Les actions du SIDACTION :

Tout commence en 1980 aux Etats-Unis. Trois cas d’une forme rare de pneumonie sont diagnostiqués sur trois jeunes hommes homosexuels. Le Center for Disease Control d’Atlanta déclare alors le 5 juin 1981 de nombreuses personnes touchées par la maladie: tous des hommes homosexuels. 31 cas identiques sont alors décelés 15 jours après. Il est tout d’abord appelé «  gay syndrome » ou GRID (Gay Related Immune Deficiency). Des recherches sont lancées vers la fin de l’année 1981. Les chercheurs découvrent alors que la maladie n’est pas seulement sexuellement transmissible, le sang est aussi un moyen de transmission. Les UDI ( Utilisateurs de Drogues Injectables ) et les personnes transfusées deviennent aussi des cas. La maladie prend alors une ampleur mondiale à partir de 1982.

Logo SIDACTION

Le SIDACTION est la seule association française à lutter contre le VIH (Virus Immunitaire Humain) et le « gay-syndrome » de son nom actuel: SIDA ( Syndrome ImmunoDéficience Acquise) qui touche 36,7 millions de personnes dans le monde dont 150 000 vivant avec le VIH en France. SIDACTION a été créé en 1994. Les dons des bénévoles permettent de financer les programmes de recherche de vaccination et de la prévention de cette maladie. Une collecte de fonds est organisée par l’association chaque année. Le SIDACTION mobilise de nombreuses chaînes de télévision et de radio pour présenter la maladie du SIDA et ses actions pour l’endiguer. Cette action aura lieu en France du 24 au 26 mars 2017.
Une journée mondiale de lutte contre le SIDA est également organisée tous les 1er décembre depuis 1988.

Source:
SIDACTION : https://2017.sidaction.org/
Passeport Santé : http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=sida_pm
Institut Pasteur: https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/sida-vih

Rédactrices :

Agathe De la porte des Vaux, Bassaler Léa, Savoyat Caroline, Julien Duverger, Sasha Mercier.

La vie d’une jeune journaliste, selon Sarah.

La vie d’une jeune journaliste, selon Sarah

Crédit photo : Alexia

Sarah Bourletias , n’est pas passée par une grande école de journalisme. Cette Clermontoise de 24 ans a choisi pour devenir journaliste le contrat de professionnalisation. Une formation qui alterne entre pratique et théorie.

Comment se déroule votre formation ?

« Mon contrat de professionnalisation se déroule sur 2 ans pendant lesquels j’alterne entre des périodes de 5 semaines en entreprise, où je travaille à l’agence La Montagne de Tulle, et d’autres de deux semaines où je suis à l’école à l’ESJ pro de Montpellier. »

Pourquoi êtes vous venue à cette manifestation ?

Crédit photo : Alexia

« En tant que titre de presse quotidienne régionale nous sommes amenés à couvrir tout ce qui concerne l’actualité locale. Cela peut aussi bien concerner l’assemblée générale des pêcheurs de la Corrèze que des faits de société plus larges comme la façon dont la sexualité est abordée avec des élèves du lycée Edmond Perrier  »

Travaillez-vous toujours avec un photographe ?

 » Ce n’est pas une obligation, le journaliste peut prendre ses photos lui-même mais il est toujours plus intéressant de travailler avec un photographe auquel cas c’est un vrai travail de binôme. Journaliste et photographe appréhendent ensemble un sujet, le journaliste choisit un angle c’est à dire une façon de le traiter et le photographe doit prendre une photo qui va illustrer cet angle »

Laissez-vous transparaître votre opinion personnelle à travers vos articles ?

Crédit vidéo : Romane

Rédaction : Alexia, Romane, Avva, Mathilde

À la découverte du métier de journaliste.

Dans le cadre de l’opération E – Reporter, nous avons assisté à une conférence de presse ce jeudi 23 mars au conseil départemental de Tulle, où nous avons pu interviewer quatre journalistes : Philippe Graziani journaliste de France bleu Limousin, Céline Chastenet directrice d’antenne de RGB, Karène Bellina journaliste à l’échos et Marie – France Tharaud journaliste à France 3 Limousin.
Pour être journaliste aujourd’hui, il faut impérativement faire des études de journalisme, Avoir son bac pour obtenir une licence de journalisme. Les journées d’un journaliste sont plus ou moins semblables ; aux alentours de 9h c’est l’ouverture des mails, du courrier et la découverte des nouvelles actualités : par les réseaux sociaux ( Twitter, Facebook ), dans la presse écrite, par la radio, dans les brèves de l’AFP. Le journaliste doit faire des reportages en les montant avec ordinateurs pour le journaliste qui diffuse les actualités à la radio, pour le journaliste de la presse écrite, lui doit rédiger les articles qui seront publiés dans le journal ou gérer la musique de la radio. Une journée normale se termine en moyenne vers 18h – 18h30. Les stations de journalisme peuvent être appelés en plein milieu de la nuit, tard le soir ou tôt le matin pour couvrir un événement grave ou important.  » C’est l’actualité qui définit nos horaires  » explique Philippe Graziani, journaliste de France Bleu Limousin. C’est un métier difficile car il  » prend beaucoup de temps et laisse peu de place à la vie personnelle  » témoigne Karème Bellina journaliste de l’Echos.
Cette conférence de presse nous a permis de mieux comprendre les multiples difficultés auxquelles peut se heurter au quotidien. Un métier passionnant, oui mais… épuisant aussi.

Chloé, Élise, Vivien, Anthonin, Léa.L.

Les journalistes et la presse aujourd’hui

Dans le cadre de la semaine de la presse nous avons assistés à une conférence de presse sur le
journalisme

credit photo: Bothorel Lucas

. Le métier de journaliste repose sur plusieurs supports : la radio (Bram FM), la télévision (France 3), la presse écrite (L’Echo). Et il est présent dans plusieurs domaines (sport, politique, people, etc…)

Aujourd’hui on peut devenir journaliste en ayant passé un bac +3 pour pouvoir intégrer une école de journaliste puis étudier encore 3 ans pour enfin pouvoir espérer un poste de journaliste, alors qu’avant on pouvait espérer trouvé un employeur qui formait sur le tas.
Le métier de journaliste est un métier vaste qui couvre une grande partie de l’information et qui consiste à retransmettre celle-ci au grand public.

En France, le journaliste est libre de publier certaines informations et de les commenter sans trop de restriction grâce à la liberté d’expression d’où le fait qu’il existe plusieurs types de presse qui peuvent être politiquement engagés par exemple Le Figaro qui est un journal d’opinion. Internet et les réseaux sociaux ont commencé à concurrencer la presse papier cependant ils ne sont pas toujours fiables car il arrive qu’ils diffusent de fausses informations.
Mais certaines personnes pensent que la presse multimédia réussira un jour à dominer la presse papier.

credit photo: Bothorel Lucas

 

 

 

Lilith Pittman vice présidente du Conseil Départemental de la Corrèze et du patrimoine de l’éducation et de la gestion des collèges déclare la presse papier ne sera jamais remplacée par la presse multimédia parce que l’informatique est moins fiable.

 

 

 

 

Florian B,Thomas B, Gabriel A, Lucas B, Kevin D

Etre journaliste aujourd’hui

Les journalistes peuvent faire des photos, des montages et des vidéos qu’ils peuvent diffuser sur les réseaux sociaux , sur les radios et/ou sur les sites internet. Ils peuvent aussi transmettre des informations par les journaux en y mettant des photos et des extraits de reportages et d’interview. Ces informations peuvent traiter de sujets divers comme le sport, les actualités, la politique, etc…

Les journalistes peuvent recevoir une information importante (comme un incendie) à n’importe quel moment de la journée. Ils transmettent l’information à la radio, dans les journaux et/ou à la télévision.

conférence de presse le 23 mars 2017 au conseil départemental de Tulle Crédit photo : Mathieu Couloumy

Ils utilisent, dès leur arrivée au journal ou à la radio, les ordinateurs afin d’obtenir de nouvelles informations dans leur boîte mail. Ils trient leurs informations et les déposent sur des sites internet puis dans la presse (comme France Bleu). Les journalistes collectent des informations en lien avec l’actualité pour ensuite rédiger leurs articles.« A  la radio, il faut écrire comme on parle. Il ne faut pas faire de la radio avec un objectif littéraire, en revanche en presse écrite, on peut plus s’amuser dans l’écriture parce que, parfois, il y a des articles qui sont très, très longs » Philippe Graziani journaliste à France Bleu Limousin (radio)

Pour  exercer ce métier aujourd’hui, il faut passer par une école de journalisme. Pour y entrer, il faut obligatoirement avoir son bac . Il existe deux filières de  journalisme :

Ecole de journalisme : Les IUT de Lannion, de Tours (EPJT*) et l’ IUT Nice-Cannes pour leur DUT Infocom option journalisme (bac+2 ). (source : onisep)

Filière des IUT : 5 écoles privées ( CFJ à Paris, EJT Toulouse, ESJ à Lille, IPJ Paris-Dauphine, Sciences Po Paris*), des diplômes d’écoles (bac + 5) (source : onisep)

«Être journaliste sans faire d’école est très, très compliqué mais possible » déclare Karène Bellina journaliste à l’Echo (presse écrite)

La presse rencontre de nombreuses difficultés : fausses informations qui se propagent à grande vitesse (exemple : « La mort de Chirac »). Il faut donc que les journalistes vérifient sans arrêt. Quand un journaliste va sur le terrain, il y a des risques qu’il se fasse gravement blesser voire plus par les manifestants ou les policiers par exemple.

Les journalistes se trouvent au milieu de l’action : ils portent dans certaines situations un équipement semblable à celui des militaires : gilet pare-balle, masque à gaz, lunette de protection, bouclier anti-projectile etc…

Journaliste portant un masque à gaz Source : Freepik.com

Alexis.T ; Enzo.T ; Mathieu.C ; Fabien.B;

Des super éco-délégués

Dessin Manon Fetz

       L’environnement est un sujet sensible qui passionne certains et ennuie d’autres. Mais au fond il est une problématique à laquelle peu de personnes peuvent répondre de manière structurée et approfondie. Aujourd’hui nous avons pu assister à une conférence sur le thème de l’environnement donné par Nathalie Maisonnas professeur de lettres à Naves, de Thomas Paré  professeur de SVT au collège Cabanis à Brive et de Thierry Titone qui est animateur de l’Office Centrale de la Coopération à l’école (OCCE19).
Parmi les exemples évoqués les activités des éco-délégués du lycée de Naves ont été largement mis en avant. Or le lycée de Naves n’est pas le seul à avoir des éco-délégués.
Le lycée Edmond Perrier dispose également d’éco-délégués qui tiennent un rôle important dans le fonctionnement écologique et environnementale de notre établissement. Depuis le premier trimestre de l’année scolaire 2015-2016 ces éco-délégués sont au nombre de 6 (Léa Hourtoule, Anna Loub, Pierre Marquet, Joséphine Maury, Camille Pallaisou et Emma Raynaud) ils ont pu mettre en place une multitude d’actions pour sensibiliser la communauté éducative.

Le gaspillage alimentaire, le tri et la lutte face à la dégradation des lieux sont des sujets qui reviennent souvent et qui sont traités au lycée Edmond Perrier. Ainsi en 2015-2016 des actions contre le gaspillage ont été mises en place au self. Nos éco-délégués, tels des supers écolos, ont agi et nous ont donné l’habitude du tri grâce à une réorganisation ingénieuse des poubelles dans nos selfs. Par ailleurs, des corbeilles de récupération de papier ont été mises en place dans nos salles. 

Les éco-délégués ont comme l’an dernier mis en place un questionnaire et ont effectué un sondage auprès des élèves pour prendre en compte leurs opinions et organiser de nouvelles élections. Ils cherchent aussi à agir sur nos comportements quotidiens et sur le civisme. Après l’apparition de certaines dégradations dans le lycée (au foyer, dans des WC),   ils ont décidé,  en concertation avec le proviseur, de fermer les WC pendant un certain temps. Et ça à marché ! Aujourd’hui, les élèves sont plus respectueux du travail du personnel.

Leur action et leur application nous incitent tous les jours à changer notre façon d’être pour un meilleur vivre ensemble.
Merci à eux.

Rédaction : Manon, Rémy, Grégoire, Romain, Thomas

Peut-on améliorer l’environnement avec de petites actions?

Ce jeudi 23 mars, une conférence sur l’environnement a été donné au conseil général. Le sujet principal était de faire comprendre aux collégiens et lycéens présents comment par de petites actions, ils peuvent améliorer leur environnement. Il y a par exemple le projet îlot nature initié par les élèves de Cabanis, à Brive, pour construire un espace végétal dans l’enceinte de leur collège jusqu’à lors entièrement goudronné. Autre initiative, celle de Nathalie Maisonnas, professeur de lettre au lycée agricole Egard Pisani à Naves qui incite ses élèves à participer à des concours de plaidoiries en faveur de la nature. D’après Thierry Titone membre de l’Office Central de la Coopération à l’Ecole: « améliorer l’environnement, ça commence par prendre les transports en communs, recycler, avoir ses légumes dans son propre jardin ». Son intervention nous a permis de prendre conscience du danger que représente de nombreux produits utilisés dans notre vie quotidienne. C’est le cas des produits de jardin (le désherbant Roundup qui cause de multiples cancers), et même de cosmétiques (comme l’ombre à paupières qui donne des cancers), autant de produits reconnu comme perturbateurs endocriniens.
Pour limiter les risques, il y a donc plusieurs moyens d’aider, que ce soit en recyclant ses vêtements, en fabriquant ses produits soi même ou en prenant des initiatives dans son école par exemple.

Bref, ce sont bien les petites actions de chacun qui permettent de sauver non seulement l’environnement, mais aussi de nombreuses vies sur Terre. En effet, chaque année, c’est plus de 1,7 millions d’enfants de moins de 5 ans qui meurent à cause d’un environnement dégradé, ce sont des milliers d’espèces en voie de disparition. Il est vraiment temps de réagir.

Rédaction : Nicolas, Robin et Théo

Histoire(s) de migrations

Retour sur deux rencontres qui ont permis aux élèves d’apprécier une hauteur de vue nécessaire concernant les préjugés sur l’immigration et  l’histoire de l’immigration.

Le vendredi 03 février c’est Catherine Portevin*, journaliste et rédactrice à Philo Magazine,  qui est venue apporter des éléments de réponses aux élèves de Terminales ES et aux élèves de Terminale L de l’option DGEMC (Droit et Grands Enjeux du Monde Contemporain) concernant les questions et préjugés sur les migrants et les réfugiés.

 Cliquer sur l’image ci-dessous pour accéder au compte-rendu de la rencontre (L’Echo de la Corrèze 04/02/2017)

* Catherine Portevin est co-auteure avec Claire Rodier, de l’ouvrage : Migrants et réfugiés, réponses aux indécis, aux inquiets et aux réticents.  La Découverte, 2016. 94 p.

*****

Jeudi 09 février c’est Victor Pereira, historien et enseignant à l’Université de Pau qui s’est entretenu avec deux classes.

Les élèves de 1ère L1 avaient travaillé en amont avec M Badefort leur professeur d’Histoire-géographie afin d’appréhender au mieux la rencontre. Le support de travail utilisé a été le film : deux siècles d’histoire de l’immigration en France, un balayage en 40 minutes de l’histoire de l’immigration en France. Les éclairages de M Pereira ont permis d’avoir des éléments de réponse afin de comprendre  « les vagues successives d’arrivées d’immigrants et de réfugiés, la mise en œuvre des politiques publiques et les questions de nationalité, les réactions de l’opinion publique entre xénophobie et solidarité, le travail et les métiers de l’immigration, les combats menés en commun en temps de paix comme en temps de guerre, les modes de vie et les questions culturelles ». De comprendre également que les immigrés ont fait l’Histoire de France et de s’interroger sur l’actualité et ce que l’on appelle la « crise des migrants »,  qui, replacée dans le contexte historique serait plutôt une crise de l’accueil des migrants.

Crédit photo : Musée national de l’histoire de l’immigration. 

La classe de seconde 5 et son professeure d’Histoire Mme Botton ont eu une démarche différente puisqu’une partie de la classe a travaillé sur les documents des Archives départementales. L’objectif ici était de s’intéresser à lHistoire des étrangers en Corrèze de la IIIème République jusqu’aux années 1970. Les élèves ont du adopter une démarche d’historien puisqu’ils ont consulté et interrogé des documents d’archives : procès verbaux, relevés administratifs… Plusieurs thèmes ont été étudiés :  la participation des étrangers à la construction des barrages corréziens, la surveillance des étrangers, les réfugiés espagnols, les compagnies et groupements de travailleurs étrangers pendant la seconde guerre mondiale, les immigrés portugais en Corrèze.

crédit photo : Archives départementales 19

C’est également le travail de l’historien qui a été abordé avec M Pereira ainsi qu’avec Mme Crison et M Mendes tous deux co-auteurs du CD-ROm Histoire des étrangers en Corrèze de la IIIème République jusqu’aux années 1970.

Par ailleurs, M Pereira étant spécialiste de l’histoire de l’immigration portugaise, il a été intéressant de porter l’intérêt sur l’immigration portugaise, notamment  à Tulle et en Corrèze.

Il s’agissait aussi de comprendre que ce sont les histoires singulières, individuelles qui font aussi l’Histoire.