « coups de coeurs » afin que vous puissiez les retrouver facilement et les emprunter bien sûr …

 

Roméo et Juliette en Inde !

Les professeures les avaient pourtant prévenus,  mais la surprise fut grande pour les élèves de 1ère ES et  S  jeudi 27 septembre de découvrir Chandâla l’impur, l’adaptation de  Roméo et Juliette en langue tamoul !

Le metteur en scène indien Koumarane Valavane a choisi d’adapter la pièce mythique de Shakespeare afin de dénoncer le système des castes en Inde. Janani est Juliette, elle appartient à la caste supérieure des brahmanes. Jack est Roméo,  un intouchable.  Le système de castes interdit aux jeunes gens de castes différentes de se fréquenter, de s’aimer. Pour mettre en scène cette histoire d’amour impossible, le théâtre Indianostrum de Pondichéry mêle danse, marionnettes, musique.

Crédit photo : Christophe Péan

Koumarane Valavane a pris le temps de rencontrer les élèves rassemblés  sous la tente berbère du Festival des Francophonies de Limoges et d’échanger avec eux sur son métier, ses choix de metteur en scène.

Accueil par Christiane Goua et Koumarane Valavane – Crédit photo AT

 

Koumarane Valavane  a souhaité transmettre un message aux lycéens :

« N’ayez pas peur des autres, allez à leur rencontre ».

Koumarane Valavane. Crédit photo : AT

La rencontre, c’est sans doute l’un des préceptes du Festival des Francophonies,  avec aussi la couleur, le rythme, l’exigence, la générosité, l’engagement…

Un Festival qui fait partager un regard sur le monde contemporain.

Une journée bien riche  pour les élèves : accueil par  Christiane Boua pour une belle présentation du Festival, échange avec le metteur en scène  Koumarane Valavane, visite de l’expo photo Just kids  et rencontre avec la photographe Miss V, découverte des jardins de l’Evêché et spectacle Chandâla l’impur.

Exposition Just Kids (Miss V et Clément Delpérié)

 

crédit photo MG

 

Chandala l’impur – Crédit photo : Christophe Péan

 

 

Bienvenue au CDI !

 

 

Des regards,

                           des sourires,

                                                      des émotions…

                                                     

  Ce sont les portraits réalisés par Caroline A.

qui vous accueillent au CDI pour cette rentrée 2018 !

 

Le Prix Passerelles sur les ondes

Lors de la semaine radio au lycée du 14 au 18 mai (partenariat avec Bram FM), les élèves du Prix Passerelles ont présenté un certain nombre de chroniques sur les 4 ouvrages en lice.

Si vous avez manqué les chroniques ou si vous souhaitez les réécouter : pas de panique elles sont juste ici :

Présentation du Prix par Lucie, Gaëlle et Jules :

 

 

Les amants du Génome (Johan Eliot. – Syros),  par Jules .

 

 

Le Garçon qui courait (François-Guillaume Lorrain. – Sarbacane), par Paul, Sélina et Eloïse .

Programme Le Garçon qui courait accessible en cliquant sur l’image du livre ci- contre ou encore ici

 

 

I. Pandazopoulos Source : Babelio.com

 Double faute (Isabelle Pandazopoulos. – Gallimard) par Justine et Julie

En exclusivité Interview de l’auteure par Chloé et Laurine !

Et enfin : le slam de Loïck pour Double faute !
Beau programme !

Programme Double faute accessible en cliquant sur l’image du livre ci-dessus ou encore  ici 

 

très bonne écoute, les romans sont disponibles au CDI

et vous pouvez même les emprunter pour les vacances !

Discriminations : Palmarès des textes primés

Jeudi 17 mai a eu lieu la remise des prix du concours d’écriture sur les discriminations organisé par la FAL au sein du lycée Edmond Perrier.

Une dizaine de textes ont été primés sur la cinquantaine qui avait été recueillie. Le jury était composé des bénévoles de l’association Lire et Faire lire.

Le moment fort a été celui de la lecture des textes par les auteurs eux-même ou par des camarades ou encore par des membres du jury. Moment fort car certains textes, parfois sombres, étaient très personnels sur  le racisme, la grossophobie ou le harcèlement.

La qualité littéraire des textes a été  soulignée par le jury qui avait classé les écrits selon leur forme littéraire : poésie, nouvelle, discours, lettre.

L’auditoire d’une soixantaine d’élèves a été attentif aux histoires, aux situations de discriminations exposées, le silence dans la salle était bien la preuve de cette grande qualité d’écoute.

L’écriture et la lecture permettent de ressentir des émotions, de se mettre à la place de l’autre. Se mettre à la place d’une victime, d’un témoin passif et finalement ressentir de l’empathie, faire preuve de tolérance, dénoncer des situations, n’était-ce pas aussi les objectifs de ce concours ?

Lauréats : Emma Lagarde / Lola Lenoir / Pancho Rodriguez / Enzo Auzel / Charline Lamothe / Emma Izorche / Jeanne Théreau / Antonin Diot

      « Aujourd’hui,  j’aimerais vous parler de la grossophobie. Pourquoi ? Parce que je trouve que l’on n’en parle pas assez. Mais tout d’abord, qu’est ce que la grossophobie ? C’est tout simplement la discrimination des gens forts, ronds ou encore obèses.  J’aimerais partager avec vous mon histoire…

Quand j’étais petite, j’étais en surpoids. Je le suis encore, mais moins qu’avant. Les filles de ma classe étaient toute fines, bien dans leur peau. Et il y avait moi ; la petite fille grosse. J’étais la copine que l’on choisissait toujours en dernier pour les équipes de sport. J’étais la fille qui se mettait dans un coin pour pleurer, la fille qui se sentait seule et faible. D’après  les autres, je n’avais pas le droit d’être heureuse parce que j’étais grosse. Et puis les années ont passé, et j’ai grandi. J’ai grandi et j’ai changé, physiquement et mentalement. J’ai mûri et j’ai maigri. Je me suis construit une armure qui me protège des insultes. Alors bien évidemment, les insultes ont diminué, et les gens de mon école ont arrêté de me dévisager. Mais encore aujourd’hui, j’ai toujours cette peur.  Cette même peur qui me hante tous les jours, à chaque instant de ma vie.  Cette peur d’être dévisagée, ou encore d’être insultée parce que « mon tee-shirt me grossit », parce que « mon pantalon me fait des grosses cuisses » ou encore parce que «  ma poitrine est trop visible ». J’ai peur de ne pas être acceptée à cause de mon physique. Je ne veux pas parler au nom de tous les gens comme moi, les gens forts, mais il me semble que nous avons le droit d’être heureux, d’avoir une vie normale. Se lever le matin, ne pas penser à ce qui pourrait encore nous blesser, mentalement. Avoir un travail, se marier, avoir des enfants, tout simplement être heureux et vivre.

Alors à  partir d’aujourd’hui, j’aimerais que vous fassiez quelque chose pour moi, je vous promets, ce n’est pas grand-chose, c’est juste un petit détail qui peut embellir les journées des personnes comme moi.  S’il vous plait, ne nous regardait plus avec pitié ou dégout. Parce que c’est ce que certains d’entre vous font, vous nous dévisagez. Pas forcément méchamment mais ça fait toujours mal d’avoir un regard comme ça sur soi. Regardez nous comme des personnes normales, parce que c’est ce que nous sommes, des personnes normales avec deux bras, deux jambes, deux yeux, une bouche, un nez, deux poumons et un cœur, un cœur immense et partiellement brisé.  Notre cœur est certainement tellement grand, que c’est pour ça que certaines personnes en profitent pour jouer avec. ».

 

Charline

 

 

Tapis rouge à Brive !

C’est avec un peu de retard que nous faisons part du grand enthousiasme des élèves de Littérature et Société lors du Festival international du Moyen Métrage de Brive le 05 avril dernier !

Mais nous sommes en mai et mai n’est-il pas le mois du Cinéma, des Festivals, des Palmes… ?

Les secondes de Littérature et Société ont assisté à deux projections : La Ligne de Darielle Tillon en matinée. Un film qui a laissé les spectateurs un peu perplexe mais qui a permis de nourrir les questionnements lors de la rencontre avec la réalisatrice, juste à la suite de la projection.

L’après-midi les élèves ont assisté à deux projections. Ils ont été enthousiasmés par Artémis coeur d’artichaut de Hubert Viel, une belle histoire d’amitié entre Artémis, jeune étudiante un peu lunaire et l’exubérante Kalie.Ils ont é galement été touchés par Léon de Alain Cavalier. Un beau  portrait de Léon, cordonnier, au moment ou il laisse son atelier-boutique lors de son départ à la retraite.

Une journée qui leur a permis de goûter à l’ambiance du festival, ambiance restituée par leurs deux camarades Louann et Léo, tous deux sélectionnés pour participer au jury jeunes du Festival  (on en reparlera dans un autre article).

Les mines réjouies ci-dessous laissent à penser que ce fût une bien belle journée !

Tapis rouge pour les élèves du lycée Edmond Perrier

 

Louann et Léo, membres du Jury jeunes du Festival