En ce moment il est question dans l’actualité des pensionnats pour enfants autochtones du Canada qui ont existé au Québec jusque dans les années 90. Afin de mieux comprendre nous proposons une revue de presse et un conseil de lecture pour s’informer sur et dont il est question dans l’actualité :
Revue de presse :
– Les pensionnats pour enfants autochtones au Canada . – Brief.me (accessible depuis l’ENT)
– Les pensionnats autochtones en 7 questions. – Radio Canada
– Canada: un jour férié en hommage aux enfants martyrs des pensionnats pour autochtones. RFI
Un conseil de lecture :
Sauvagesde Nathalie Bernard. A travers ce roman l’autrice parle de ces pensionnats qui ont existé au Québec jusque dans les années 90. Ils ont « accueilli » des milliers d’enfants brutalement arrachés à leur culture indienne. Entre roman historique et thriller.
* Protocole sanitaire pour les sorties scolaires : pas de pass sanitaire, tout le monde vient au cinéma. Salles réservées aux scolaires, pas de brassage de niveaux.
Les travaux des élèves de 1ère Spécialité LLCER autour de la dystopie. Chaque élève a rédigé une nouvelle et créé un livre en s’appropriant les caractéristiques du genre dystopique.
Les travaux des 2nde 6 qui ont imaginé des planches de BD s’inspirant des carnets de voyage de l’écrivain Eugène Fromentin. Ce travail a été réalisé dans le cadre du cours de Français en partenariat avec Laurent David, auteur de bande dessinée.
Un grand bravo à Samuel Bourg pour la rédaction de l’article paru dans La Montagne du 09/04/2021 rendant compte de la rencontre avec Mme Gathy Kafuti Mpolo. Celle-ci, journaliste originaire de RDC, était venue rencontrer les élèves dans le cadre du dispositif renvoyé spécial organisé par la Maison des journalistes. Rencontre rendue possible au lycée grâce au partenariat avec Peuple et culture 19.
Clic sur la photo pour accéder à la version numérique de l’article.
Cela fait partie des rencontres qui permettent, au cours de la scolarité,
de mieux comprendre le monde à travers d’autres regards et d’autres sensibilités, venus d’ailleurs.
Mme Kafuti Mpolo, merci beaucoup pour votre témoignage, votre expérience a pu m’apporter une réflexion quant à mon orientation. Je vous souhaite une bonne continuation dans votre reconversion, et vous remercie du message que vous nous avez transmis sur la liberté de la presse. Samuel B.
Cette rencontre avec Madame Kafuti Mpolo m’a beaucoup touchée, c’est une femme très attachante et pleine de vie. Son histoire m’a bouleversée.
Cela m’a permis de me rendre compte comment certaines femmes, certains enfants et tout simplement certaines personnes pouvaient être traitées et considérées en République Démocratique du Congo.
Cela m’a aussi ouvert les yeux sur la chance que j’avais pu avoir dans ma vie de vivre en sécurité. Elle m’a donné cette envie, de permettre à certaines personnes de retrouver ou de trouver la vie qu’ils méritent de vivre. Et de leur donner cette chance que j’ai moi même eu, de vivre une vie heureuse. D’essayer de changer les choses et de rendre ce monde plus juste et plus libre pour que chaque femme, chaque enfant puisse se sentir en sécurité, aidé et écouté.
Je la remercie énormément pour le courage dont elle a fait preuve en venant nous raconter son parcours, son histoire. Et aussi je souhaite lui dire qu’elle est un exemple de bravoure, de bonté et de ténacité. C’est une des femmes les plus courageuses que j’ai eu la chance de rencontrer. Il me tarde qu’elle soit enfin réunie avec ses enfants.
Depuis le lundi 15 mars 2021 le théâtre de l’Empreinte, scène conventionnée Tulle Brive, prend part au mouvement national d’occupation des salles de spectacle qui a débuté le 4 mars au théâtre de l’Odéon.
Le collectif corrézien » Occupation 19 » exige notamment » le retrait de la réforme chômage, une prolongation de l’année blanche et son élargissement à tous les travailleurs précaires » nous indique Vincent Acampo, régisseur plateau, l’obtention d’un calendrier d’ouverture fixe avec le respect des consignes sanitaires et continuer le « partage d’émotions avec des êtres vivants ».
Ainsi, 15 personnes se relaient afin d’assurer une présence constante dans le théâtre et une assemblée générale de 12h à 14h a lieu quotidiennement au forum du théâtre. Ces assemblées sont ouvertes à tous bien que les personnes travaillant dans la culture soient majoritaires, nous avons pu constater que des personnes extérieures au monde de la culture ont eu droit à la parole comme par exemple des enseignants, des personnels de santé ou encore des personnes retraitées.
« Aux Assemblées Générales nous sommes environ 70, tout le monde peut être présent et nous prenons des décisions pour les manifestations à venir. Nous faisons en sorte que tous les jours il y ait un concert ou un autre événement artistique » nous informe la metteuse en scène Marie-Pierre Bésanger. Durant les assemblées générales, les participants abordent des sujets divers autour de la santé, des hôpitaux, de l’éducation et essentiellement du monde culturel. Des décisions sont prises et votées pour les prochaines manifestations sous la surveillance d’un président de séance.
L’occupation n’a pas de durée déterminée et les intermittents du spectacle sont déterminés à faire entendre leurs revendications.
Retrouvez l’évolution de la mobilisation et les différentes actions engagées par le théâtre ici
Lorsque les inégalités et les discriminations sont ancrées dans la société, certaines personnes se démarquent et proposent leur aide à ceux qui se trouvent dans le besoin. Parmi elles Madeleine Antoine.
Madeleine Antoine, retraitée, ancienne conseillère d’orientation psychologue et professeure des écoles, a partagé son parcours et ses motivations. Elle a à coeur de partager son combat contre les discriminations notamment avec des jeunes.
Cette envie de rendre service aux autres est innée chez elle. Madeleine Antoine est investie dans plusieurs associations : la Ligue des droits de l’homme (LDH) et Réseau éducation sans frontières (RESF). Son combat consiste principalement à venir en aide aux mineurs isolés et aux femmes migrantes. Dans cet objectif, elle apporte des conseils dans le domaine administratif, notamment pour l’obtention des titres de séjour. Pour cela elle accompagne fréquemment les personnes concernées à la préfecture par exemple. Elle assiste également les personnes dans la recherche de travail ou de formation. Elle oeuvre à faire reconnaître les droits des personnes.
Par ailleurs elle est fortement préoccupée par la situation des mineurs isolés qui se retrouvent seuls en Europe. Mais aussi par les femmes en demande d’asile souvent porteuses d’histoires personnelles difficiles (victimes de violences conjugales, mariages forcés…) qui les obligent à quitter leur pays.
Quand on demande à Madeleine Antoine ce qui la pousse à s’engager ainsi : « Le principe de fraternité », répond-elle avec conviction.
Dominique Grador, ancienne élue de la Corrèze, nous raconte son engagement auprès de Peuple et Culture (PEC) et de Réseau Education Sans Frontière (RESF).
Pourquoi vous êtes vous engagée auprès de Peuple et Culture après votre carrière politique ?
« Je ne me suis pas engagée après ma carrière politique, je me suis engagée très tôt auprès de cette association d’éducation populaire. Je me suis sentie concernée très jeune. »
Quel est votre rôle au sein de cette association ?
« Je suis représentante légale car Peuple et Culture n’a pas vraiment de président. Il faut donc des représentants légaux pour prendre des décisions ensemble »
Comment les rencontres et animations sont-elles organisées pendant la période de crise sanitaire ?
« Cette crise nous demande une réflexion importante puisque notre objectif est de travailler le plus possible de la même manière avec un public restreint et isolé qui a besoin d’éducation citoyenne et de rencontres interculturelles. Nous avons donc choisi de nous occuper d’un public isolé qui connaît d’importantes difficultés, comme des familles pauvres et des migrants. Nous avons dû prendre des initiatives pour ceux qui ont le plus besoin d’un enseignement culturel.
Que pensez vous de l’occupation du théâtre qui a lieu en ce moment ?
« Je suis tout à fait pour et je suis impliquée : j’ai occupé le théâtre pendant des jours et trois nuits. Je participe à l’occupation principalement pour faire valoir nos revendications et pour mettre en commun ces revendications. On organise des spectacles et pendant les assemblées générales, on réfléchit à ce qui peut rassembler et intéresser le personnel de santé et le public en général.
Est-ce que pour vous c’est important l’ouverture des lieux culturels ?
« Oui et j’ai été particulièrement touchée et meurtrie par les propos du gouvernement en qualifiant les lieux culturels de non-essentiels. Cela signifie la non-reconnaissance d’une partie de notre société et de notre citoyenneté. Pour moi, il est essentiel de rouvrir les lieux culturels car se sont des lieux d’échanges sociaux et de développement culturel, c’est une partie importante de notre société ».
L’engagement de Dominique Grador reste intact depuis de nombreuses années, au service de la culture et des plus démunis.