CARTOONING AU CDI

Nous avons la chance d’accueillir dans nos murs l’exposition Dessins pour la Paix réalisée par l’association  Cartooning for peace.

source : http://www.cartooningforpeace.org/Cette association est présidée en France par Plantu, dessinateur notamment au quotidien Le Monde.

 

Une expo qui vise à montrer comment le dessin de presse interroge les idées reçues que chacun peut avoir  sur des thématiques fortes telles que :
«la  Liberté d’expression »,  « Dessins et religion », « Censure », « Rôle d’internet », « Racisme », « Proche-Orient »,  « Droit des femmes » ou encore  «l’écologie ».

Une exposition à découvrir au CDI  du 07 au 18 mars

Dessins pour la Paix . Crédit photo : Cartooning for peace
Dessins pour la Paix . Crédit photo : Cartooning for peace

 

C’est la section  MGEN (Mindexutuelle Générale de l’Education Nationale du Limousin) qui a acquis cette exposition et qui la propose gratuitement aux établissements scolaires.

Une rencontre d’enfer !

Jo Witek et ses lecteurs (Photo Agnès Gaudin / La Montagne)

Dans le cadre du Prix Passerelles, Jo Witeck est venue nous présenter son livre : Un hiver en enfer. Nous avons eu la chance de rencontrer cette auteure jeunesse, le jeudi 11 février 2016. Pendant deux heures, nous avons discuté avec cette femme pétillante, débordante d’idées, et épanouie par son métier. On a appris beaucoup de choses concernant ce métier, ses sources d’inspiration et tout le travail qu’il y a autour d’un ouvrage.

Il s’est avéré que Jo est aussi une femme pleinement engagée dans la lutte contre le sexisme. Nous n’avons pas été les seules à avoir été émues face à sa façon de nous transmettre ses pensées. Tour à tour, nous avons posé nos questions et elle a su y répondre avec autant d’adresse que lors de l’écriture de ses livres. L’application qu’elle a apportée à son livre, nous l’a fait voir différemment.

Pour finir, nous dirons que cette rencontre qui promettait d’être utile et fort sympathique s’est révélée l’être encore plus. Alors merci Jo Witeck pour cet excellent moment.

PS : Foncez au CDI pour vous régaler avec cet excellent thriller.

Amélie et Cyrielle

NB : voir aussi l’article de La Montagne du 12/02/2016 ici

A ne pas rater également la Bande annonce Un hiver en enfer réalisée par Ezilda et Lilou.

 

Tulle’s rugby players come and share time with European Section students in Edmond Perrier

On Tuesday 13th October 2015, we met 2 foreign professional rugby players who play for the SCT (Sporting Club Tulliste)  Nicholas Dodgen and Ionut Florea, in order to interview them and ask them some questions about their lives here in France and their careers.

Ionut Florea et Nicholas Dodgen
Ionut Florea et Nicholas Dodgen

Ionut Florea is Romanian and he is 27 years old. He began rugby in a small town in Romania. He played number 10 in the Bucarest team with which he did the Challenge cup. He likes stability. That is why he doesn’t often change club. He has caps in the Romanian national team, at rugby 15 and rugby 7. He has already played against Japan, Tonga, the Wallabies of Australia and it was a really rewarding experience.

On the pitch, he plays number 10 (fly-half).

He came to France for competitions and he stayed there.

His favourite French team is Biarritz. He would like Australia or Wales to win the World Cup.

He has 2 favourite players: Johnny Wilkinson for his discipline and Brian O’Driscoll from  Ireland.

He loves rugby in general: the “team spirit”, the supporters and especially the vibes and the “third half time”.

His best memories are his first game in the national team  when he sang the Romanian anthem and also when he won a trophy in 2010. But better than that, he saw the Haka of Tonga, at this moment he had goosebumps.

He thinks there are official rules in rugby but also non-official rules of education: “if you want to be respected, you have to respect the other”.  When the coach speaks nobody speaks at the same time and when the referee speaks you can’t speak and you must respect him.

He dislikes violence. He has never been hurt badly. For him, there is no sport in which you can’t be hurt. In the statistics there are more injuries in football than in rugby.

InTulle, he trains 4 times a week. It is important for him to speak French with his coach and teammates in sign of respect.

He felt homesick the first 6 months but for him his team is like his family so he was too sad, even if he missed a lot of things, like his family. “Every time I return to Romania, it is hard to leave” he says. He thinks Tulle is quiet and people are very friendly, and he likes the French culture but he thinks people in France are less easily pleased than in his country.

Nicholas is South African . He is from Durban and he is 24 years old. He started to play at 10. He used to play in the Baby Boks, the South African team for young players. He played one season in Durban for the Sharks. In South Africa, Nicholas didn’t work, he earned money by playing rugby. After a serious injury, because of which he didn’t know if he would be able to play again, he came to France. Here he is training to work as a plumber and playing for Tulle.

He can play a lot of positions on the field, but he doesn’t often score tries because he plays in the forwards.

For him, respect is important because in a team they must work together and talk with their teammates. In his career, he only fought 3 times with opponents, and he respects his opponents.

His favourite players are Richie Mc Caw, the captain of the All Blacks who won the Rugby World Cup this year and Schlake Burger, who plays on the South African national team.

He likes going out on the field and just having fun with friends. He says “People change on the field” but maybe that is one of the best points of this game.

Now in Tulle he trains 3 times a week, on Tuesdays, Wednesdays and Fridays. Even if it is just a game, he always feels pressure before a match. “If you are not nervous it is not good (…) I just keep calm and focus on my job.”

He is a happy to live in France because he admires the French spirit of mutual aid, although he misses his homeland especially the sea and the weather.

He felt homesick for his first season in France because he couldn’t speak French.

To conclude, when they talk about the moment when they will retire, they both want to stay in the world of rugby. Nicholas wants to become part of the staff of a club but he doesn’t see himself coaching teams. Ionut would like to work as a professional referee and he began his career by passing the first step.But as Nicholas said “Don’t forget rugby is only a game!”

Nicholas and Ionut were very friendly and we enjoyed this interview because it was very interesting to speak with them.

les élèves de la section euro

 The European Section Students (602/605/606)

 Les professeurs ainsi que les élèves remercient les joueurs ainsi que le staff du SCT pour leur contribution et leur présence amicale.

C’est quoi une librairie engagée ?

Vendredi 11 décembre, les élèves de seconde participants au Prix Passerelles se sont rendus à la Librairie Chantepages * qui est spécialisée dans les livres jeunesses. Ils ont pu échanger idées, avis, impressions autour de la littérature en compagnie de deux libraires passionnées.
Elles ont eu l’aimable obligeance de se prêter au jeu de l’interview, de partager leurs expériences et leurs points de vue littéraires avec les élèves. Tout d’abord les secondes ont pu découvrir que la librairie Chantepages était une librairie « coopérative », c’est-à-dire une librairie où chaque employée détient une part de la société.
Ensuite les libraires se sont vues poser une question primordiale dans leur métier ; « Comment faire pour choisir un bon livre ? ». Elles ont expliqué que leur premier critère était de commander des livres n’encourageant pas les stéréotypes. Ainsi les libraires ne veulent pas que les fillettes soient cantonnées à lire des livres où sont mise en scène des princesses vêtues de robes roses à paillettes, ou que les garçons soient limités aux livres de mécanos.
Par la suite elles ont expliqué avoir chacune leur domaine de prédilection ; l’une s’occupe des albums tandis que l’autre se charge des romans.
Les libraires nous ont confié que dans leur métier ce qui les intéressaient était de pouvoir parler, échanger autour de la littérature auprès des personnes qu’elles sont amenées à rencontrer dans leur métier, qu’elles soient férues de littérature ou non.
Une des libraires a expliqué également qu’elle se déplace d’école en école pour présenter les livres aux instituteurs, permettant ainsi d’éveiller l’imagination des enfants.
Après une heure d’échange les élèves de seconde ont eu beaucoup de mal à quitter la librairie pour regagner leurs classes. Nonobstant avant de partir les élèves ont eu la chance de découvrir le nom de l’auteure qui leur rendra visite dans le cadre du Prix Passerelles : Jo Witeck, l’auteure du livre Un hiver en Enfer.
Malheureusement pour les non-participants au Prix Passerelles : vous ne pourrez emprunter ce sublime ouvrage au CDI que l’année prochaine, cette année il est réservé aux 42 inscritEs !

Louise Lamiche 2nde 9

chantepages

Source image  librairies-sorcieres.blogspot.com

* : Librairie Chantepages 29 avenue Charles de Gaulle – Tulle

Tous « A table » !

Se mettre à table est un fait qui paraît tout naturel de nos jours mais se nourrir n’est plus simplement un moyen de satisfaire nos besoins vitaux.

Le repas s’est entouré, au fil des siècles, de coutumes et de conventions, jusqu’à devenir ce qu’il est aujourd’hui : un moment ordinaire, convivial, où tout le monde se retrouve, afin d’échanger, de partager des moments et de tisser des liens… Mais il serait tout de même intéressant, outre le fait que le repas soit considéré comme quelque chose d’évident, de se pencher d’un peu plus près sur son intérêt philosophique !
C’est donc dans le cadre de sa participation au salon du livre de jeunesse d’Uzerche «Le Loupiot» que Martine Gasparov, professeure de philosophie à l’Université Paris Ouest, est venue  nous rendre visite vendredi 11 décembre au Lycée Edmond Perrier, pour nous parler de son livre qui s’intitule «A table ! Petite philosophie du repas» éditions Gallimard jeunesse 2014.
Ce petit livre qui s’adresse aux petits comme aux grands nous fait part de réflexions concernant le fait de se mettre à table. Il est d’autant plus intéressant qu’il comporte des citations de grands philosophes comme Platon ou Aristote sur le thème de la nourriture !

En amont nous avions travaillé avec notre professeur de philosophie M Vergnaud notamment avec l’étude du Banquet de Platon.

 

Martine Gasparov et Christophe Vergnaud
Martine Gasparov et Christophe Vergnaud

Nous avons pu  entamer un échange avec l’auteur concernant la relation de l’Homme avec la nourriture en nous demandant si «L’homme dispose toujours d’un instinct ou si celui-ci aurait totalement disparu ? », «Apprend-on à manger ? », «Pourquoi mangeons-nous à des heures précises ?» ou encore,  «Pourquoi le fait de manger ensemble est-il si important ? ».
Pour ajouter de la consistance à cette rencontre, ce fut également l’occasion de nous mettre réellement à table autour d’un banquet composé de plats riches et variés sur le plan culturel car typiques de nos diverses origines familiales que nous avions soigneusement préparés.

Mélodie Desplanches, TL 1

 

William  a détourné le tableau de Léonard de Vinci pour faire un clin d’oeil humoristique.  Création qu’il a offerte à Martine Gasparov.

La Cène par William Parry
La Cène par William Parry

 

Réunion ce jeudi

amnesty_logo

Les élèves de l’antenne d’Amnesty International du lycée Edmond Perrier se réunit jeudi 03 décembre à 18h en salle des conseils.

Ordre du jour :

  • Bilan de l’exposition présentée au CDI : « Répondre à la violence du monde »
  • Définition des projets futurs

Tous les élèves sont invités à venir découvrir Amnesty.

TOUS LES METIERS SONT MIXTES !

LES METIERS ONT-ILS UN SEXE ?

NE PAS RATER L’EXPOSITION AU CDI

DU 24 NOVEMBRE AU 04 DECEMBRE

tous les méters sont mixtesSi “plombière” ou “puériculteur” sonnent bizarre à nos oreilles, c’est que les clichés liés au genre des métiers nous sont imposés dès le plus jeune âge. Et ces stéréotypes nous empêchent parfois d’exercer le métier de nos rêves…. Un conseil : choisissez vos métiers loin des préjugés !!!

Et pour aller plus loin, un p’tit détour vers le  dossier CIDJ  et les vidéos de genrimages pour en finir avec les stéréotypes et les préjugés sexistes !

MR

Paroles de lycéens

AU LYCEE, LUNDI 16 NOVEMBRE…

Dessin de Jean Jullien
Dessin de Jean Jullien

Suite aux attentats de Paris du vendredi 13 novembre 2015, le retour au lycée ce lundi 16 a permis aux lycéens d’échanger entre eux, avec leurs enseignants et l’ensemble de l’équipe éducative.

A 10h ce lundi il y a eu un rassemblement dans la cour et presque tous les élèves étaient présents. Après M le proviseur, ce sont  deux élèves qui ont pris la parole devant leurs camarades afin de lire les textes qu’ils avaient rédigés.

Voici deux extraits de ces textes  :

 

« […] en temps que lycéen […] j’aimerais véhiculer un message de paix et de tolérance.

[…] je voudrais qu’on soit plus tolérants, moins effrayés par toutes nos différences qui font la richesse de notre monde… [Un message] pour tous les humains, les hommes et les femmes qui vivent dans ce monde et qui souhaitent y vivre paisiblement, en gardant leurs moeurs, leurs traditions, leur religion, leurs idéologies et qui doivent croire en la vie plus qu’en la mort. Le seul prétexte que l’autre est différent ne doit pas laisser de place à la haine. Nous les plus jeunes, soyons visionnaires et lucides. Qu’importe la couleur de la peau, qu’importe l’origine, qu’importe la religion, il ne faut pas que nous nous divisions. Il ne faut pas que nous ayons peur de notre voisin, de notre semblable, parce que c’est cela que recherchent les terroristes. Nous devons nous unir pour montrer à ces terroristes que nous n’avons pas peur, que nous continueront de vivre librement et que cette liberté  […] ils ne nous l’enlèveront pas. Alors soyons tous solidaires, soyons unis. […] .

Lény 1ère S

 

[…] nous nous devons d’être forts et unis, nous nous devons de continuer à vivre ! […] aujourd’hui c’est à nous  de faire face, dans l’unité et dans la solidarité. Malgré la tristesse, c’est à nous de nous relever. Ne cédons pas à la panique, ne cédons pas à la haine, ce serait donner caution à ces barbares […] montrons-leur qui nous sommes, que nous n’avons pas peur et que nous restons forts et unis. Je voudrais apporter mon soutien à toute la communauté musulmane de France qui risque encore une fois d’être montrée du doigt, d’être jugée à tort alors que, ne l’oublions pas, ces actes de barbaries ne représentent en rien l’islam. Je suis persuadé que comme moi vous en avez assez, assez de toute cette violence gratuite, de la guerre, des attentats et de la haine partout dans le monde […] c’est à nous de faire changer les choses, il y a différents moyens pacifiques bien sûr d’y arriver, et je pense à l’antenne jeunes d’Amnesty International dans notre lycée que vous pouvez rejoindre à tout moment. Nous avons la chance d’être dans un pays libre où nous avons la liberté d’expression alors profitons-en, et faisons-nous entendre […].

Un élève de Terminale L

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Présentation de l’Antenne Jeunes d’Amnesty International du lycée Edmond Perrier

L’Antenne jeunes d’Amnesty International est un groupe de lycéens ayant pour objectif de relayer, de créer et d’animer des actions pour la défense des droits humains dans le monde.

L’ONG Amnesty International a été créée à Londres en mai 1961. Il s’agit d’une organisation qui veille à ce que les droits énoncés dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 soient respectés dans tous les pays du monde.

Notre groupe, appelé “Antenne jeunes” est constitué de lycéens volontaires pour réaliser des actions, telles que des expositions, des stands de pétitions à signer, ou tout autre évènement susceptible d’être médiatisé.
Lycéens, vous êtes tous invités à nous rejoindre cette année et à participer à nos actions.

Notre page Facebook : (www.facebook.com/AJ.edmondperrier.tulle) nous permet de relayer ces évènements et d’interragir avec vous (allez-y…aimez la page!)

Du  lundi 16 au lundi 23 novembre  l’exposition “Répondre à la violence du Monde” est présentée au CDI.

Elle traite de thèmes chers à Amnesty International comme la lutte contre la torture, la liberté d’expression, le droit à une justice équitable, la lutte contre l’impunité etc…
En espérant vous voir nombreux à l’exposition et lors de nos futures actions! N’oubliez pas ne nous rejoindre aussi sur Facebook!

 

Jean-Briac Le Louette TES