Le gardien de la liberté

 Marion, Manon et Julie se sont intéressées au rapporteur spécial dans le cadre de leur cours de DGEMC (Droit et grands enjeux du monde contemporain)

       Le Rapporteur spécial est chargé d’enquêter sur les violations et d’intervenir sur des questions précises ou dans des situations d’urgences, les Rapporteurs spéciaux et les Groupes de travail sur les droits de l’homme jouent un rôle de premier plan dans la protection des droits de l’homme. Ils interviennent au titre de ce qu’il est convenu d’appeler les « procédures spéciales ». Dans le cadre de l’établissement des rapports qu’ils présentent au Conseil des droits de l’homme et à l’Assemblée générale, les rapporteurs et groupes de travail se servent de toutes les sources d’information en leur possession, y compris les communications reçues de particuliers et les données recueillies auprès des organisations non gouvernementales. Les Rapporteurs spéciaux et les groupes de travail disposent aussi d’une procédure d’urgence leur permettant d’intercéder auprès des plus hautes instances gouvernementales. Ils conduisent une bonne partie de leurs recherches dans les pays concernés, s’entretiennent avec les autorités et les victimes et collectent des éléments de preuve sur place. Leurs rapports sont rendus publics, ce qui contribue à faire connaître les violations et la responsabilité des gouvernements de protéger les droits de l’homme.

David Kaye a été nommé Rapporteur spécial sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression en août 2014 par le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies.

Le 7 janvier 2015 suite à l’attentat, celui-ci a condamné dans les termes les plus forts l’attaque contre les journalistes du magazine Charlie Hebdo à Paris.

« L’attaque d’aujourd’hui est l’une des plus graves attaques contre des journalistes et la presse libre dans l’histoire récente », a déclaré l’expert en droits de l’homme. Selon les rapports, des hommes armés ont tué au moins douze personnes au siège du magazine satirique situé au cœur de Paris. « Il est crucial à un moment comme celui-ci de réaffirmer l’importance vitale d’une presse libre dans les sociétés démocratiques. »« Il y aura des voix exhortant les satiristes en particulier de faire preuve de prudence dans leur expression », a fait remarquer M. Kaye. « J’exhorte le contraire: que tous ceux qui ont la capacité de réfréner une telle violence le fasse maintenant et en termes clairs et absolus. »

« Choqué par la violence utilisée aujourd’hui, j’exprime ma solidarité avec les journalistes, les satiristes et les artistes menacés », a déclaré l’expert. « J’attends avec impatience non seulement que les responsable d’une violence aussi horrible soient sanctionnés, mais aussi d’entendre toutes les voix du spectre politique entier condamner cette violence sans équivoque. »

Le Rapporteur spécial a adressé ses plus sincères condoléances aux familles des victimes et au peuple français.

Marie C, Manon J et Julie R

 

Journaliste, un métier à risque

Aïcha et Camille  se sont intéressées aux différentes pressions et menaces qui peuvent s’exercer dans certains pays à l’encontre des journalistes dans le cadre de leur cours de DGEMC (Droit et grands enjeux du monde contemporain)

Liste non exhaustive de ce à quoi vous vous exposez si vous devenez journaliste*:

– insulte

– intimidation

– pression sur l’entourage

– surveillance policière

– espionnages

– piratage

– saisie de matériel informatique

– pression financière

– menaces de morts

– campagne de calomnies et de haine

– procès

– licenciement

– privée de revenus

– interdiction de parution

– interdiction d’exercice de sa profession

– arrestation injustifiée

– violence physique

– interdiction de sortie du territoire (confiscation de passeport)

– exil

– emprisonnement

– kidnapping

– torture

– assassinat

« Je suis journaliste. Vous m’avez détruit les mains, mon œil

gauche ne voit plus rien, des cicatrices me recouvrent le corps … mais

vous vous êtes trompé, vous ne m’avez pas coupé la langue. »

Gorka Landaburu, journaliste espagnol

Source image
http://www.lelibrepenseur.org

*Dans les pays suivants : Syrie, Tunisie, Chine, Bangladesh, USA, Russie, Australie, Birmanie, Italie, Cambodge, Vietnam, Chili, Malaisie, Lybie, Tonga, Maroc, Egypte, Grece, Japon, Cuba, Iran, Mali, Ukraine, Yemen, Algerie, Guatemala, Serbie, Liberia, Afganistan, Honduras, Colombie, Pakistan, Inde, Erythrée, Rwanda, Ethiopie, Perou, Tibet, Phillipines, Bulgarie, Slovenie Mexique, Haiti, Israel, Thailande, Mexique, Tchad, Sri-Lanka …

Détails sur Reporters Sans Frontière, http://fr.rsf.org/

Par Aicha O. et Camille V.

La représentation de la liberté d’expression à travers le droit

   Marie et Ines se sont intéressées à la représentation de la liberté d’expression à travers le droit dans le cadre de leur cours de DGEMC (Droit et grands enjeux du monde contemporain)

   Le droit de répandre des informations et des idées est l’élément le plus évident de la liberté d’expression. Il comprend le droit de dire ce que l’on pense ou ce que l’on sait, en privée ou dans les médias. Mais la liberté d’expression a un objectif plus large, elle permet à chacun d’accéder, le plus largement possible aux informations et aux opinions, cela s’appelle le droit à l’information et il prend plusieurs formes : lire des journaux d’informations, écouter des débats publics, regarder les télévisions, surfer sur Internet et accéder à l’information détenue par les autorités publiques. Cependant, même si la liberté d’expression est garantie, elle n’est pas absolue et comporte des limites dans le but d’assurer le respect de l’ordre public. Comme le dit l’adage « la liberté des uns s’arrête où commence celle des autres », toute liberté ne peut donc pas être entièrement satisfaite. L’article 10 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestations de trouble pas l’ordre public établi par la loi » nous montre que la préservation de l’ordre public est une notion qui permet de limiter la liberté d’expression. Ainsi, aucune distinction n’est autorisée sur les critères suivants : le niveau d’éducation, la race, la couleur de peau, le sexe, la langue, la religion, les opinions en général, les origines nationales ou sociales et les biens.

Nous allons donc voir dans un premier temps, la liberté d’expression et ses limites au niveau nationale, dans un deuxième temps, la liberté d’expression et ses limites au niveau européen et enfin au niveau internationale.

Au niveau national :

Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen en 1789 :

« Article 10. – Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestations ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. »

« Article 11. – La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux pour l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. » Mais elle est aussi consacrée par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, ou l’article 1 garantie la liberté d’impression et de librairie. »

Au niveau européen :

Article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme :

 « 1. Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considérations de frontières. Le présent article n’empêche pas les États de soumettre les entreprises de radiodiffusion, de cinéma ou de télévision à un régime d’autorisations

2. L’exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions prévues par la loi, qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à l’intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l’ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, à la protection de la réputation ou des droits d’autrui, pour empêcher la divulgation d’informations confidentielles ou pour garantir l’autorité et l’impartialité du pouvoir judiciaire. »

Au niveau international :

Accords de l’ONU sur les droits de l’homme :

 1. « Nul ne peut être inquiété pour ses opinions »

2. « Toute personne a droit à la liberté d’expression ; ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, imprimée ou artistique, ou par tout autre moyen de son choix. »
3. » L’exercice des libertés prévues au paragraphe 2 du présent article comporte des devoirs spéciaux et des responsabilités spéciales. Il peut en conséquence être soumis à certaines restrictions qui doivent toutefois être expressément fixées par la loi et qui sont nécessaires : 1. Au respect des droits ou de la réputation d’ autrui ; 2. A la sauvegarde de la sécurité nationale, de l’ordre public, de la santé ou de la moralité publique. »

Déclaration universelle des droits de l’homme :

Art. 19 : « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »


VALETTE Marie et DEBRAS Inès

Les TES rendent hommage à Oncle Bernard

Après avoir lu un certain nombre de chroniques de Bernard Maris, après avoir découvert l’Antimanuel d’Economie, écrit par ce même Bernard Maris,  les élèves ont choisi de réaliser un panneau ECO composé de citations de l’économiste. Panneau  illustré par une formidable caricature réalisée par Marine et Elisa et un montage photo.

Oncle Bernard  Crédit photo : cdiperrier
Oncle Bernard
Crédit photo : cdiperrier

 

crédit photo : cdiperrier
crédit photo : © cdiperrier