La détermination de Lucas Pasteau

Devenu tétraplégique suite à un accident de rugby,  Lucas Pasteau nous parle de son sport, de sa rééducation et de son esprit de compétition. Le portrait d’un jeune sportif déterminé et plein d’ambition.

Lucas Pasteau est  un  jeune homme de vingt huit ans, qui en 2011, suite à un accident de rugby à l’âge de seize ans, s’est blessé aux cervicales, endommageant sa moelle épinière. Il joue désormais au rugby fauteuil à Limoges, USAL.  Il réside et travaille à Brive.

Lucas  Pasteau ©Colas JUTEAU

 

Depuis quand pratiquez-vous cette discipline ?

Je pratique le rugby fauteuil depuis cinq ans à Limoges.

Existe t-il différents rugby adaptés aux personnes handicapées ?

Oui, il existe deux types de rugby fauteuil : celui que je pratique qui se joue à quatre, il y a aussi le rugby à treize qui se rapproche plus de rugby pour les valides : passe en arrière, ballons de rugby…

Quelles sont les différences entre le rugby pour personnes valides et votre discipline ?

Le rugby invalide se joue à quatre contre quatre sur un terrain de basket, avec un ballon de volley.

Comment se joue le rugby fauteuil ?

Le rugby fauteuil est composé de deux postes : les défenseurs et les attaquants.  Les défenseurs doivent bloquer avec leurs fauteuils les attaquants. Pour marquer un essai, il faut passer une ligne démarquée avec des plots.

Ce sport est-il aux jeux paralympiques ?

Oui, on peut retrouver celui que je pratique.

Vous jouez pour vous amuser ou pour gagner ?

Je suis là pour gagner, c’est un bon loisir mais je suis là particulièrement pour la compétition et pour gagner.

Comment avez vous débuté ce sport ?

J’étais en centre de rééducation à Montpellier et une équipe de rugby fauteuil venait pour s’entraîner,  j’ai pu essayer et j’ai tout de suite accroché.

Etes-vous quelqu’un de sportif ?

Je suis quelqu’un de très sportif, je fais du rugby depuis mes six ans. J’étais dans l’équipe de France des -16 ans. Depuis jeune, j’ambitionnais de jouer en pro, j’ai même fait deux ans de STAPS à Brive pour pouvoir devenir pro dans mon sport actuel.

La rééducation fait-elle toujours partie de votre vie ?

La rééducation est toujours présente dans ma vie, je suis persuadé que je pourrai faire encore plus de progrès. J’ai fait de la rééducation tout au long de la suite de mon accident. J’en ai fait en France mais aussi à l’étranger, à Barcelone.

Le regard des gens est-il un problème pour vous ?

Au début, m’adapter était compliqué. Souvent les enfants me regardent mais il n’y a jamais de moqueries, sûrement de la curiosité. J’ai aussi été bien entouré et mes anciens coéquipiers de rugby ont gardé contact avec moi, donc je ne me suis pas senti jugé et je n’avais pas d’appréhension par rapport à cela.

Vous l’aurez compris, Lucas est un sportif qui a su se relever après son accident. C’est un exemple pour toutes les personnes qui sont dans le même cas.

Alicia Herbert, Nelly Saindou.

À la découverte du métier de journaliste sportif

Frédéric Rabiller – Crédit photo : C. Da Rocha

Dans le cadre d’ E-Reporter, nous sommes allés interviewer Frédéric Rabiller, journaliste sportif au sein du quotidien La Montagne.

Il a commencé sa carrière en 1994 à Brive. Il écrivait des faits divers et a expérimenté plusieurs autres domaines du journalisme, pour finalement se concentrer sur la branche sportive par passion pour le foot et le rugby.


-Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir journaliste sportif ?


-Dans le métier de journaliste il y a une grande notion d’intégrité et de communication qui m’a particulièrement attiré, je suis aussi un grand fan de rugby.


-Avez vous commencé votre carrière journalistique par le sport ?


-Non, tout d’abord j’ai fait des faits divers où j’ai pu toucher un peu à tout et c’est là que je me suis pris de passion pour le sport.


– Vous êtes journaliste à La Montagne, donc vous faites des articles quotidiens ?


-Bien évidement, mais le sujet change et certaines journées sont moins importantes que d’autres, le lundi par exemple est un jour très chargé car on donne les résultats des matchs du dimanche.


-Quel conseil  donneriez vous à un futur journaliste ?


-Je l’encouragerais car être journaliste est un métier où l’on ne s’ennuie jamais, on peut rencontrer une simple mamie un jour et interviewer un ancien président le lendemain.


Gustin Chapellas /Emillio Rouzeyrol ; classe de 504 du lycée Edmond Perrier

La descente aux enfers des finances publiques françaises

Emmanuel Macron a convoqué le mercredi 20 mars 2024 à l’Élysée, les chefs des partis et groupes parlementaires qui composent sa majorité, pour un long dîner aux allures de réunion de crise. Mais d’où provient le déficit et quels en sont les impacts économiques attendus ?

Le ministre des Finances Bruno Le Maire et le président de la République Emmanuel Macron©20minutes

Quelle est l’ampleur du déficit et de la dette publique ?

D’après Emmanuel Macron «  La France est au bord du gouffre « .  Le déficit public français de 2023 sera supérieur à 5% du PIB. Le gouvernement avait pourtant prévu de le maintenir en-dessous des 4,9%. La France sera, avec Italie, le seul grand pays de la zone européenne avec un déficit à 5%, alors que l’Allemagne affiche un déficit de 2 %. La 5ème République connaît son 50ème budget consécutif en déficit. L’année prochaine risque d’être encore difficile puisque le gouvernement prévoit en 2024 un déficit de 4,4%.

En 2007 déjà, François Fillion avait jugé que la France était en faillite, alors que la dette de l’état s’élevait alors à 1200 milliards. Aujourd’hui, cette dette a atteint 3200 milliards : elle a donc triplé en une quinzaine d’années ! Le président du parti des Républicains, Eric Ciotti, a dénoncé de son côté la « situation dramatique  des finances publiques françaises », assurant que le pays « emprunte le même chemin que la Grèce », dont l’économie s’était effondrée au début des années 2010 sous le poids d’une dette insoutenable.

Graphique de la dette publique française ©Insee

Quelles sont les causes du déficit ?

Le déficit budgétaire de la France découle de plusieurs facteurs interconnectés. Tout d’abord, les dépenses publiques élevées, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation et des services sociaux, contribuent à creuser le déficit, mais ce déficit permet aux français de mieux vivre. La faute incombe également à une conjoncture internationale plus difficile en raison du ralentissement chinois, de la guerre et l’aide en Ukraine et des difficultés de nos «  partenaires européens comme l’Allemagne «  , a assuré Thomas Cazenave.

Quel impact sur la notation de la France ?

Le rôle d’une agence de notation est de quantifier le risque que présente un emprunteur de ne pas rembourser ses dettes. Le but étant de faire savoir aux investisseurs où placer leur épargne en sécurité. En 2023, la France a échappé à une note inférieure à celle de l’année précédente. L’agence S&P a maintenu sa note de « AA » à la France, quand Fitch l’avait rétrogradée de « AA » à « AA- ». En 2024, la note risque être rabaissée, selon plusieurs media (comme 20 minutes). Le risque est que la France soit moins attractive pour investisseurs étrangers.

Photo de l ‘agence de notation FitchRatings ©Challenges

Les solutions possibles pour régler le problème de la dette française ?

Bruno le Maire, après avoir annoncé 10 milliards d’euros d’économie, propose de  » remplacer l’État providence par l’État protecteur ».

Quelques députés MoDem proposent d’augmenter les impôts des ultra-riches ou des grandes entreprises pour réduire le déficit public. Mais le gouvernement « se refuse à toucher au levier de la fiscalité ».

Les oppositions n’ont pas encore donné leurs solutions pour régler la dette de la France.

 

Sources: 20 minutes, le Figaro, France-info, TF1, BFM et Libération

Joachim Nunes, Yanis Michaud, Juan Cordova

 

En direct d’E-Reporter !

Ce jeudi 21 mars 2024 dans le cadre de la Semaine de la presse et des médias à l’école a lieu la journée E-Reporter. La SPME est un évènement national dans le milieu scolaire qui permet aux jeunes d’être sensibilisés au rôle des médias dans la société.

Le dispositif E-Reporter se déroule cette année au sein du campus universitaire de Tulle, ce sont des classes de collège et lycée qui  y participent. L’évènement accueille 160 élèves en présentiel et plusieurs classes en distanciel. Ces élèves rédigent des articles sur deux thèmes définis à l’avance. En l’occurrence, pour cette année ce sera sur le sport et  la santé et  bien sûr nos reporters traitent aussi l’actualité du jour. Le jury E-Reporter se réunira ultérieurement pour évaluer les productions des différentes classes. Pour enrichir notre connaissance de ces thèmes des intervenants variés se sont prêtés au jeu des questions.

De notre côté, nous nous sommes préparés à cette journée. Nous avons déjà commencé à travailler sur la presse et les médias puisque nous participons depuis 3 mois au Prix Albert Londres en lycée.

Site de l’IUT de Tulle ©Cdi Lycée Perrier

 

 

 

Site de Canopé Tulle ©Cdi Lycée Perrier

 

 

 

 

 

 

Afin de rendre compte de l’atmosphère du jour, nous avons interviewé plusieurs groupes de collégiens, allant de la 6ème à la 4ème.

Comment ont-ils perçu cette journée ?

D’après Serena, en 4ème au collège Jean Lurçat de Brive : « Cette journée est sympa et super intéressante », Serena apprécie également le fait d’avoir pu interviewer  les intervenants.

Le thème du sport leur a t-il plu ?

D’après Emy, Aléanor et Manon élève de 4ème au collège Victor-Hugo de Tulle : « Le sport est vraiment intéressant, on fait toutes les trois de l’équitation ».

Le thème surprise les a t’il transcendés ?

D’après Maïlys, en 4ème au collège Jean Lurçat de Brive : « Il ne m’a pas transcendé, mais c’était super intéressant ».

Qu’ont-ils appris sur ces thèmes ?

D’après Nicolas, en 6ème au collège Voltaire de Ussel : « Cela nous a appris que le sport est important pour la santé, il permet de rester en forme »

 

Nous avons donc laissé les élèves repartir à leurs travaux, tout en espérant que cette journée aura été fructueuse pour tous.

 

 

Les rédacteurs ©CDI Lycée Perrier

              M. Martin, G. Delanne-Caraminot, M. Martinie, 

N. Lecamus-Paris, S. Oubreyrie