La Foire du livre est un grand rassemblement d’auteurs (300 !), d’illustrateurs, de libraires et d’éditeurs (100 !). L’entrée est gratuite et il y a un très grand nombre de visiteurs, passionnés de littérature, qui viennent à la rencontre des auteurs. Dans ce genre de manifestation il est obligatoire qu’il y ait un service de secours. Mais qui sont ces personnes qui s’occupent des secours, ? Que font-elles ? Combien sont-elles ?
Nous avons pu poserdes questions à certains membres de la Croix Blanche qui étaient présents sur le site de la Foire.
Quelques précisions sur la Croix Blanche : c’est une « Fédération des Secouristes Français » créée en 1892. Elle est présente dans 65 départements sur le territoire métropolitain mais aussi dans les départements et territoires d’Outre Mer, soit 188 associations locales. Elle poursuit aujourd’hui ses activités, respectueuse de ses principes d’indépendance, de neutralité et de bénévolat. Leur écusson est rouge et bleu, pour représenter les couleurs de la ville de Paris, avec une croix blanche au centre, l’ensemble constitue le drapeau français.
Précisons aussi que les membres de la Croix Blanche à la Foire du livre sont bénévoles.
Pétillantes actus de Perrier : Quels sont leurs fonctions ?
Croix Blanche : La Croix Blanche est une association de secouristes qui veillent au bon déroulement des rassemblements comme celui de la foire du livre. A cause de la chaleur les visiteurs peuvent ressentir des malaises comme des évanouissements par exemple. Des accidents peuvent se produire également suite à des mouvements brusques de foule. Il peut y avoir des mouvements de panique.
Pétillantes actus de Perrier : – Combien de bénévoles circulent dans la Foire du livre ?
Croix Blanche : – Dans la Foire du livre, il y a au minimum 6 personnes qui circulent. Les effectifs changent au cours des 3 jours. Seulement 3 bénévoles et le chef des secours restent 3 jours sur place.
Les secouristes apaisent tous les visiteurs par leur présence. Ils sont facilement identifiables grâce à leur uniforme. Il y a un poste de secours qui est également visible grâce à une bannière à l’intérieur du bâtiment et à leur camion à l’extérieur.
Lors de la 37ème édition de la Foire du Livre de Brive, du 9 au 10 novembre 2018, nous avons interviewé Didier-Jean et Zad, fondateurs de la maison d’édition UTOPIQUE. En finissant cette discussion, Didier-Jean nous a présenté un livre qu’il apprécie énormément : Le plus beau jour de ma vie. Cette album tendre et émouvant a été écrit par Rufae-Lacas et illustré par Zaü.
–Est-ce que vous pourriez nous présenter un livre de votre catalogue que vous appréciez particulièrement et sur lequel vous voudriez en dire un peu plus ?
– (Didier-Jean) Je vais parler de l’album Le plus beau jour de ma vie, je vais pouvoir en parler en tant qu’éditeur. Au départ, on a eu ce projet sous la forme d’un texte. Et on a trouvé l’illustrateur après. Ce que j’ai aimé dans ce projet c’est que c’est l’histoire d’un enfant – c’est très simple mais génial –ce petit gamin, va voir son papa un jour et il lui dit : «Papa, c’était quoi le plus beau jour de ta vie ? ». Le papa est en train de regarder la télé, une émission de cuisine, et il n’arrive pas à décrocher de son écran. Le fils lui tape sur l’épaule «Papa, c’est quoi le plus beau jour de ta vie ? ». Alors le papa dit «Ah et bien moi, c’était quand… quand j’ai épousé ta maman». L’enfant va voir sa maman qui est en train de bosser sur son ordinateur – tu vois à chaque fois ils sont devant un écran. La maman est vraiment concentrée sur son travail «C’était quoi le plus beau jour de ta vie ? ». «Et bien c’est quand tu es né, quand ta petite sœur est née, quand ta grande sœur est née, c’était vraiment le plus beau jour de ma vie». Après il va voir la grande sœur, tiens elle est encore sur son portable en train d’envoyer des SMS à son amoureux : «C’était quoi le plus beau jour de ta vie ? ». Elle est un peu en colère et lui dit : «Et bien c’était quand mon amoureux m’a embrassé pour la première fois.». Mais personne ne lui demande quel était le plus beau jour de sa vie. Donc pendant le repas, il est un peu choqué finalement qu’on ne lui ait pas demandé, et il dit «Et bien moi le plus beau jour de ma vie c’était le jour de la grande tempête». Les parents lui disent «Mais ça va pas, il y a un arbre qui est tombé sur la maison qui a cassé le toit. On s’est retrouvé dans le noir toute la nuit». Il répondit : «Oui justement, c’est ça qui était bien, papa a allumé des bougies, on s’est retrouvé tous ensemble, on a joué, on a parlé. C’était une super journée.» Alors les parents comprennent que finalement ils ne passent pas assez de temps avec leurs enfants, ils ne partagent pas assez de temps. Donc ils décident que chaque semaine ils vont prendre une soirée où ils vont être tous ensemble, où ils vont vraiment avoir une vie de famille, sans écrans, sans rien.C’est simple mais ça m’a vachement parlé, ça nous touche tous. Moi, en temps qu’être humain je suis souvent sur mes écrans et on en oublie les fondamentaux de la relation humaine. Ce n’est pas pareil de discuter à travers un écran ou d’être face à face.
Le plus beau jour de ma vie de Béatrice Rufae-Lacas (l’auteur) et Zaü (l’illustrateur)
Le 9 novembre 2018, nous sommes allés à la foire du livre de Brive dans le cadre d’une sortie scolaire en Littérature et Société. C’est un événement annuel incontournable pour la ville de Brive et pour le monde littéraire : un point de rencontre entre auteurs et lecteurs.
Des jeunes et des livres
Nous avons eu la chance de pouvoir assister à une conférence intitulée Des jeunes et des livres (200 places seulement). Une table ronde réunissait les écrivaines Anne-Laure Bondoux, Amélie Nothomb, Delphine de Vigan, la présidente de la foire du livre cette année, et Glenn Tavennec, un éditeur. La discussion et les questions portaient sur le rapport des jeunes à la lecture.
Crédit photo : CDIperrier
En tant que présidente de la Foire, c’est Delphine de Vigan qui a souhaité programmer cette rencontre. Elle a fait part de son intérêt pour le public des jeunes adultes et du fait qu’elle appréciait de les interroger sur les auteurs qu’ils aimaient et qu’ils connaissaient.
Amélie Nothomb, s’est dite étonnée des préférences des jeunes pour la lecture : « Ils lisent des bouquins très violents ». Pour elle, il n’y a pas de barrières entre la littérature jeunesse et la littérature générale. Quand elle écrit, elle est son propre lecteur, elle est déconnectée de tout et d’elle même. Elle a confié qu’elle aimait relire les contes de Perrault tous les 5 ans car ce sont « […] des récits intemporels qui n’épargnent pas les lecteurs »
Glenn Tavennec est responsable de la collection R chez Robert Laffont, collection qui s’adresse aux jeunes adultes. Pour lui les jeunes devraient parfois attendre pour lire certaines œuvres afin de mieux les découvrir et les apprécier. Il a fait part de son choix de publier tous les auteurs et tous les styles de livres, il publie autant des romances comme « La Sélection » que de la science-fiction comme « Phoebos »
Anne-Laure Bondoux, écrit depuis 20 ans des livres pour la jeunesse,c’est une star de la littérature jeunesse. Elle s’adapte à présent à la nouvelle génération de lecteurs. Elle utilise des mots simples pour parler de choses complexes avec les jeunes : « Autant sur la forme je vais éviter les descriptions un peu longues, mais sur le fond je ne m’interdis rien et je peux aborder tous les sujets ».
Malgré sa brièveté, cette conférence a permis de connaître le point de vue de quelques auteurs sur le sujet des jeunes et de la lecture.
A l’occasion de la Foire du livre de Brive, nous avons eu l’occasion de questionner
Jean-Marc Ferrer, responsable éditorial des Ardents éditeurs, maison d’édition située à Limoges depuis 11 ans.
Nous nous sommes intéressées plus particulièrement au processus de publication d’un livre.
Premièrement, une personne écrit un livre. L’auteur est le moteur d’un livre : c’est la personne qui crée le livre. Une fois le livre écrit et l’auteur confiant dans son manuscrit, il l’envoie à une ou plusieurs maisons d’édition de son choix.
Les maisons d’édition ont généralement un comité de lecture qui leur permet de juger le contenu du livre. Certaines préfèrent un comité bénévole, certaines un comité professionnel (c’est à dire rémunéré). La plupart des manuscrits sont très rapidement écartés, les quelques rescapés sont transmis à la direction (dans notre cas Jean-Marc Ferrer). C’est ce dernier qui va juger si le livre peut éventuellement être publié ou non. Il nous a confié lire parfois 5 ou 6 fois le même ouvrage.
Cependant, Les Ardents éditeurs ne choisit pas les personnes avec qui elle va travailler seulement par rapport au contenu et aux qualités d’auteur, mais aussi sur la capacité à aller au contact des gens, à s’impliquer dans l’activité de la maison d’édition, etc.
Une fois le livre et l’auteur sélectionnés, on passe à l’étape de la relecture : l’auteur ainsi que quelques personnes de la maison d’édition (certaines personnes du comité de lecture, le directeur, ou des professionnels dans certaines agences) se réunissent afin de pointer les erreurs ou incohérences, c’est-à-dire les choses à changer et à améliorer.
Ces »réunions » vont se répéter jusqu’au moment où l’ouvrage sera »parfait », soit prêt à être imprimé.
C’est maintenant au graphiste d’intervenir afin de « mettre en image » l’histoire. Il doit imaginer et réaliser la couverture, et dans certains cas, des illustrations pour l’intérieur du livre.
Il doit bien sûr choisir une couverture en lien avec le contenu du livre mais aussi prendre en compte tout ce qui se fait et ce qui fonctionne sur le marché. Par exemple, sur une certaine illustration, le graphiste devra choisir du vert, du bleu, du rouge etc.
Le choix de l’illustration est discuté mais c’est l’éditeur qui prend la décision finale.
Par la suite, l’éditeur va s’occuper de toutes les démarches avec l‘imprimeur.
L’assistante commerciale va s’occuper de négocier et de faire distribuer le livre dans différentes librairies et grands distributeurs.
Quel est le rôle d’un éditeur dans une Foire du Livre ?
Le rôle de l’éditeur n’est pas simplement de surveiller ses auteurs.
Tout d’abord, il s’occupe de répondre aux questions de la presse et des différentes personnes en ayantun esprit critique. C’est un rôle majeur car ses réponses vont représenter ses auteurs, livres et bien sûr sa maison d’édition. Il doit donc faire très attention à ce qu’il dit et faire en sorte que ses mots représentent positivement sa maison d’édition.
Il doit aussi s’occuper de toute l’organisation à la place des auteurs : réserver leur hôtel, vol/train et vérifier que tout se passe bien.
Son dernier rôle est de se promouvoir au maximum : tracter (c’est-à-dire distribuer de petites affiches à l’effigie de la maison d’édition), discuter avec les visiteurs, et peut être les convaincre d’acheter un de ses livres.
Conseils pour les futur écrivains
La plupart des auteurs que nous avons interrogé nous ont conseillé de beaucoup regarder autour de soi. Pour la plupart, leur inspiration vient de la vie courante : leurs proches, ou les passants dans la rue.
L’un des auteurs rencontré nous confie : « Notre cerveau est une éponge l’éponge se gonfle au fur et à mesure de la journée, selon ce que vous observez, sentez, entendez. Servez-vous de la réalité pour faire de la fiction. »
Après que notre éponge a absorbé assez d’informations, il faut se lancer, écrire ce qui nous passe par la tête, se relire, éventuellement faire lire son travail par quelqu’un. « Il faut être travailleur, rigoureux et opiniâtre », nous a affirmé Véronique Bréger, bâtisseuse d’histoires.
Une autre conseil serait de se faire confiance, suivre son inspiration et surtout ne pas essayer de calquer son style d’écriture sur celui d’un auteur qu’on aime beaucoup ou la trame de son histoire sur un livre qu’on a beaucoup apprécié.
Le plus important est de savoir où l’on va avec son récit. L’idéal serait, avant de commencer le travail d’écriture, d’avoir déjà écrit au préalable la trame principale, comme un »storyboard’, c’est-à-dire savoir à peu près ce qu’il va se passer dans chaque scène. Après cette tâche un peu fastidieuse, il est beaucoup plus simple d’écrire.
Le dernier conseil est de ne pas avoir peur de beaucoup travailler et il ne faut pas être fainéant.
L’écriture est une dure tâche, beaucoup d’écrivains sont très perfectionnistes et l’on ne semble jamais arriver à la fin de l’histoire.
Il ne faut pas avoir peur d’écrire toute une après-midi pour au final ne plus aimer et tout jeter pour tout recommencer.
Quelques conseils de lecture des personnes rencontrées
¤ Le club Dumas d’Arturo Pérez-Reverte
¤ Le Rat rouge de Véronique Bréget
¤La nuit des temps de René Barjavel
¤ La malédiction du Stradivarius de Philippe Morane
¤ Feel de Vie de Marine Montazaud
¤ Sois-toi et change le monde : et si c’était le moment ? de Dain Heer
¤ Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie de Virginie Grimaldi
Nous sommes fin prêtes, ce vendredi 9 novembre, à aller à la rencontre
des libraires présents à la foire du livre de Brive.
14h30, la foire, nous voilà !
A notre arrivée à Brive-La-Gaillarde, le bus nous a déposé à la Foire du Livre. Nous étions vraiment pressés de voir ce qui se passait dans ce grand bâtiment. En plus, nous sommes entrées par la porte VIP, quelle chance ! Stylos à la main, c’est parti !
En arrivant on remarque tout de suite deux espaces principaux : l’un consacré à la littérature jeunesse et l’autre à la littérature générale. Il y avait énormément de visiteurs, en majorité des personnes retraitées et des scolaires. Ceci peut être expliqué par la disponibilité de ces personnes un vendredi après-midi.
Déception à notre arrivée : le train de la plupart des auteurs est en retard. Peu d’auteurs étaient donc présents comparé à ceux qui avaient été annoncés.
Interviews & rencontres au rendez-vous !
La Foire du Livre prend vie grâce aux libraires qui y participent. C’est pour cela que nous nous sommes portées volontaires pour les interviewer.
En premier lieu, nous avons eu affaire à Jérémy qui travaille à la librairie Chantepages à Tulle :
Les journalistes en herbe : « Quelle est la particularité d’un libraire jeunesse ? »
Jérémy : « Un libraire jeunesse est un libraire qui défend la littérature jeunesse, il faut donc aimer lire, avoir envie de lire mais surtout donner l’envie de lire aux enfants. Je défends aussi des romans comme Harry Potter. »
Par la suite, nous avons l’occasion d’interviewer une étudiante en faculté de lettres, Emma Ferrière. Nous avons donc pu avoir une autre perception du travail de libraire :
Les journalistes en herbe : « Qu’est-ce qu’un libraire ? »
Emma Ferrière : « Un libraire est une personne qui aime lire et qui a une certaine culture littéraire. Le libraire travail avec des maisons d’éditions pour promouvoir des livres. »
Les journalistes en herbe : « Quelles études faut-il faire pour devenir libraire ? »
E F : « Il faut faire une faculté de lettres, un BTS édition, un IUT édition ou un Master édition. »
Les journalistes en herbe : « Des motivations possibles pour faire ce métier ? »
E F : « Il faut aimer être en contact avec les autres, aimer se cultiver au travers des livres mais aussi être ouvert d’esprit parce que l’on est pas obligé d’aimer tous les livres que l’on doit lire. »
Enfin nous avons pu interviewer une dernière personne travaillant à la librairie Anecdotes de Limoges :
Les journalistes en herbe : « Travaillez-vous en dehors des horaires d’ouverture ? »
Anecdotes : « Oui comme la Foire du Livre par exemple. »
Les journalistes en herbe : « Les livres qu’une librairie propose sont choisis par les libraires ou sont obligatoires ? »
Anecdotes : « Nous avons des livres imposés au travers de catalogues proposés par les maisons d’éditions avec des listes de nouveaux livres mais nous pouvons tout de même choisir parmi ceux là. »
Les libraires ? Indispensables aux auteurs aux lecteurs et aux visiteurs de la Foire.
Maelle Saba, Léa Malagnoux, Enola Oriot et Yanna Durand
Le Point et La Montagne, deux journaux fidèles partenaires de la Foire depuis une dizaine d’années, nous font part de leurs expériences à l’occasion de l’édition 2018, du 9 au 11 Novembre. Lors de cet événement littéraire, nous avons également rencontré un journaliste de Philosophie Magazine*.
Le Point, un journal national et hebdomadaire se rend depuis 15 ans à cette foire pour vendre ses ouvrages. Ils sont actifs sur les réseaux sociaux comme Twitter.
Nous avons aussi interrogé un quotidien régional : La Montagne, qui n’ a pas pu nous donner plus d’informations.
Entretien avec un journaliste de Philosophie magazine :
Cela fait maintenant quatre ans que Philosophie Magazine est présent à la Foire du livre de Brive. Invité la première année, il est devenu un partenaire fidèle de ce salon corrézien réputé nationalement. Ne réalisant pas de numéro spécial pour cette occasion, Philosophie Magazine est là pour présenter et vendre ses publications. Ainsi ce magazine tente de se faire connaître aux yeux du grand public. Pour cela il organise des rencontres, des conférences et des dialogues avec les différents auteurs et visiteurs de la Foire.
Le contenu abordé par ce mensuel est presque exclusivement tourné vers les faits de société, mais d’un point de vu philosophique. Il lance donc aux lecteurs des pistes de réflexion. Chaque exemplaire est un magazine comptant environ 300 000 signes (décompte des lettres). Philosophie magazine fait de plus en plus la part belle aux infographies, images et illustrations. Les quelques dessins de presse présent dans ces articles est obtenu avec la collaboration de dessinateurs travaillant ou ayant travaillé chez Charlie Hebdo. La plupart des employés sont philosophes, journalistes ou écrivains et certains ont parfois même ces trois fonctions !
Contrairement aux autres journaux du salon, il est indépendant. Le magazine a également une entreprise de rédaction en Allemagne (à Berlin) où il est publié. Toujours dans le même but, Philosophie Magazine est présent au salon de Limoges en mai, de Nancy en septembre et au salon du Livre à Paris. Grâce à tous ces événements, il se fait connaître tous les jours et ne cesse de voir son nombre de lecteurs augmenter.
*Philosophie magazine est une structure indépendante d’une vingtaine de membres dont neuf anciens employés du journal Charlie Hebdo.
AURIAC Chloé, BISSIÈRE Agathe, DEVOS Claire, BASSALER Laura, MAZAUD Emmanuel, BOUNDA Lena, TEILHAUD Eliza et GUERIN Justine
classe 502, Littérature et Société, Lycée Edmond Perrier.
Que se cache derrière la belle devanture de la foire du livre ? Grâce à qui et par quels moyens pouvez-vous y passer un aussi bon moment ?
Pour vous, nous sommes allés enquêter sur les dessous de la Foire, afin de vous transmettre les secrets de cette remarquable organisation !
Pendant cette journée, qui veille sur vous ?
Vous serez soulagé d’apprendre qu’en cas de malaise ou de problèmes de santé dus à la foule compacte qui parcourt les allées de la Foire, des pompiers seront présents et à l’affût, au niveau de toutes les structures.
Vous aurez certainement l’occasion de repérer les agents de sécurité formés à repérer tout élément perturbateur susceptible d’être dangereux de manière à assurer la sécurité totale des visiteurs. A noter aussi, que dans le cadre du plan vigipirate, des militaires sont également postés devant les entrées, par mesure de précaution.
Sans les bénévoles… pas de foire du livre ?
Les bénévoles sont principalement cette année des femmes, très accueillantes et chaleureuses. Elles se trouvent au niveau du vestiaire et de l’accueil. Elles reviennent chaque année, pour le plaisir simple de rendre service. Comme elles le disent si bien : “nous n’avons besoin de rien en retour, ça nous occupe un week-end, les personnes qui travaillent ici sont vraiment agréables et les visiteurs toujours satisfaits !” La partie vestiaire est gérée uniquement par ces bénévoles. A cet endroit, on récupère tout ce qui est manteaux et autres affaires des personnalités, auteurs et organisateurs afin de ne pas encombrer les stands.
Les bénévoles de l’accueil sont à votre disposition pour répondre à vos questions et vous donner un plan de la structure, pour ne pas vous perdre !
Avec toutes ces personnes, tout est programmé pour que cet événement soit le mieux organisé possible. Mais n’oublions pas que cette foire du livre reste formidable chaque année grâce aux lecteurs. Grâce à ces personnes qui lisent avec appétit, irrésistible besoin de connaissances et de belles histoires, l’art de l’écriture et ses bienfaits restent vivants !
La rencontre littéraire avec Xavier Badefort pour son roman
Loin de la meute aux Editions du Lys bleu,
a été l’occasion de découvrir les secrets de la fabrique littéraire.
Pour ce premier roman M Badefort s’est intéressé à la période révolutionnaire (il enseigne l’histoire au lycée), il a évoqué les nombreuses recherches qu’il a effectuées sur cette période pour avoir un récit cohérent et précis dans les détails de batailles, des moeurs de l’époque… Il a également évoqué la création des personnages : le choix de leurs prénoms, de leurs familles, de leur caractère ou de l’environnement dans lequel il les a fait évoluer.
L’auteur a confié que le temps d’écriture a duré presque 2 ans entre le début du roman et l’impression du livre et que les moments d’écriture pouvaient se faire à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit : « j’ai une grande capacité à m’extraire du monde autour de moi ».
M Badefort a également précisé les rouages de l’édition : envoi du manuscrit à plusieurs maisons d’éditions, attente d’une réponse, joie et satisfaction d’avoir le choix entre deux éditeurs qui ont répondu à sa proposition.
Il a également été question des préférences littéraires de l’auteur : Zola, Balzac sont deux auteurs qu’il a beaucoup aimés lire à 16/17 ans.
Venez rencontrer Xavier Badefort autour de son roman LOIN DE LA MEUTE.
Vous connaissez peut-être M Badefort comme professeur d’Histoire-Géographie (au lycée Perrier), mais vous ne connaissez peut-être pas le romancier, ses motivations littéraires, ses sources d’inspiration.
Rendez-vous au CDI Mardi 06 novembre de 13h à 14h.
On peut bien sûr venir même si on n’a pas lu le roman !
C’est ce qui s’est passé mardi 09 octobre puisque François Haquin, libraire à la librairie Préférences (Tulle) est venu présenter ses coups de coeur.
François a présenté un panorama littéraire très personnel :
– ses découvertes de la rentrée littéraire :Tenir jusqu’à l’aube de Carole Fives / J’ai couru vers le Nil de Aswany / Le coeur convertide Stefan Hertmans, Ca raconte Sarahde Pauline Delabroy-Allard / Ma dévotion de Julia Kerninon et enfin Eléni ou personnede Rhéa Galanaki
– les coups de coeur qui perdurent: Soiede Alessandro Barrico / L’ombre du vent de Carlos Luis Zafon / La jeune fille à la perlede Tracy Chevalier / Les hirondelles de Kaboul de Yasmina Khadra / La mort du roi Tsongor de Laurent Gaudé /Le poète de Michael Connelly
– le partage des émois des lectures de ses 15 ans : L’âne culotte d’Henri Bosco / Dracula de Bram Stocker – Un Dracula que François place tout en haut de sa pile de préférences.
Et pour finir, la cerise sur le gâteau : François a lu quelques pages de poésie de Fiodor Tiouttchev.
Un beau voyage en littérature,
qui donne des envies de lecture !
NB : Certains de ces titres sont déjà dans le fonds du CDI. Ils sont rassemblés sur une table « coups de coeurs » afin que vous puissiez les retrouver facilement et les emprunter bien sûr …